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Bilan 2019 [Asiandramas]

PUBLIÉ PAR ASIANDRAMAS

Bonjour à tous !

Comme on dit, mieux vaut tard que jamais : avec 5 mois de retard, je me suis enfin motivée à rédiger mon bilan 2019. Comme chaque année, cet article ne porte que sur les dramas dont la diffusion a débuté ou s’est terminée en 2019 et se limite à la courte liste que j’ai eu l’occasion de visionner : 9 dramas terminés (8 dramas coréens et 1 drama chinois) ainsi que 3 dramas coréens abandonnés.

Sans plus attendre, voici donc les dramas que j’ai aimés passionnément / beaucoup / un peu / pas assez !


Je t’aime… passionnément…

Si je devais choisir un number one sur toute cette année, ce serait sans hésitation Hotel Del Luna. Ce drama m’a renversée. Je n’exagère pas quand je dis qu’Hotel Del Luna m’a mise dans tous mes états : j’ai ri, j’ai pleuré, j’ai été tour à tour effrayée, émue, stressée,… Je ne trouve pas de mots pour exprimer à quel point la beauté de ce drama m’a ensorcelée et à quel point j’ai vécu cette histoire.

Avant tout, c’est l’univers unique du drama qui m’a instantanément charmée : un peu comme dans Master’s Sun, j’aime beaucoup la manière dont les scénaristes – les sœurs Hong – sont capables de créer un univers loufoque et décalé – rempli de fantômes et autres petites frayeurs amusantes – sans jamais négliger le sérieux et la profondeur de leurs histoires. Je suis très bon public en général, mais je suis toujours aussi impressionnée quand un drama se montre capable de me faire passer du rire aux larmes en quelques minutes, et c’était le cas d’Hotel Del Luna.

Pourtant, certains axes du drama ne sont pas forcément des plus inoubliables : la romance, par exemple, n’était pas spécialement marquante avec une alchimie presque absente entre le couple principal. Yeo Jin-Goo était très bon, mais finalement son personnage m’a assez peu marquée tandis que la romance m’a parue très secondaire dans ce drama. Tout au long des 16 épisodes, je n’avais d’yeux que pour l’héroïne Jang Man Weol. Je ne pensais pas IU capable d’une telle prestation : je ne pensais pas qu’elle réussirait à me faire autant rire puis pleurer à chaudes larmes la minute d’après. Je ne pensais pas que l’héroïne, seule, serait capable d’apporter autant d’intensité au drama : je ne compte plus le nombre de scènes de Jang Man Weol qui m’ont bouleversée, avec l’instrumental de « Done For Me » de Punch en fond sonore qui me donne encore des frissons aujourd’hui. Hotel Del Luna a plein de qualités, mais c’est un grand chapeau bas pour Jang Man Weol, qui porte tout ce beau monde sur ses épaules.

En fin de compte, ce que j’ai le plus apprécié dans ce drama, ce sont les rebondissements du scénario : le passé poignant de Jang Man Weol, les histoires des membres du staff de l’hôtel mais aussi les histoires respectives des morts passagers qui m’ont tour à tour investie. J’aimais déjà beaucoup IU mais alors là, je suis devenue fan (je n’ai qu’une envie : rattraper en vitesse son drama My Mister).


…Beaucoup…

Dans un style tout à fait différent, Romance Is A Bonus Book est une belle réussite. Je me souviens assez peu des rebondissements – finalement, ce n’est pas ce qui me reste en mémoire – mais je me souviens très bien de cette romance super jolie, avec chaque épisode qui m’a faite déborder d’enthousiasme. Un drama que je recommande sans hésitation pour la maturité de son écriture, pour son couple principal ultra réussi – Lee Jong-Seok est vraiment doué pour créer une alchimie de folie avec chacune de ses partenaires – et aussi pour son univers éditorial que j’ai trouvé passionnant.


…Un peu…

When The Camellia Blooms est un drama avec lequel j’ai eu étrangement du mal à me connecter. J’ai attendu tout le drama que le déclic vienne, mais finalement je n’ai pas réussi à m’y investir et je suis restée un peu indifférente. Il n’en reste pas moins un drama que j’ai trouvé agréable dans l’ensemble – bien qu’un peu long – avec un bon équilibre entre comédie et drame : d’un côté l’intrigue policière en filigrane, mais surtout de multiples relations qui se construisent. Si je ne devais retenir qu’une seule chose, ce serait son côté profondément humain. Certains axes sont particulièrement forts, telle que la relation entre parent / enfant que vit Dong-Baek à la fois à travers son fils (l’adorable Pil-Gu) mais aussi à travers sa relation étonnante avec sa propre mère. Des personnages forts qui bénéficient d’une belle évolution, à la fois individuellement, à la fois dans leurs interactions.


…Passionnément…

Encounter (aussi connu sous le nom de Boyfriend) a été pour moi un vrai coup de coeur. J’ai presque envie de dire ça au sens propre : il a fait battre mon coeur plus vite et j’ai été submergée par des flots d’émotions en tous genres face à ce drama différent des autres. Encounter est, en effet, un drama qui sort un peu du lot par rapport à ce qu’on a l’habitude de voir : un rythme volontairement lent, une écriture qui privilégie les « émotions » par rapport aux « rebondissements ». Je peux comprendre que certains aient ressenti de l’ennui. Ce n’était pas mon cas : je me suis investie à 100% dans ce drama, vivant chaque émotion ressentie par les personnages, vivant leur histoire comme si c’était la mienne. La romance m’a emportée, bien plus que je ne l’aurais cru au départ : pour moi, Encounter a été sans conteste LA romance de l’année.


…Beaucoup…

Pour moi, le « must-see » de l’année, c’est One Spring Night. Avant tout, impossible de ne pas reconnaître la patte des réalisateurs de Something In The Rain : même finesse d’écriture, même maturité des sujets, même ambiance mi-légère mi-pesante, même style de bande-son et même acteur principal ^^ Mon ressenti ressemble beaucoup à Something In The Rain : des choses très positives, des choses très agaçantes, même si à mon sens One Spring Night m’a paru beaucoup plus régulier, réussissant à garder la même dynamique tout au long de ses 16 épisodes (là où Something In The Rain était très inégal : génialissime sur la première moitié, beaucoup plus pesant sur sa seconde moitié).

J’ai trouvé la romance passionnante et très bien écrite : avec un tel scénario – un couple principal qui se construit sur la tromperie – on aurait facilement pu tomber dans quelque chose de très pesant – un bon makjang à la coréenne – mais l’écriture a cette maturité et cette subtilité qui font que ça passe tout seul. La manière dont se construit la romance est d’une justesse rare (on n’en fait jamais trop), hyper réaliste et très bien jouée – Han Ji-Min et Jung Hae-In sont tous les deux formidables. Certains reprocheront au drama sa dynamique relativement lente – le scénario prend son temps pour explorer chaque phase, de la construction à l’acceptation – en tout cas je n’ai jamais été gênée par le rythme du drama et je suis restée très investie de bout en bout. En revanche, je défie qui que ce soit de ne pas avoir les oreilles qui sifflent pendant tout le drama – ou comment traumatiser les spectateurs en passant les mêmes musiques en boucle toutes les 3 minutes ^^


…Un peu…

Cela faisait un certain temps que je n’avais pas lancé de sageuk (le dernier en date étant Seven Day Queen en 2017) et Rookie Historian Goo Hae-Ryung, dans le style sageuk / fusion / fiction, était une bouffée d’air frais alliant légèreté et romance avec une intrigue politique en fond de tableau. Si les magouilles politiques me sont rapidement passées au-dessus, je retiens surtout les personnages féminins : elles sont toutes fantastiques dans ce drama, à commencer par Shin Se-Kyung qui est vraiment super. A côté, le rôle masculin principal Cha Eun-Woo est hyper fade – je ne sais pas si ça vient de l’acteur ou du personnage, probablement un mélange des deux – mais la romance reste très mignonne. Je retiens également les excellents personnages secondaires (je suis toujours aussi fan de Park Ki Woong), la belle force de caractère des personnages féminins mais aussi les enjeux forts pour lesquels les personnages se battent : la place et l’indépendance des femmes dans la société (sujet a priori inimaginable pour une telle époque), l’ouverture et l’acceptation des pratiques occidentales (entre la médecine occidentale et le français Jean-Baptiste Barthélémy haha ^^) ou encore l’acceptation de religions différentes (le début du catholicisme)… Des enjeux forts et des combats étonnamment modernes – trop ? – par rapport à l’époque dans laquelle se déroule le drama.


…Beaucoup…

Put Your Head On My Shoulder, seul drama chinois que j’ai vu en 2019, était un régal. Une petite bouffée de fraîcheur que j’ai trouvée particulièrement réussie pour sa manière naturelle et réaliste de faire interagir ses personnages. Rien d’extrêmement original dans son scénario : une cohabitation forcée, une romance qui se développe de manière assez classique… mais quand c’est aussi bien fait, c’est juste un plaisir. Typiquement le genre de drama que j’adore marathoner compulsivement – addiction totale – et dont je ressors avec une entière satisfaction.


…Un peu…

Dans l’ensemble, j’ai bien aimé Extraordinary You : au début c’était surtout pour son scénario – original, intriguant et super fun – puis quand le scénario a commencé à devenir trop compliqué (je crois que je n’ai toujours pas compris le pourquoi du comment, en fait j’ai arrêté d’essayer de comprendre), heureusement, la romance était déjà suffisamment solide pour rattraper le tout. Si je devais résumer Extraordinary You en quelques mots : fun, mignon et frais. Un bon drama feel-good qui, malgré les méandres dans lesquels le scénario se perd, arrive à garder le cap jusqu’au bout grâce à sa jolie romance et ses personnages fort sympathiques. Malgré des axes ultra-répétitifs (notamment sur les épisodes finaux) et une héroïne un peu casse-pieds, j’ai vraiment aimé la romance, les personnages (y compris les plus secondaires, ils étaient tous supers) et la manière dont les pièces du puzzle s’imbriquent.

Her Private Life est également un drama à classer dans la catégorie feel-good : j’ai passé un super moment devant, puis dès que le drama s’est achevé, il est sorti instantanément de ma mémoire. Je me souviens d’une romance très jolie – hyper classique mais portée par un couple principal plein d’alchimie -, d’une histoire de fan-girl / stalking assez drôle et de Park Min-Young qui avait franchement exactement le même rôle, la même coupe de cheveux et la même garde-robe que dans son précédent drama What’s Wrong With Secretary Kim, où je l’avais justement trouvée trop poupée-esque (un peu déçue de ce côté-là). Je me souviens également que le drama avait un bon rythme en général – même si les deux derniers épisodes m’ont paru de trop, avec une histoire d’enfance un peu fatigante dont on aurait facilement pu se passer. En bref : une jolie comédie romantique sans conséquences, mais qui a de bons atouts pour faire passer un excellent moment de fun devant l’écran.


…Pas assez !

Memories of the Alhambra (épisode 3/16) est typiquement un drama qui a pâti de mon manque de temps, sinon je l’aurais probablement poursuivi. C’est que je ne pouvais pas passer à côté : entre le super casting et toute la hype autour, j’étais plus qu’enthousiaste… même si au bout de 3 épisodes, je n’avais pas accroché tant que ça malgré le scénario original (je suis très intriguée par le parallèle entre jeu et réalité). Dans une période qui était assez chargée pour moi, je n’ai jamais pris le temps de poursuivre. Par la suite, les avis assez décevants que j’en ai lu sur la suite / la fin m’ont ôté toute motivation à continuer le drama. Je le laisse en pause – à durée indéterminée – mais je m’y remettrai peut-être un jour, il fait partie de ces quelques dramas sur lesquels je n’arrive pas à faire une croix définitive.

Dans une période où j’avais envie d’une rom-com sans prise de tête, j’ai lancé Clean With Passion For Now (épisode 6/16)… et finalement j’ai arrêté car je n’ai pas du tout accroché à la romance. J’aime beaucoup Kim Yoo-Jung et je trouve que ce type de rôle lui va bien, en revanche je trouve que Yoon Kyun-Sang n’est définitivement pas taillé pour ce type de personnage (sa fabuleuse prestation dans Pinocchio restera à jamais ancrée dans ma mémoire). Je n’ai rien contre les rom-com classiques – au contraire, c’est plutôt mon style de prédilection – mais je trouve les interactions trop prévisibles et un peu niaises, tandis que les rebondissements ont l’air tout droit sortis d’un shojo-manga des années 2000 (après tout c’est effectivement tiré d’un webcomic) : j’aurais voulu qu’il y ait un aspect moins enfantin et prévisible dans l’écriture.

J’ai également lancé Angel’s Last Mission : Love (épisode 8/32), et malgré le fait que j’adore Shin Hye-Sun, mon blocage vis-à-vis de L – il est mignon mais complètement stoïque – fait que ça ruine tout mon intérêt pour les scènes de romance. Tant pis, il y avait des choses positives dans le drama mais j’aurais probablement mieux accroché avec un meilleur acteur principal.


EN BREF

Le drama de l’année Hotel Del Luna

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Vers l’infini et au-delà

La romance de l’année Encounter / Boyfriend

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De Cuba à Séoul

Le drama feel-good de l’année Put Your Head On My Shoulder

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Put your head on my shoulder… ou pas

Prix spécial de la bande-son traumatisante One Spring Night

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Ne dis rien et bouche-toi les oreilles
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Les Rattrapages 2020 – Meow, The Secret Boy / Crash Landing On You / The World Of The Married

PUBLIÉ PAR ASIANDRAMAS

Bonjour à tous !

Pour les dramavores, le confinement a du bon : en tout cas, il me permet de rattraper des dramas massivement… et le fait d’en regarder me donne envie d’écrire ^^

Cela me permet aussi d’apprécier des dramas un peu plus « facultatifs » (Meow, The Secret Boy est le parfait exemple d’un drama que je n’aurais jamais lancé / poursuivi dans une période plus chargée), permettant d’équilibrer avec des dramas beaucoup plus lourds (addiction du moment : The World Of The Married).

Voici en attendant un deuxième article dédié aux rattrapages et visionnages en cours de quelques dramas coréens 2020.


Je t’aime… bien…

Welcome / Meow, The Secret Boy

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Voilà un drama complètement délaissé par les ratings et boudé par les spectateurs… et je trouve ça très dommage ^^ Le point positif, c’est que le non-succès du drama a contribué à réduire le nombre d’épisodes (passant de 16 à 12), et tant mieux. J’ai bien apprécié ce drama dans l’ensemble et 4 heures supplémentaires auraient facilement pu tout gâcher – même si du coup avec le raccourcissement, la manière dont les sujets du dramas se résolvent est un peu naze.

Première condition : ne prenons pas trop au sérieux l’aspect fantastique du scénario – on est, après tout, devant un drama où un chat se transforme en humain ^^ Il me fait le même effet que I’m Not A Robot : un scénario et des twists un peu WTF, à regarder avec le cerveau débranché… mais c’est un raz-de-marée de feel-good et de bonnes ondes qui se dégage de ce drama, sans oublier un humour franchement sympa.

A la différence de I’m Not A Robot – où la romance était tellement rayonnante qu’elle couvrait tout le WTF du scénario et des rebondissements – Meow, The Secret Boy trouve sa force non pas dans son couple principal -qui reste relativement bizarre- mais dans tout ce qui gravite autour de ce couple : l’évolution individuelle des personnages, les relations qui se tissent entre chacun d’eux, l’aspect chaleureux et divertissant qui se dégage du drama.

J’aime beaucoup l’héroïne : un vrai rayon de soleil qui, tout en ayant le cœur sur la main, a une véritable capacité à se prendre en main et grandir à chaque épreuve. C’est rare d’avoir une héroïne profondément gentille, honnête avec elle-même et avec les autres, et qui ne tombe pas dans la niaiserie.

Et puis… enfin un rôle qui va bien à L : un chat. Un chat complètement inoffensif, ultra limité sur le plan émotionnel et expressions faciales, qui se contente d’être adorablement mignon… et qui est la source de quelques scènes bien drôles (l’aquarium du supermarché !) ^^ Lui aussi bénéficie d’une belle évolution : pas tant dans le jeu d’acteur de L mais dans le développement psychologique du personnage : au fil des épisodes, j’étais de plus en plus impressionnée par sa capacité à comprendre l’héroïne et à prendre les bonnes décisions avec une maturité inattendue.

Le drama a, en effet, une belle capacité à faire grandir ses personnages : le second rôle masculin est un excellent exemple d’une évolution progressive, cohérente et pour le meilleur, autant sur le plan individuel que sur ses relations avec les autres. Je le détestais au début, mais je crois qu’il a fini par devenir mon personnage favori. Je suis surtout trop fan de la relation qui se développe entre lui et Hong Jo (format humain), pour moi c’est vraiment le meilleur axe du drama et une source d’humour fantastique !

Idem pour le second rôle féminin : Ji-Eun est franchement géniale. J’adore son évolution individuelle et la façon dont elle s’émancipe progressivement avec la construction de sa relation avec Doo-Shik – et l’adorable girl-power qui se crée entre Ji-Eun et l’héroïne est fantastique.

Je suis moins convaincue par le couple principal. J’aime beaucoup tout ce qui gravite autour d’eux, mais pour autant la romance en elle-même ne m’a pas trop intéressée : je crois que 1/ le jeu limité de L y est pour beaucoup et puis 2/ même avec le cerveau en mode off, on parle quand même d’une romance avec… un chat ^^’ Je n’avais pas trop d’idée sur où le scénario voulait aller… et j’avoue être trop indifférente à cette romance pour analyser si le dénouement m’a plu ou non.

En bref : du feel-good à gogo, beaucoup d’humour, une belle évolution des personnages avec des relations qui se construisent de manière formidable. Et un petit chat qui rend vraiment gaga (vous allez voir : difficile de résister à cette bouille… Si vous êtes très chats, vous allez craquer), le plus drôle, c’est qu’il est plutôt bon acteur ce chat ^^ Un drama vraiment inoffensif… mais qui se révèle être bien plus sympa que je ne l’aurais imaginé.


…Passionnément…

Crash Landing On You

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Sans grande surprise, Crash Landing On You a été pour moi à la hauteur de toute la hype qu’il a provoquée. Un drama qui a mis la barre très haut et a démarré l’année 2020 en beauté. Si je devais prendre l’image de la cuisine : des ingrédients de la meilleure qualité possible, une recette parfaite – certes assez classique, dans la manière de mélanger et répartir les ingrédients, mais tout est bien dosé – et forcément le résultat est un délice dont j’ai savouré chaque bouchée. J’ai suivi tout le drama pendant sa diffusion : l’impatience est un indicateur parlant et je me suis jetée sur les nouveaux épisodes chaque semaine.

J’ai beaucoup aimé le fait que Crash Landing On You soit un mélange exhaustif de tous les genres : de la romance, de l’action, de la comédie,… du pur divertissement, porté par un casting génial et un scénario intéressant (certes, un peu loufoque selon les axes, mais en même temps vu le thème Nord/Sud, ça ne pouvait pas être trop réaliste). J’ai été autant passionnée par l’intrigue que par la romance : superbe alchimie entre Son Ye Jin et Hyun Bin ! J’ai trouvé cette romance magique. Clichée, certes, mais elle a réussi là où d’autres échouent très souvent : elle m’a faite rêver et m’a mis des étoiles plein les yeux.

Les personnages secondaires étaient aussi très réussis : la « garde rapprochée » du héros m’a faite rire comme pas possible, le développement du couple secondaire m’a également beaucoup plu. J’ai vraiment peu de choses à reprocher au drama, si ce n’est des ficelles trop répétitives du côté des antagonistes, mais j’ai trouvé le reste largement assez génial pour compenser.

Pour moi, ce drama a été un régal sur tous les plans : pas de faux pas, et une passion de A à Z. Je recommande les yeux fermés (ou plutôt : bien ouverts sur Hyun Bin !)


…Passionnément (c’est grave docteur ?)…

The World Of The Married (12/16)

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…ou l’art de se rendre schizo. Ce drama est fascinant : horriblement malsain et difficile à digérer, mais vraiment fascinant. J’ai hésité longtemps avant de me lancer : le thème du drama – l’adultère et toutes les conséquences qui en découlent – me met extrêmement mal à l’aise et j’anticipais déjà toutes les émotions qui allaient déferler dans ma tête : choc, tension, stupéfaction, angoisse, haine… Même si je m’y suis mentalement préparée, il n’empêche que je ressens chacune de ces émotions puissance mille. Et c’est ça la force du drama : raconter cette histoire de manière à ce que les spectateurs vivent tout de l’intérieur, dans la peau de l’héroïne, et ressentir chacune de ses émotions et crier vengeance avec elle. Et tout ça avec beaucoup de subtilité.

The World Of The Married est un portrait saisissant de la société coréenne sur les sujets tels que le mariage, l’adultère, le divorce et les préjugés / combats que peuvent mener une femme seule ou divorcée. Les mentalités et morales dépeintes dans ce drama sont frappantes de noirceur et de réalisme. Je ressors de chaque épisode avec des pensées contradictoires et un paquet de morales à méditer… ou à accepter, tout simplement, même si certaines sont révoltantes.

Avec le portrait que j’en fais, ça vous donne peut-être envie de fuir, le plus loin possible. Mais là est toute la magie de ce drama : malgré la lourdeur émotionnelle, malgré la dureté du scénario, ce drama est un plaisir à regarder. Les épisodes durent presque 1h30, pourtant je ne vois pas le temps passer. Je me surprends régulièrement à être en apnée à chaque moment intense – autant vous dire que je ne respire pas beaucoup devant ce drama haha. Les sujets abordés sont difficiles et ça pèse sur le mental, mais je suis scotchée à mon écran : j’attends mes deux épisodes hebdomadaires comme une folle impatiente. Quand je vous dis que ce drama rend schizo ^^

En bref : un drama qui n’est pas facile à regarder mais un vrai must-see, pour l’intelligence de son scénario, la finesse de son écriture et l’époustouflante prestation des acteurs (Kim Hee Ae est majestueuse). Il faut avoir le cœur bien accroché mais le jeu en vaut la chandelle. Espérons maintenant que les 4 épisodes restants maintiennent le niveau des précédents – mais je ne me fais pas trop de souci là-dessus.


ET VOUS, QUELS SONT VOS DERNIERS VISIONNAGES ?
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Les Rattrapages 2020 – Romantic Doctor, Teacher Kim 2 / I’ll Find You On a Beautiful Day / Itaewon Class / Chocolate

PUBLIÉ PAR ASIANDRAMAS

Bonjour à tous ! Comment allez-vous ? ^^

Quel choc de voir que le dernier article date d’il y a presque 2 ans ! Le temps passe tellement vite, et j’ai l’impression que ça ne faisait pas si longtemps depuis la dernière fois que j’ai publié par ici… et pourtant !

Les articles se font rares, le rythme de visionnage de dramas s’est aussi bien ralenti ces dernières années… mais la passion est toujours là et avec le confinement, je me suis dit que c’était l’occasion de rattraper un peu de retard dans les dramas, mais aussi dans les articles.

Voici donc un article Rattrapages qui couvre quelques dramas 2020 que j’ai eu l’occasion de voir en ce début d’année.


Je t’aime… passionnément…

Romantic Doctor, Teacher Kim 2

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J’avais vraiment envie de voir la saison 2, alors pour faire les choses dans le bon ordre, j’ai d’abord lancé la saison 1… Quelques jours plus tard, après un marathon intensif qui était un véritable régal (cf. article de Nikilann, dont je partage l’avis au mot près), me voilà à enchaîner sur la saison 2 dans la foulée.

Honnêtement, je ne saurais pas dire quelle saison j’ai préféré : la seule chose que je peux dire, c’est que j’ai autant adoré l’une que l’autre. Ce drama est un vrai régal : pas un seul temps mort, des personnages forts et incroyablement attachants. Tout comme la saison 1, j’ai apprécié que l’aspect médical ne soit pas là pour en mettre plein la vue, mais vraiment pour faire évoluer les protagonistes au travers de patients leur permettant de grandir et construire leurs valeurs et convictions. Et tout comme la première saison, la force de ce drama, ce sont ses personnages. En plus du personnel hospitalier de Doldam que l’on retrouve avec joie, les nouveaux protagonistes sont fantastiques : je ne pensais pas pouvoir digérer aussi facilement l’absence de Yoo Yeon-Suk et Seo Hyun-Jin, et pourtant on s’attache si rapidement aux nouveaux personnages qu’on en oublie facilement le reste.

J’ai aussi apprécié que, contrairement à la saison 1, l’antagoniste est un personnage plus intéressant et plus nuancé (par rapport au profil du méchant classique « je suis le méchant donc je veux vous nuire par tous les moyens possibles ») et l’aspect « magouilles politiques au sein de l’hôpital » s’en retrouve nettement diminué, ce qui n’est pas plus mal.

Et s’il y a une chose qui est aussi réussie dans la saison 1 que dans la saison 2, c’est bien les personnages. C’est dingue comme on s’attache à chacun des personnages, les principaux comme les secondaires. C’est fabuleux comme les relations qui se créent sont touchantes. Le couple principal était juste génial et puis je n’y peux rien, j’ai juste un crush énorme pour ces deux acteurs (Lee Sung-Kyung depuis Weightlifting Fairy Kim Bok Joo, et Ahn Hyo-Seop depuis Thirty But Seventeen), alors les deux ensemble, ça fait des étincelles. Sans oublier évidemment l’incroyable Teacher Kim, fidèle à lui-même et toujours aussi fantastique.

En bref : comme le dit Nikilann, si les dramas médicaux ne sont pas votre tasse de thé… il n’est pas trop tard pour changer d’avis ! (Il n’est pas forcément nécessaire d’avoir vu la saison 1 pour regarder la saison 2, néanmoins je recommande vivement de le faire au risque de passer à côté de nombreux clins d’oeil ^^)


…Beaucoup…

I’ll Find You On A Beautiful Day

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Ce drama est comparable à une bonne tasse de chocolat chaud que l’on savoure sous un plaid, tandis que l’on regarde la neige tomber par la fenêtre : un drama qui réchauffe le cœur et qui fait du bien à l’esprit.

J’avoue avoir lancé ce drama à reculons : le casting m’attirait mais les nombreux échos un peu moyens, notamment sur le rythme lent du drama m’ont beaucoup faite hésiter avant de me lancer. Je ne regrette pas mon choix : je suis rapidement tombée sous le charme et j’ai été conquise par le ton doux-amer et l’ambiance mélancolique qui se dégage du drama. L’histoire prend un peu de temps à s’installer (les premiers épisodes ne sont pas forcément les plus engageants) mais une fois investie, j’ai englouti les épisodes comme des petits pains.

Il s’agit d’un drama qui, sans être addictif ni particulièrement rythmé, a ce petit quelque chose de profondément humain, touchant et juste. Des émotions et des leçons de vie disséminées par-ci par-là, qu’on retient, qu’on inscrit dans notre esprit, qui nous font méditer et réfléchir. Un drama qui n’hésite pas à s’attarder sur les émotions et états d’esprit de ses protagonistes, à les exploiter sous tous les angles de façon à traiter les choses de la manière la plus sensible et la plus juste qui soit. Un drama qui parle de solitude, de pardon, de combats. De ce que la vie peut faire endurer à certains et comment y faire face.

Avec une écriture subtile et très juste, on suit une histoire remplie d’émotions, de question intelligentes et de réflexions. Le drama prend grand soin de creuser ses personnages et exploiter chacune de leurs facettes, les bonnes comme les moins bonnes. Les personnages sonnent juste et l’écriture n’oublie pas d’équilibrer les aspects plus sombres du drama avec un environnement qui réchauffe le cœur et donne le sourire : ce book-club est un vrai rayon de soleil qui vient alléger le poids qui pèse sur chacun des personnages (Lim Hwi est fantastique : elle mériterait qu’on regarde le drama juste pour elle). J’apprécie aussi le fait que la romance ne soit pas au centre de tout. Le drama prend le temps qu’il faut pour lever le voile sur les blessures du passé : les histoires de famille d’Eun Seop sont traitées avec une sensibilité rare, tandis que l’histoire poignante d’Auntie démontre encore une fois la capacité du drama à mettre l’émotion là où il le faut.

En bref : je ne pensais pas l’aimer autant mais force est de constater que I’ll Find You On A Beautiful Day s’est, sans crier gare, frayé un passage direct jusqu’à mon petit cœur. Maintenant que je l’ai terminé, il devient une très belle histoire à laquelle je repense avec mélancolie, et une aventure que je n’oublierai pas !


…Bien…

Itaewon Class

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Une véritable addiction, dès le premier épisode. Je crois que ça faisait longtemps qu’un drama ne m’avait pas captivée à ce point dès le début : les deux premiers épisodes m’ont faite vivre des montagnes russes d’émotions et je n’exagère pas : j’ai sangloté à ne plus pouvoir m’arrêter devant mon écran ^^’ C’est comme ça que je me suis retrouvée à engloutir les épisodes les uns après les autres avec une addiction maladive, le sang bouillonnant d’excitation et d’adrénaline.

C’est pourquoi la déception qui a suivi me laisse un goût amer : la première moitié du drama m’avait tellement enchantée, c’est donc avec une déception d’autant plus grande que j’ai commencé à déchanter (je crois que c’est aux alentours de l’épisode 10 que mon intérêt a commencé à dégringoler en flèche). J’ai particulièrement été refroidie par la tournure du scénario à partir [SPOILER] du revirement de Geun Soo (revirement que j’ai trouvé très extrême et mal justifié) [FIN SPOILER] et aussi à partir du moment où le plot est devenu trop axé « business » avec un focus excessif sur la romance -à vrai dire, je l’ai trouvé un peu forcée cette romance. Grosso modo, j’ai eu du mal à digérer [SPOILER] tout ce qui se déroule en 2020. [FIN SPOILER]

Pourtant, j’ai adoré ces personnages et cette histoire. Quel délice de suivre cette vengeance, conduite avec autant force et conviction, sans jamais manquer de tendresse et d’émotions. Le gang « Itaewon Class » était fabuleux, à commencer par son leader : Park Seo-Joon joue sans conteste le rôle de sa vie : je n’ai pas de mot pour décrire à quel point il est impressionnant. J’ai été constamment submergée par un flot d’émotions mélangeant admiration, adrénaline, tendresse, larmes (combien de litres de larmes il m’a tirée dans les premiers épisodes !). L’héroïne est également haute en couleur : elle est badass, elle n’a pas froid aux yeux, elle est tout ce qu’on attend d’une héroïne digne de ce nom : je suis trop fan de ce personnage et Kim Da-Mi était juste super. Mais je crois que malgré tout l’amour que je porte à l’héroïne, mon girl-crush n’a jamais quitté Soo Ah, ce second rôle féminin que j’ai trouvé extraordinaire. C’est peut-être aussi pour ça que je suis restée un peu mitigée par la romance : j’avais l’impression que le scénario cherchait à tout prix à forcer la romance « parce qu’il le faut », alors que le scénario n’en avait pas nécessairement besoin -la vengeance était un axe amplement suffisant pour porter le drama.

En bref : j’ai été déçue, mais c’est parce que la première moitié était tellement géniale que ma déception en a été d’autant plus grande. Malgré mon désintérêt croissant sur le dernier quart du drama, Itaewon Class n’en reste pas moins un drama que j’ai aimé suivre. Et puis rien que pour l’exceptionnelle première moitié du drama, l’aventure vaut le coup d’être vécue : j’en ai encore des frissons quand j’entends les premières notes de la chanson « Someday, The Boy » de Kim Feel.


…Pas assez…

Chocolate (8/16)

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J’étais vraiment pleine de bonne volonté, prête à aller jusqu’au bout… mais j’avoue qu’à mi-chemin, j’abandonne. C’est dommage car le casting est génial, et le début m’avait vraiment plu : à une ambiance mélancolique très réussie s’ajoute un univers partagé entre le médical et le culinaire, un combo très réussi côté réalisation. Mais à partir du moment où les deux protagonistes se retrouvent à travailler dans le même hospice, chaque épisode m’a semblé plus long que le précédent.

Qu’est-ce qui a foiré dans ce drama ? Un mauvais cumul entre un scénario ultra répétitif et une exécution maladroite, qui fait que les scènes se suivent sans aucune fluidité. J’ai notamment été gênée par la constante alternance entre des enchaînements d’événements qui arrivent à mille à l’heure versus des scènes interminables et ennuyeuses au sein de l’hospice. Il y a également un focus trop important sur les histoires des patients -même si certaines sont émouvantes- mais à force de s’attarder sur les patients, on perd le fil de la romance qui tourne en rond un peu plus à chaque épisode.

Dommage car le drama a des points positifs, à commencer par son trio de protagonistes : c’est toujours un plaisir de retrouver Ha Ji-Won (peu importe la qualité du drama), complétée par Yoon Kye-Sang et Jang Seung-Jo. Des personnages qui ont tellement à offrir… mais malheureusement mal exploités.

Je suis particulièrement sous le charme de l’axe culinaire du drama. Combinée avec les différents « cas hospitaliers », je suis fan de la manière dont l’héroïne se sert de la cuisine pour apaiser les cœurs et rendre hommage à chacun des patients. Le drama bénéficie également d’une très belle réalisation : une ambiance mélancolique que j’adore, de très belles images et une jolie bande-son.

En bref : j’ai toujours aimé la scénariste Lee Kyung Hee (Uncontrollably Fond, Nice Guy) qui a une capacité unique à créer des très beaux univers et donner une beauté particulière à ses dramas… mais le scénario a quand même très souvent tendance à planter… une fois de plus !


ET VOUS, QUELS SONT VOS DERNIERS VISIONNAGES ?
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Les Rattrapages 2018 – I’m Not A Robot / My Golden Life / What’s Wrong With Secretary Kim / The Great Seducer

Publié par Asiandramas

Comme promis, voici la suite des rattrapages 2018 ! Avec ça, j’ai à peu près fait le tour des visionnages des 8 derniers mois ^^


I’m Not A Robot

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7/10

I’m Not A Robot est un feel-good drama dans toute sa splendeur. Le genre de drama à regarder avec le cerveau déconnecté, en faisant abstraction de toute logique et tout bon sens parce que :

  • le plot est absurde,
  • les twists sont ridicules,
  • aucune situation n’est vraiment crédible,
  • et par-dessus le marché, le drama se prend quand même un poil au sérieux avec des complots d’entreprise à dormir debout.

Et pourtant, c’est un vrai plaisir à regarder. Malgré toute l’absurdité des situations, le drama a une légèreté et un humour, combiné à quelque chose d’extrêmement chaleureux, qui font qu’on oublie rapidement les incohérences et on s’attache aux personnages.

En même temps, le drama est porté par un couple principal formidable : Yoo Seung-Ho et Chae Soo-Bin ont réussi à créer une romance adorable et touchante. La romance m’a faite rire, sourire, stresser, pleurer, elle m’a donné envie d’avoir moi-aussi un parapluie transformable ^^ Yoo Seung-Ho est impressionnant : même dans un drama aussi limité d’un point de vue scénario, on ne peut que rester bouche bée devant son jeu d’acteur exceptionnel. Chapeau bas.

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Talkin’ about me ?

Finalement, ce qui partait comme un drama « juste pour le fun » est devenu un drama que j’attendais avec impatience chaque semaine. La romance est adorable, du début jusqu’à la fin. Malgré l’inconsistance du scénario, l’écriture des personnages n’en reste pas moins réussie et ils sont portés par des acteurs excellents. Quelques hauts et bas selon les épisodes (les magouilles d’entreprise m’ont particulièrement ennuyée) mais la romance a toujours réussi à me tenir en haleine, aussi bien que l’atmosphère chaleureuse qui se dégage de tous les personnages. Bref, un drama qui se regarde bien et qui s’oublie vite.


My Golden Life

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7/10

Ou le drama qui m’a rendue bipolaire. Du très bon, du bon, du mauvais, du très mauvais… J’ai passé tout le drama avec des pics d’amour succédant à des pics de colère.

Si les scènes des deux protagonistes m’ont vraiment plu (avec un énorme faible pour tout ce qui concerne l’héroïne Ji-An), tout le reste m’a pas mal ennuyée et ça atteignait des sommets d’énervement quand il s’agissait des parents, à savoir la mère de Ji-An (mais qu’on la mette en prison, c’est pas possible !) et les parents de Do-Kyung (étranglez les tous). Pour ce qui des personnages secondaires (les frères / soeurs, les romances annexes, etc.), j’alternais entre indifférence et ennui vis-à-vis de leurs histoires.

A part la dimension familiale horriblement frustrante, tout ce qui concerne nos deux héros m’a enchantée. J’étais mitigée sur le héros Do-Kyung sur les premiers épisodes. Park Shi-Hoo fait son grand retour sur la chaîne publique après un houleux scandale, et on sent qu’il n’est pas à l’aise, on sent qu’il est complètement figé et qu’il en fait des tonnes pour rendre son personnage sympathique et fluffy. Heureusement, il reprend progressivement ses aises et au fil des épisodes, il retrouve vraiment son assurance et son charisme d’antan. Ouf !

A vrai dire, je suis restée mitigée face aux premiers épisodes : à des secrets de naissance se succèdent des comportements qui défient toute éthique, des motivations qui se justifient mal (le tout sans que ça n’ait l’air de choquer personne), et le couple principal ne se connait pas encore suffisamment pour que leurs interactions soient intéressantes. Il m’a fallu environ 10 épisodes pour vraiment accrocher. Mais du coup, c’est parti dans l’autre extrême : par la suite, je me suis retrouvé prise par une espèce d’addiction pour ce drama que j’ai du mal à expliquer, au point de me jeter religieusement sur chaque nouvel épisode tous les lundi-mardi ^^ Soudainement, me voilà étrangement investie dans cette histoire, même si je me suis demandée parfois pourquoi. Tout au long des épisodes, certains twists de scénario et choix faits par les personnages m’ont scandalisée à un point inimaginable ; et pourtant l’attrait du couple principal m’a toujours tenue scotchée à ce drama.

Ce n’est pas tant l’aspect romantique en lui-même qui m’a charmée dans cette relation ; c’est la complicité qui se construit entre Ji-An et Do-Kyung que j’ai trouvée superbe. A la fois quand ils habitent sous le même toit, à la fois après, quand Do-Kyung fait son possible pour rester auprès de Ji-An, je trouve que ces deux personnages ont toujours une connexion très particulière qui les lie l’un à l’autre, sans forcément avoir besoin d’être trop démonstratifs -car finalement, on reste relativement peu démonstratif dans cette romance et dans ce drama en général.

My Golden Life est un drama que je suis contente d’avoir suivi. Avec un format familial de 52 épisodes, l’attachement que l’on ressent est forcément beaucoup plus fort que d’habitude. Alors malgré tout ce que je peux lui reprocher, malgré tous les pics d’énervement qu’il m’a faite vivre, il n’en reste pas moins un drama que j’ai suivi avec une indéniable passion au fil des semaines. Je suis ravie de retrouver Park Shi-Hoo qui n’a rien perdu de son charisme d’avant ❤ Et je suis contente que ce drama ait eu un tel succès en termes de ratings. En bref, si vous êtes férus de dramas familiaux, je ne peux que vous recommander d’y jeter un oeil. Mais en sachant dans quoi vous vous lancez !


What’s Wrong With Secretary Kim ?

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6,5/10

De manière assez surprenante, mon bilan global n’est pas aussi positif que je ne l’aurais imaginé. En tout cas, quand j’ai lancé le drama, il partait pour être un vrai coup de coeur. La première moitié m’a rendue complètement addict : le genre d’addiction complètement insensée et incontrôlable, qui est à la fois une torture et un délice ^^

Ce qui fait défaut au drama – de mon point de vue – c’est l’absence de scénario en dehors de la romance. Alors oui, la romance est géniale. Elle contourne les clichés habituels, elle surprend par son originalité, sa façon hyper drôle et directe de se construire. On reproche trop souvent aux comédies romantiques de multiplier les intrigues, les obstacles, les rivaux, avec pour unique objectif de combler le scénario. Ici, vous ne trouverez rien de tout cela : vous voulez une romance ? On vous donne une romance, 100% de romance pendant 16 épisodes. Effectivement, on ne se perd pas au milieu de fioritures et prises de têtes inutiles et c’est hyper rafraîchissant. En revanche, l’absence de matière fait que la seconde moitié m’a parue un peu longue – à vrai dire j’ai même eu un peu de mal à aller jusqu’au bout.

Disons que j’ai trouvé peu intéressant certains axes répétitifs – je pense notamment au kidnapping d’enfance que l’on se traîne tout au long du drama, ou encore au second rôle masculin qui n’apporte pas grand chose. Heureusement, quelques axes secondaires apportent un peu de fraîcheur : j’ai suivi avec grand plaisir les petites histoires hilarantes des collègues de travail : Miss Bong était trop drôle (my hero !), tandis que la nouvelle secrétaire Kim était adorable avec son voisin d’immeuble.

Et la romance en elle-même, bien que géniale – et tellement addictive au début – devient un poil répétitive au fil des épisodes. Je suis un peu déçue par Park Min-Young : j’ai eu l’impression que ses expressions ici se limitaient à alterner un grand sourire avec une expression choquée. En même temps, elle a toujours été génialissime dans ses précédents rôles (Seven Day Queen, Healer) alors forcément, j’en attendais probablement trop. Park Seo-Joon, de son côté, était très bien. Sans jouer le rôle de sa vie, il est ici attachant, maladroit, et complètement hilarant dans son narcissisme, c’est un régal.

En bref, j’ai quand même passé un très bon moment devant le drama. La romance est jolie, le couple principal a une alchimie dingue – heureusement, car c’est l’unique élément qui permet au drama de tenir debout. A regarder si vous cherchez une jolie rom-com estivale sans prise de tête, même si la seconde partie n’a pas le piquant de la première.


The Great Seducer / Tempted

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Episode 7/32 [Abandonné]

J’ai lancé ce drama car j’étais curieuse de voir une version drama des Liaisons dangereuses. J’ai trouvé le début assez intéressant : malgré une exécution désordonnée, il y avait du potentiel dans le trio de départ : riches, désabusés, abandonnés, ces trois jeunes m’ont de suite plu. Je suis notamment tombée sous le charme du second rôle féminin – d’une beauté et d’une prestance remarquable. Et puis, l’héroïne est arrivée. Et là, c’est le drame. J’ai fait des efforts mais au bout du 7ème épisode (de 30 minutes), j’abandonne. L’assiette cassée a eu raison de ma patience.

Je suis désespérée par l’héroïne : Joy est tellement fade, je ne comprends pas comment le drama peut rester crédible avec une héroïne pareille. Je suis également désespérée par le script qui veut que le héros tombe immédiatement sous son charme (quel charme ?) alors que le « jeu » est censé être le fil rouge de l’histoire. Désespérée par l’exécution d’ensemble qui est aux antipodes de la subtilité (il y a une manière un peu grossière de sortir les violons au moindre élément dramatique).

Mon seul regret, c’est le second rôle féminin : je suis fascinée par Moon Ga-Young. Elle est d’une élégance et d’un charisme fou, elle vole la vedette à tous les autres personnages – bon d’accord, ce n’est pas trop difficile vu la concurrence, mais elle a vraiment une classe dingue. Ouf, au moins, l’antagoniste est réussie.

En conclusion, j’attends le jour où Les liaisons dangereuses aura une version drama digne de ce nom !


Et vous, quels sont vos derniers visionnages ?
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Les Rattrapages 2018 – Just Between Lovers / Jugglers / Something In The Rain / Life On Mars / Wok Of Love

Publié par Asiandramas

Bonjour à tous ! Après une longue période creuse, je suis de retour en coup de vent ^^ Et je suis ravie de partager avec vous quelques visionnages de ces derniers mois.


Just Between Lovers

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9/10

Premier coup de coeur de l’année 2018. Just Between Lovers est d’une sobriété et d’une sensibilité rares, qui en font un drama assez différent de ce qu’on a l’habitude de voir. J’avais quelques réticences à lancer le drama au vu de son aspect tragico-dramatique, mais bien plus qu’un mélodrame, c’est vraiment une histoire humaine, pleine de sensibilité et de justesse que l’on découvre à travers deux personnages que la vie n’a pas épargnés. Et beaucoup plus qu’une ode aux larmes, je l’ai vécu comme un beau message d’espoir et de lumière dans un monde écorché et rempli d’injustices.

L’héroïne, Moon-Soo, est solaire. D’une simplicité et d’une modestie touchante, elle est une battante qui illumine le drama par son sourire et sa force de volonté. Une très belle découverte que Won Jin-Ah, que j’espère suivre de près. Lee Jun-Ho est également impressionnant dans le rôle de Gang-Doo. Je suis bluffée par la capacité des deux acteurs à laisser transparaître juste ce qu’il faut d’émotion, sans jamais en faire trop. Beaucoup d’émotions se passent de mots, et les acteurs font un travail formidable. La romance était splendide : une histoire d’amour douce-amère pleine de tendresse et de mélancolie qui m’a rendue ultra addict. L’écriture est très juste du début jusqu’à la fin – un petit bémol cependant sur le twist final, que j’aurais aimé être moins « facile ». Je félicite également la réalisation, à l’image du drama : sobre et élégante, toujours soignée avec des belles images et une bande-son superbe.

Just Between Lovers est donc mon premier coup de coeur de l’année et me laisse une impression de plus en plus forte au fil des mois après son visionnage. Pas forcément le drama le plus facile à regarder -si vous cherchez une rom-com estivale, passez votre chemin- mais c’est une aventure intense et humaine à vivre.


Jugglers

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7,5/10

Dans sa globalité, Jugglers est un office drama assez classique, conforme à ce que l’on en attend : une jolie romance, de la comédie, des personnages secondaires sympathiques, quelques obstacles d’ordre professionnels, quelques bâtons dans les roues de la romance, bref, rien que du classique. Un drama léger et romantique qui se regarde bien.

Mais je tiens à souligner cette belle surprise qui m’a particulièrement marquée : Jugglers se démarque beaucoup par sa romance. Conformément aux attentes vis-à-vis d’un tel drama, je voulais une jolie romance classique. Finalement j’ai eu une jolie romance pas si classique que ça, et même carrément géniale. Ce que j’ai trouvé fantastique, c’est la solidité du couple principal : face aux vents et marées, leur confiance mutuelle est inébranlable, le tout avec un réalisme et naturel déconcertant. J’appréhendais beaucoup les divers obstacles qu’allaient rencontrer le couple principal, et finalement j’ai été agréablement surprise par la fluidité de l’écriture, qui balaye d’un revers de main toute frustration ou malentendu qui auraient pu faire basculer le drama dans les pièges des rom-com classiques.

Alors merci Jugglers pour avoir su créer un couple principal aussi adorable (après tant d’années, je me rends compte que je suis toujours aussi fan de Daniel Choi). Les 16 épisodes se sont enfilés comme des petits pains et je garde un très bon souvenir du drama.


Something In The Rain / Pretty Noona Who Buys Me Food

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7/10

Addict. Ce drama m’a rendue complètement addict sur sa première moitié. J’en venais à actualiser les sites compulsivement pour me jeter dès la première heure sur chaque nouvel épisode ^^ C’est que la façon dont cette romance se construit est juste géniale. Je ne peux que faire honneur aux deux acteurs qui portent le drama : Son Ye-Jin et Jung Hae-In sont géniaux. Ils ont créé une romance à faire battre les coeurs, et je me remets à peine de leur alchimie incroyable. L’écriture de la romance, beaucoup plus mature et réaliste, est aussi un régal.

Dommage que la deuxième partie du drama se plante sur l’écriture. On va de frustration en frustration : on partait d’un couple hyper honnête et direct au début, puis on finit sur un couple qui ne communique plus, qui va d’incompréhension en incompréhension, le tout cumulé à des obstacles externes qui donnent envie de s’arracher les cheveux. Frustrant, à la fois pour les personnages, à la fois pour les spectateurs. Je suis également un peu déçue par l’aspect professionnel : [SPOILER] le sujet du harcèlement sexuel au travail était tellement intéressant, comment la conclusion peut-elle être aussi frustrante et peu aboutie ? (ceci dit, c’est malheureusement une forme de réalisme dans l’écriture, le non-aboutissement de cette lutte) [FIN SPOILER]

Mon bilan est donc un entre-deux : j’ai aimé passionnément, puis la passion est retombée. Something In The Rain n’en reste pas moins un drama qui m’a tenu accrochée à mon écran tout au long de ses 16 épisodes. Une maturité rare, une justesse et un réalisme frappant, qui en font un drama pas forcément excellent, mais en tout cas un must-see.


Life On Mars

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8,5/10

Je le termine à peine et c’est dingue à quel point je suis triste de quitter cet univers. Tout en étant un thriller / policier solide et passionnant, Life On Mars a su créer un univers dont le spectateur s’imprègne. De quitter cette bande de joyeux lurons et cette ambiance rétro 80’s m’a fait un vrai pincement au coeur.

Là où Life On Mars se distingue des autres dramas du même genre, c’est qu’il a beau être avant tout un drama policier drivé par ses enquêtes, il y a un véritable aspect chaleureux, convivial et humoristique qui conquiert autant le héros que les spectateurs. On passe tout le drama à se poser mille questions mais finalement, on se rend compte que ça n’a pas tant d’importance par rapport à l’émotion que l’on ressent face à ces personnages. Et si la fin peut être un peu frustrante -parce qu’elle nous laisse un éventail d’hypothèses à élucider soi-même- finalement, peu importe : c’est la meilleure conclusion que l’on aurait pu espérer.

Un vrai chapeau bas pour le casting : Jung Kyung-Ho prouve une fois de plus à quel point il est un acteur d’exception. Combiné à Park Sung-Woong et Go Ah-Sung… Que demander de plus ? Une aventure passionnante, et pas une seule fausse note de A à Z.


Wok Of Love / Greasy Melo

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9/10

Second coup de coeur de l’année. J’ai immédiatement reconnu la patte des scénaristes de Miss Korea. J’ai de suite reconnu cette capacité incroyable à créer des personnages forts, à les mettre sur le devant de la scène les uns après les autres tout en créant un noyau d’interactions qui fonctionne du tonnerre. J’admire cette façon de combiner un réalisme frappant dans un univers un brin léger et décalé, j’adore cette écriture et je suis sous le charme de ce drama.

Pourtant, on pourrait facilement être stoppé par les premiers épisodes : une multitude de personnages inconnus qui se succèdent, une façon étrangement perchée d’introduire l’histoire. L’entrée en matière est déstabilisante, et si elle peut être vue comme intrigante – comme cela a été dans mon cas – elle peut aussi décourager à lancer la suite. Mais la suite en vaut la chandelle.

Il est presque difficile de décrire ce qui fait de Greasy Melo un drama aussi particulier : des personnages géniaux ? Une écriture solide et mature ? Des interactions honnêtes ? Ce sont là des choses que l’on retrouve dans bon nombre de dramas, et pourtant Greasy Melo a quelque chose de très différent. Peut-être la force des personnages : l’héroïne Sae-Woo (wouah, quelle femme), le gangster Chil-Seong (wouah, Jang Hyuk)… En plus d’être bien écrits, il émane une vraie force de leurs personnalités, qui trouve leur source autant dans l’écriture que dans les acteurs. En contrepartie, le héros Seo Poong paraît plus fade que les autres, car il incarne un héros assez classique finalement (même si j’adore Lee Jun-Ho et j’ai adoré Seo Poong).

En bref, je suis conquise. Ce n’est pas tant la romance, ni la cuisine, ni la quête de revanche qui m’ont tenue scotchée devant les 38 épisodes (de 30 minutes). L’histoire était super, la romance était géniale, l’intrigue était bien ficelée, mais tout ceci est un socle solide permettant de savourer l’essentiel : tous ces personnages et leurs interactions, cette ambiance, cet humour, cette complicité incroyable qui se tisse entre tout le monde – les gangsters, le staff, la famille.

Je recommande ce drama les yeux fermés. Et gare aux envies folles de :

  • manger des jajangmyeon à l’infini (c’est une véritable torture ^^),
  • devenir un gangster pour avoir la classe :

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C’est tout pour aujourd’hui ! J’essaie de vous pondre prochainement une deuxième partie des rattrapages, avec au programme : I’m Not A Robot, My Golden Life, What’s Wrong With Secretary Kim.

Actuellement en cours de visionnage : Mr. Sunshine et Thirty But Seventeen.

Et vous, quels sont vos derniers visionnages ?
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Ode To Joy 欢乐颂

Publié par Asiandramas

L’histoire

La résidence Ode To Joy, idéalement située au coeur de la métropole de Shanghai, accueille en son 22ème étage une colocation de 3 femmes :

  • Sheng Mei (Jiang Xin), belle et indépendante, pleine d’assurance et de bons conseils,
  • Ying Ying (Yang Zi), enthousiaste et énergétique, naïve et rêveuse,
  • Ju Er (Qiao Xin), discrète, sérieuse et travailleuse.

Lorsque les deux appartements voisins se retrouvent soudainement occupés, elles font la connaissance de leurs 2 nouvelles voisines : d’un côté, An Di (Liu Tao), brillante femme d’affaires fraîchement débarquée des USA, au caractère froid et distant. De l’autre, Xiao Xiao (Wang Zi Wen), une jeune et riche héritière dont la principale occupation est de faire la fête.

Ces 5 femmes du 22ème étage que tout oppose vont pourtant apprendre à se connaître et se retrouver à affronter le quotidien ensemble.


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La fiche

Période de diffusion 18 avril – 9 mai 2016
Episodes 42 (40 min)
Genre Moderne, Romance
Saison 2 Ode To Joy 2 (2017)

Casting
Liu Tao as An Di
Jiang Xin as Fan Sheng Mei
Wang Zi Wen as Qu Xiao Xiao
Yang Zi as Qiu Ying Ying
Qiao Xin as Guan Ju Er


La note

7,5/10


L’avis

Ode To Joy, sur la lignée des dramas chinois modernes, se démarque par un aspect ultra réaliste et terre-à-terre qu’on trouve si peu dans les dramas coréens -forcément tous un minimum romancés (en même temps c’est le but). Et c’est ça qui fait sa force, parce qu’un drama qui sonne aussi juste fait un bien fou, une fois de temps en temps. Il ne révolutionne pas Dramaland parce que malgré tout, il y a mieux. Mais c’est une histoire qui mérite d’être vécue parce qu’elle est plus proche de nous que n’importe quel autre drama.

Pourquoi le drama sonne-t-il si juste ? Parce qu’il nous présente la vie, ses hauts, ses bas, de la manière la plus simple et banale qu’il soit. On pourrait être les personnages de ce drama. On pourrait en être les héroïnes. Le scénario n’a rien d’extraordinaire : on peut même dire qu’il n’y a pas de réel scénario. Comment écrire un scénario sur la vie quotidienne ? Il suffit de la vivre. La vivre à travers 5 femmes aux profils variés, dans lesquels chaque spectateur peut se retrouver un peu, ou beaucoup : jolie ou moins jolie, riche ou moins riche, grande gueule ou discrète, indépendante ou moins indépendante. Les aléas de l’amitié, du travail, des histoires de famille, des histoire d’amour, des histoires d’argent… On n’échappe à aucun sujet de la vie quotidienne et on vit l’évolution de ces femmes au fil de leurs combats respectifs.

On a l’impression de vivre un morceau de vie à leurs côtés, puis on laisse la vie suivre son cours. Le drama a beau finir par s’achever, on ne le vit pas comme une fin mais comme un quotidien qui va continuer sans nous. Et encore une fois, le drama frappe par sa justesse : non, pas toutes les héroïnes ne vivent une belle histoire d’amour. Pas toutes ne trouvent leur prince charmant, pas toutes n’ont la chance ne serait-ce que de croiser sa route. Pas tous les problèmes n’ont une solution et la fin du drama ne rime pas avec happy ending : comment le quotidien peut-il être un happy ending ? Les problèmes ne cessent jamais dans la vie, peu importe leur nature, mais l’important est de continuer à avancer malgré les difficultés. On sort du drama avec le sourire, et avec l’impression d’avoir grandi un peu avec les personnages.

Le force de ce drama, c’est aussi son message. Tout en restant du pur divertissement, le drama n’en est pas moins une peinture frappante de la société chinoise actuelle, de la pression financière, maritale, familiale que les jeunes portent sur leurs épaules dans le système actuel.

Le revers de ce type de drama, c’est qu’en l’absence d’aventures extraordinaires, le drama s’essouffle. C’est beau le quotidien, mais ce n’est pas toujours passionnant et selon les jours, ça manque de piquant. J’ai notamment senti un coup de mou vers le milieu du drama, mais passé ce cap, la suite a regagné mon intérêt et ce jusqu’à la fin. Selon les axes et les personnages, mon intérêt a vécu des hauts et des bas, certains personnages étant forcément plus attrayants que d’autres.

Je ne m’attarderai pas sur chacune des héroïnes. J’aurais trop de choses à dire sur chacune d’elles, et ça ne servirait pas à grand chose. Ce que j’ai trouvé fort, c’est que le drama ait été capable de créer une relation forte, crédible et touchante entre ces 5 voisines d’étage, qui n’avaient pourtant rien en commun :

  • An Di, brillante femme d’affaires au caractère froid, qui se ferme à toute relation sociale du fait de traumatismes passés ;
  • Sheng Mei, femme belle, indépendante mais matérialiste cherchant à se marier à un parti riche ;
  • Ying Ying, rêveuse, maladroite, mais pleine de dynamisme et de bonne volonté ;
  • Ju Er, discrète et travailleuse, déterminée dans ses objectifs ;
  • Xiao Xiao, riche héritière qui souhaite faire ses preuves auprès de son père.

J’aime bien la diversité de leurs profils. Ils semblent clichés à première vue mais les clichés sont rapidement balayés au fur et à mesure que l’on apprend à connaître ces femmes, ensemble et séparément, à vivre leurs hauts et bas à leurs côtés. J’aime beaucoup les différentes complicités croisées qui se créent entre elles : des paires (ou trios) des plus improbables se forment, le tout de manière complètement naturelle.

J’avoue avoir eu un petit faible pour Xiao Xiao, à la fois pour son caractère complètement rentre-dedans (et pas forcément de manière positive ^^), à la fois pour sa romance (le docteur Zhao est wahou) qui se développe de manière tellement moderne et réaliste ! Appelez-moi le jour où l’on verra ça dans un K-drama ! ^^

En bref, pour moi Ode To Joy est un vrai must-see, pour la simple et bonne raison que les dramas aussi justes et réalistes sont trop rares. « Modernité » est son maître-mot : un drama sur la vie des jeunes actifs d’aujourd’hui, qu’il s’agisse d’amour, d’amitié, de travail, de famille ou d’argent. Le drama n’est pas parfait -quelques coups de mou selon les personnages et les axes- néanmoins le drama fut un vrai plaisir à regarder et les 42 épisodes s’enfilent très vite. Je recommande !

Pour information -suite à l’énorme succès qu’a connu le drama en Chine, une saison 2 a suivi (diffusée en mai 2017) reprenant les mêmes acteurs et personnages. Pour ma part, je m’arrête à la saison 1 qui me laisse sur une excellente impression (mais je suis preneuse de tout avis sur la saison 2 ^^).


En deux lignes

Les + Le réalisme frappant et la modernité du drama

Les – Des hauts et des bas selon les axes et les personnages


Votre avis ?

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Les Rattrapages 2017 – Chief Kim / Radiant Office / The Liar and His Lover / Strong Woman Do Bong Soon

Publié par Asiandramas

Quoi de neuf sous le soleil ?

Pour ma part, j’ai un peu disparu du blog ces derniers mois, mais j’ai quand même eu l’occasion de me mettre à jour avec quelques rattrapages sur les dramas 2017. J’avoue avoir une flemme intense d’en faire des articles individuels, alors pour l’instant je me cantonne à la série des « Rattrapages » ^^


Chief Kim

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10/10

Je l’ai, je l’ai ! J’ai mon drama de l’année. Et si un autre drama le détrône d’ici fin 2017, c’est que l’année aura été un grand cru. Chief Kim, en quelques mots, c’est :

  • une intelligence rare ;
  • une écriture qui a beaucoup, beaucoup de coeur ;
  • un casting fabuleux ;
  • des barres de rire… DES BARRES.

Si vous cherchez de la romance, passez votre chemin ; Chief Kim est une comédie, un office-drama avec de l’émotion à gogo et du coeur à revendre, mais on est assez loin d’une romance -même si l’on compte tout de même quelques scènes assez adorables.

Je m’incline tout bas devant Nam Goong Min : ô Dieu de la comédie. Comment peux-tu être aussi drôle, aussi classe, aussi badass, aussi fantastique ? Comment veux-tu que je continue à vivre à Dramaland maintenant que tous les héros semblent étrangement fades à côté de toi ? ^^ Kim Sung Ryong est un bijou de héros : drôle, charismatique à souhait, à la fois tellement détaché, à la fois tellement investi. Il fait tout et son contraire avec un naturel déstabilisant, c’est juste génialissime.

De manière générale, je tire mon chapeau bas à l’écriture. Le scénario a su rendre tous les personnages humains et touchants sans en faire des tonnes, sans tomber dans les mauvais clichés auxquels je m’attendais en permanence. J’avais notamment peur pour Seo Yool, dont l’écriture était un pari quitte ou double : on le hait, on l’adore, on ne sait jamais vraiment quoi en penser, et au final c’est un énorme succès, porté à la fois par son écriture réussie, mais aussi parce que Lee Jun Ho est formidable. J’étais un peu réticente au début -l’inévitable a priori négatif sur les acteurs-idoles- mais Jun Ho a porté son personnage comme un chef, c’est une excellente surprise (seul bémol : difficile de lui donner plus de 25 ans physiquement, alors ça perd un peu de crédibilité sur son statut et sa carrière ^^).

L’écriture est intelligente, les personnages sont intelligents -chapeau bas aux personnages féminins, plus stylées les unes que les autres- toutes les intrigues respirent l’intelligence et le bon sens, le tout saupoudré d’un humour extrêmement fort, mais surtout très ingénieux -on est loin de l’humour lourdingue pipi-caca de certains dramas (Strong Woman Do Bong Soon -> c’est toi que je vise).

Chief Kim, c’est non seulement un reflet noir de la société coréenne -une peinture de la corruption dans les conglomérats en passant par les injustices quotidiennes que vivent les employés de bureau- mais c’est surtout de l’humain, beaucoup d’humain. Je suis bluffée par la finesse de l’évolution des personnages : du héros Kim Sung Ryong jusqu’à chaque employé de la dream team, chacun d’eux vit une évolution spectaculaire entre le début et la fin du drama, tout en gardant une vraie cohérence. Je suis bluffée par la capacité de l’écriture à faire ressortir le meilleur de chacun des personnages, tout en restant fidèles à leurs caractères et leurs aspirations de départ.

Et puis qu’est-ce que je me suis marrée ! J’ai vécu plein de choses devant ce drama : des moments de stress, de haine intense, de soulagement, d’émotions… Mais s’il y a un domaine où Chief Kim excelle, c’est bien dans l’art de nous faire rire, et dans toutes sortes de circonstances -y compris les plus improbables.

En bref, Chief Kim, c’est l’histoire du héros (ou de l’anti-héros) le plus funky-badass de tous les temps, avec son gang de joyeux comptables qui vont lutter contre la corruption de leur entreprise… Et ce n’est pas de tout repos ! Coup de coeur énorme : foncez, foncez !


Radiant Office

7/10

Un très joli drama que Radiant Office. Le genre de drama assez terre-à-terre qui donne envie de positiver à chaque coup dur et vivre pleinement chaque jour qui passe. Un peu comme dans Chief Kim, le drama met un vrai point d’honneur à dénoncer le fonctionnement assez malsain des grandes entreprises coréennes, à souligner les injustices et abus hiérarchiques ancrés dans le quotidien des employés de bureau. Et j’ai apprécié que le drama traite ce sujet avec beaucoup de réalisme et de justesse : non, le système ne changera pas malgré toute la bonne volonté de nos protagonistes. Mais c’est l’état d’esprit de chacun d’eux qui va mûrir au fil des coups durs et en ceci, ce drama est une belle leçon de vie.

La force de ce drama, c’est la force de ses personnages. Ce trio adorable (le « Suicide Squad » comme l’appelle si bien Dramabeans) m’a faite sourire, m’a émue, m’a fait chaud au coeur. Ho-Won est resplendissante, Ki-Taek est juste fabuleux. De manière générale, j’aime beaucoup l’écriture de tous les personnages -même si je regrette quand même certains d’entre eux :

  • qui auraient pu être beaucoup plus approfondis (j’aurais voulu en apprendre plus sur Jang Kang Ho) ;
  • qui auraient pu être carrément plus complexes (tellement de potentiel à imaginer dans le personnage du Docteur Seo… Un peu déçue par les épisodes finaux à ce sujet) ;
  • qui ne servaient pas à grand chose (Deputy Lee, c’est à toi que je pense).

Pour une fois, je trouve que le drama aurait gagné à avoir 2 ou 4 épisodes en plus. Il y avait beaucoup d’axes intéressants qui restent sous-exploités et même si j’ai adoré jusqu’au bout, je suis restée un peu sur ma faim.

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Je suis légèrement moins convaincue par l’aspect romantique du drama : à mon sens, l’axe « office » du drama apporte déjà tellement de choses qu’une romance ne me paraissait pas réellement nécessaire -et à vrai dire un peu forcée à ce stade. La relation entre les deux protagoniste n’en reste pas moins adorable mais les acteurs manquaient quand même un peu d’alchimie… amoureuse (rien à redire dans leur « office relation » ceci dit).

En somme, Radiant Office est un joli drama qui porte bien son nom : on en ressort aussi rayonnant que les personnages, et prêts à affronter les aléas du quotidiens… mais avec un peu plus d’énergie et de confiance qu’avant !


The Liar and His Lover

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6,5/10

The Liar and His Lover est un drama très sympathique devant lequel j’ai passé un bon moment -néanmoins sans vraiment me sentir très investie dans l’histoire. Avant tout, comme pour beaucoup d’autres dramas axés K-pop, les chansons « prodigieuses » du drama ont du mal à me convaincre de leur soi-disant prodige ^^ Ce qui limite déjà ma capacité à apprécier l’OST.

A vrai dire, je n’ai pas été convaincue par grand chose, hormis Seo Chan Young (Lee Seo Won) que j’ai vraiment aimé -et aussi Shi Hyun et la manager parce qu’ils étaient mignons comme tout. L’héroïne, le héros, la romance, les amis, les parents… Bien que tous forts sympathiques, aucun d’eux n’a vraiment su me rallier à leur cause et me faire déborder d’affection pour eux.

Je suis la première surprise à être restée aussi froide à la romance, à Lee Hyun Woo, à Joy. Ils sont bien écrits, ils sont très bien joués et bénéficient d’une belle évolution au fil des épisodes. Mais étrangement, je n’ai jamais adhéré plus que ça à leur romance, peut-être parce que je n’ai jamais réussi à m’attacher à So Rim, ni à Han Gyul, alors forcément, leur romance m’est passée un peu au-dessus. Pour dire, j’ai été bien plus passionnée par les quelques minutes consacrées à Shi Hyun et la manager plutôt que par la romance principale qui nous est servie le long des 16 épisodes.

Néanmoins, j’ai vraiment aimé les conflits, et plus particulièrement ceux qui concernent Crude Play, qui sont, je pense, un assez bon reflet des hauts et des bas du showbiz coréen aujourd’hui. S’il y a une chose dont le drama peut se vanter, c’est que l’écriture sait faire passer les émotions juste comme il faut, sans en faire des tonnes, et ça va droit au coeur.

Malgré mon manque d’investissement, le drama n’en reste pas moins sympathique. Les épisodes se regardent bien, je n’ai eu aucun mal à enchaîner tous les épisodes en quelques jours. Alors même que le début a été laborieux pour ma part : j’avais décidé d’abandonner le drama après l’épisode 1 -et un long trajet en train où je n’avais rien d’autre sous la main en a décidé autrement : j’ai lancé l’épisode 2 à reculons… puis le 3, puis le 4… et c’est comme ça que les épisodes se sont enchaînés les uns après les autres jusqu’au dernier.

Bref, j’en ressors avec un joli souvenir, et surtout une forte envie de revoir Lee Seo Won dans ses futurs dramas !


Strong Woman Do Bong Soon

6/10

Strong Woman Do Bong Soon est un drama super… malheureusement très déséquilibré : à une romance absolument formidable, drôle, irrésistible, menée par un couple principal fabuleux… viennent contrebalancer les autres aspects du drama, tantôt mal exploités, tantôt barbants et surtout très, très inutiles.

Quand je pense à tout le temps d’écran consacré aux gangsters (et dans une moindre mesure, à la bande de lycéens, le moine hindou et autres multiples personnages farfelus) par rapport à ce qu’on aurait pu gagner en romance, en intrigue, en approfondissement des personnages secondaires… Un vrai gâchis. Je pensais jusqu’au bout que le gangsters auraient, d’une manière ou d’une autre, un rôle à jouer dans l’intrigue, mais non, c’est bien un second axe du scénario, parallèle à l’axe principal mais sans jamais réellement se croiser si ce n’est pour faire du comique de répétition bien, bien lourd.

Je suis particulièrement frustrée par l’écriture de l’antagoniste. Autant l’enquête était plutôt prenante, autant la manière dont elle aboutit est extrêmement frustrante de simplicité. On n’apprend rien du méchant : ni ses motivations, ni le pourquoi de son obsession, rien du tout si ce n’est qu’il est et reste un parfait psychopathe jusqu’au bout. Il est pourtant bien joué et l’acteur respire le potentiel : j’espère le voir faire ses preuves dans des futurs dramas.

Mais venons-en à la romance : cette romance qui pourrait tout faire pardonner, cette romance qui rayonne tellement qu’on pourrait bien en sortir aveugle. Bong Bong et Min Min ont passé 16 épisodes à faire exploser les compteurs du cute et c’était juste trop mignon. Je défie qui que ce soit de ne pas fondre comme neige au soleil devant le sourire éclatant et le regard enflammé de Park Hyung Shik. Alors malgré tous les points faibles, malgré une grosse moitié du drama qui ne sert strictement à rien… eh bien Strong Woman Do Bong Soon est une aventure que je ne regrette pas, rien que pour cette romance adorable, et aussi pour quelques lots de fous rires (les imaginations de Bong Soon… à mourir de rire !).

Je ne vais pas m’éterniser, l’article de Nikilann résume tout ce que vous avez besoin de savoir 😉

Uncontrollably Fond 함부로 애틋하게

Publié par Nikilann  

L’histoire

Lorsqu’il apprend qu’il a seulement quelques mois à vivre, la super star Shin Joon Hyung (Woo Bin) voit son monde s’effondrer. C’est bien sûr le moment que choisit le destin pour remettre No Eul (Suzy) sur sa route. Son ancienne camarade de lycée n’est pas prête à lui pardonner ses erreurs et ses secrets. Mais lui est bien décidé à la garder auprès de lui par tous les moyens possibles.

No Eul croule sous les dettes, et lorsque Joon Hyung lui propose de tourner un documentaire sur lui, elle accepte. Quitte à prendre le risque de raviver la flamme qui ne s’était jamais vraiment éteinte…


 La fiche

Période de diffusion 6 juillet – 8 septembre 2016
Episodes 20 (60 min)
Genre Romance, Tragédie, Maladie, Famille

Casting
Kim Woo Bin dans le rôle de Shin Joon Hyung
Suzy dans le rôle de No Eul
Im Joo Hwan dans le rôle de Choi Ji Tae


La note

6/10


L’avis de Nikilann

J’ai littéralement perdu des cheveux à cause de ce drama. J’adore Kim Woo Bin, mais même si vous êtes fan, ne vous infligez pas ce fiasco !

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A l’aide ! Quelqu’un ! Sauvez mon drama !

Le scénario de Uncontrollably Fond est catastrophique. Les dialogues sont souvent mal écrits et la noble idiotie, à ce stade, est pure stupidité.

J’étais teeeeellement déçue que Im Joo Hwan, qui joue le second lead Choi Ji Tae, se retrouve encore dans un drama pourri. Il fait vraiment de mauvais choix la plupart du temps. Et je ne comprend pas pourquoi on le cantonne au second lead. Il devrait prendre des risques – c’est un très bon acteur et il commence a bien vieillir… Bientôt il sera trop tard ! L’industrie n’aime pas les acteurs passés de mode :s

Au final, même Suzy n’a pas été la raison de cet échec tragique. Dans mon désespoir, je l’ai même trouvé actrice potable. Son jeu a tout de même peu de facettes. A part dans Dream High où elle collait parfaitement au personnage, elle manque d’expressions faciales et d’intonations dans la voix.

Cela se voyait d’autant plus que Kim Woo Bin est excellent. C’est vraiment pour lui que je suis restée jusqu’au bout. Il a réussi à me donner envie de savoir ce qui allait arriver à son personnage. Je l’ai trouvé poignant, jamais dans l’exagération. Le seul problème – mais là encore, je tiens le réalisateur et l’auteur pour responsable – c’était le cancer. Les symptômes qu’il provoquait… C’était du grand grand n’importe quoi !

Pareil que pour Im Joo Hwan, je suis déçue que Lim Ju Eun aie encore eu un second rôle. En revanche, elle s’est vraiment démarquée dans le drama. Elle m’a presque convaincue que Yoon Jung Eun était un personnage intéressant et profond. Un miracle si j’ose dire.

Mais tout cela ne me surprend pas vraiment. Je m’attendais juste a un début qui ait du cachet pour ce drama de la scénariste de Will it Snow for Christmas? et Innocent Man. Bien que ces deux mélodrammes soient partis en cacahuète sur la fin, leur début était incroyablement poignant. Lee Kyoung Hee sait écrire des personnages riches et leur inventer des situations qui vont droit au coeur. Sorry I Love You fait partie des mélo préférés d’Asiandramas !

Là, elle s’est plantée en beauté dès le début (puis, comme d’habitude, c’est encore plus parti en cacahuète).

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Le seul personnage que j’ai beaucoup aimé (en dehors de Joon Hyung), c’est sa mère. Jin Kyung a été magistrale dans le rôle – malgré l’agacement que j’ai parfois ressenti pour l’entêtement du personnage.

Quel gâchis du casting… J’étais vraiment intéressée parce qu’il s’agissait du premier drama complètement pré-produit. Échec cuisant !

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Sortez-moi de là. Pitié.

Conclusion ? Ne faites pas comme moi : évitez le désastre.


En deux lignes

Les + Kim Woo Bin, sexy en toute occasion. De très beaux plans dans la neige.

Les – Un scénario a faire mal à la tête et des personnages a s’arracher les cheveux.


Votre avis ?

Romantic Doctor, Teacher Kim 낭만닥터 김사부

Publié par Nikilann  

L’histoire

Kang Dong Joo (Yoon Yeon Seok) est un enfant lorsque son père meurt à l’hôpital. L’opération est décalée à cause de celle d’un VIP. En colère, il commence a tout détruire autour de lui. Un mystérieux docteur l’attrape et l’empêche de causer plus de dégâts. « Si tu trouves la situation injuste, devient un docteur qui soignera ses patients en fonction de leur maladie et non de l’épaisseur de leur porte monnaie ». 

Des années plus tard, Kang Dong Joo est un interne dans un hôpital ultra-réputé de Séoul. Il rencontre Yoon Seo Jung (Seo Hyun Jin) pour qui il a le coup de foudre. Mais après un accident de voiture qui cause la mort de son fiancée, Seo Jung disparaît. 

Pendant ce temps, dans la forêt, un homme trouve Seo Jung, blessée. Un docteur aussi talentueux qu’étrange dont le passé semble entouré de mystères… Master Kim (Han Suk Kyu).


La fiche

Période de diffusion 7 novembre 2016 – 17 janvier 2017
Episodes 20 (60 min) + 1 épisode spécial épilogue
Genre Hôpital, romance, amitié, relation maître-élève, slice of life

Casting
Han Suk Kyu dans le rôle de Teacher Kim
Yoon Yeon Seok dans le rôle de Kang Dong Joo
Seo Hyun Jin dans le rôle de Yoo Seo Jung

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La note

9/10


L’avis de Nikilann

Enfin. Le grand jour est arrivé. Un drama médical m’a emportée jusqu’au bout !

J’ai toujours beaucoup aimé les Grey’s Anatomy, Dr House, et même Urgences. Pourtant, pas un seul drama coréens dans le milieu hospitalier n’a réussi à me plaire. Le seul était Dr Champ, mais soyons honnête : il ne compte pas. D-Day était aussi pas mal, mais c’était plus un drama catastrophe qu’un drama à l’hôpital.

Merci, donc, merci Romantic Doctor ! Pourtant, avec un nom pareil, j’ai eu très très peur de me lancer. Ce sont les commentaires flatteurs qui m’ont convaincue de lui laisser une chance.

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No problem !

Contrairement à ce que son nom indique, on est loin du romantisme dans ce drama. On est loin du niais aussi. Les personnages sont plutôt sombres avec leurs passés troubles et leurs valeurs écorchées. Difficile de dire si Doctor Kim (tout grand docteur qu’il soit) est un altruiste… ou juste un malade mental. Son personnage est complètement perché et sa capacité à nouer des rapports humains franchement douteuse.

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C’est ce qui m’a plu dans Romantic Doctor. Plutôt que de s’attarder sur une intrigue procédurale, l’équipe derrière le show a tout misé sur les personnages. Contre toute attente, j’ai donc pu apprécier les cas épisodiques qu’on avait toutes les semaines. Le fait qu’ils ne soient pas là pour une grande séquence de chirurgie commentée par des « oooh » et des « aaaah » mais pour faire grandir tout ce beau monde m’a touchée. Alors, bien sûr, on a quand même le droit à « Comment fait-il pour recoudre les gens si vite ? » « Quel génie ! » blablabla. Ça reste un drama et un drama médical de surcroît ^^

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Jamais d’accord sur le plan médical.

La bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas du tout ce qui reste. La seule chose que je regrette du côté de l’histoire est qu’on se soit un peu trop perdus dans les machinations de pouvoir dans les derniers épisodes. L’épisode épilogue bonus (à voir absolument) a donc été une jolie surprise.

Doctor Kim (Han Suk Kyu) n’est ceci pas le seul à briller dans ce show. Kang Dong Joo (Yoo Yeon Seok) et Yoon Seo Jung (Seo Hyun Jin) nous font des bébés juste en se regardant. Cette tension sexuelle entre eux vous tient en haleine pendant tout le drama – et pourtant, les choses prennent leur temps à se mettre en place. [SPOIL] Qui aurait attendu un baiser fougueux aussi tôt dans le drama… et imaginé qu’il serait suivi de 12 ou 13 épisodes sans bisous ! [/SPOIL]

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Babies babies ❤

Kang Dong Joo est une oeuvre d’art. Tellement plein de contradiction, il est désabusé, déçu… Le système l’a corrompu sans qu’il s’en rende compte et sa progression dans le drama est intelligente. Tous les personnages évoluent énormément entre le premier et le dernier épisode.

Quant à Yoon Seo Jung, voilà un sacré bout de femme que je n’aimerais pas énerver. Elle sait ce qu’elle veut (saut quand il s’agit de Dong Joo) et elle a le courage de se battre pour l’obtenir. Un personnage féminin fort comme on a pas l’habitude d’en voir.

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Je manque un peu d’expressions faciales.

Même Do In Bum (Yang Se Jung) a réussi a être fascinant. Il joue un peu moins bien que les autres, il a moins de charisme (en même temps dur de tenir la chandelle entre Dong Joo et Seo Jung… Ou d’exister à l’écran quand Doctor Kim avale la présence de tous les autres). Pourtant, la trajectoire de son personnage m’a surprise de bout en bout. Je ne savais jamais à quoi m’attendre. Je pense que l’auteur était excellente et elle et le réalisateur se comprenaient très bien.

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Quelque soit le drama, je suis toujours méchant.

Ma seule déception est son père, Do Yoon Wan (Choi Jin Ho). Pas de suprise de ce côté là : le grand méchant directeur de l’hopital qui ne pense qu’a l’argent n’a aucune décence. Il n’y avait bien que son larbin, Song Hyun Chul (Jang Hyuk Jin) qui était pire… Mais là encore, on fait un peu mieux que dans D-Day où c’était vraiment n’importe quoi côté politique hospitalière.

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Je suis un cute second lead.

Enfin, tout le cast secondaire était magique. L’infirmier Park (Kim Min Jae), était trognon avec son crush pour Woo Yeon Hwa (Seo Eun Su). Il était toujours le premier à se battre contre l’injustice et à faire preuve de courage pour défendre ses valeurs. Je l’ai adoré.

Jang Gi Tae (Lim Won Hee) en faisait comme à son habitude un peu trop côté humour, mais j’ai quand même fini par beaucoup m’attacher à lui. Mais la reine du show, c’était l’infirmière en chef, Oh Myung Shim (Jin Kyung). Ce charisme ! Ses scènes avec Yoon Seo Jung était souvent à mourir de rire.

Conclusion : j’ai adoré ! Si les dramas médicaux ne sont pas votre tasse de thé : c’est l’occasion de changer d’avis !

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Avoir la classe.

En deux lignes

Les + On sort des sentiers battus dans ce drama qui sait être sombre sans être tragique.

Les – Une fin trop portée sur la politique de l’hôpital. (Et pas assez de bisous ! 😥 )


Votre avis ?

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Goblin 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비

Publié par Asiandramas

L’histoire

Kim Shin (Gong Yoo) est un goblin. Puni par les dieux pour avoir versé trop de sang et pris trop de vies humaines, alors qu’il était un commandant de guerre à l’époque Goryeo, il erre, immortel et 900 ans durant, à la recherche de sa future épouse : l’humaine qui pourra le libérer de son immortalité pour qu’il puisse enfin retourner à la poussière.

Le chemin de Kim Shin croise celui d’un Faucheur (Lee Dong Wook), dont le métier est d’emmener les morts vers l’au-delà. Il fait aussi la rencontre de Ji Eun Tak (Kim Go Eun), une lycéenne qui voit les morts et qui semble être née pour devenir l’épouse de Kim Shin…


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La fiche

Noms alternatifs Goblin : The Lonely and Great God / The Lonely, Shining Goblin
Période de diffusion 2 décembre – 21 janvier 2017
Episodes 16 (70 min)
Genre Romance, Fantastique

Casting
Gong Yoo as Goblin / Kim Shin
Lee Dong Wook as Grim Reaper
Kim Go Eun as Ji Eun Tak
Yoo In Na as Sunny


La note

7/10


L’avis

Goblin me laisse avec à la fois un sentiment d’émerveillement et de frustration :

  • de l’émerveillement parce qu’il est difficile de passer à côté : du scénario aux jeux d’acteurs, de la réalisation splendide à la beauté de l’écriture… Goblin n’a pas besoin de justifier pourquoi il a déchaîné les audiences sur tvN ;
  • mais aussi de la frustration, parce que malgré les indéniables qualités du drama, Goblin m’a laissée sur un fort sentiment d’incompréhension -l’écriture des 2-3 derniers épisodes me laisse confuse- et surtout d’aboutissement à mi-chemin.

Je suis notamment restée un peu insensible à la romance -et vu la quantité de temps qu’on passe dessus, c’est dommage. Sur le papier, elle est irréprochable mais dans les faits, elle a beau traverser le temps et l’espace, il lui manquait quelque chose. Une alchimie plus forte entre les deux acteurs ? Une étincelle qui lui aurait donné un poil plus de passion ? Je ne saurais pas mettre le doigt sur ce qu’il manque, mais j’ai eu du mal à m’investir dans cette romance.

Finalement, ce sont Goblin et Grim Reaper qui portent le drama sur leurs épaules, à la fois séparément, à la fois ensemble et surpassent de très loin toutes les autres relations existantes. Relations qui, selon les axes, m’ont paru étrangement fades -la relation entre Kim Shin et Sunny, censée être émotionnellement intense mais quasi-oubliée de l’écriture, la relation entre Grim Reaper et Sunny qui, malgré tout le potentiel, reste tellement plus forte dans le passé que dans le présent.

Je suis à la fois surprise et frustrée par l’écriture. Elle est capable de faire passer tant d’émotion, mais pas dans les moments où je m’y attendais : j’ai été infiniment plus émue par les instants et personnages « passagers » que par les protagonistes pourtant permanents. Ces scènes passagères de personnages que l’on croise le temps de quelques minutes, souvent aux portes de la mort (le vieil homme et son chien ; l’enfant devenu vieil homme remerciant Kim Shin, le second de Kim Shin cherchant un travail) m’ont faite pleurer d’émotion à chaudes larmes. Je ne sais pas si le drama aurait dû mettre plus l’accent sur ces histoires éphémères, en tout cas ce sont en elles que j’ai trouvé mon lot d’émotion, bien plus que les protagonistes finalement.

Autre point qui me laisse complètement indécise : la fin, ou plus généralement la partie finale du drama qui me laisse confuse. Certains tournants dans les 2-3 derniers épisodes restent pour moi complètement obscurs [SPOILERS] -pourquoi ce recouvrement de mémoire aussi soudain qu’inexpliqué ?- tandis que la fin est d’une tristesse sans nom : l’aboutissement le plus triste qui soit, maquillé derrière un semblant de happy ending. Comment parler de happy ending, quand on sait que Kim Shin va attendre pendant des siècles chaque renaissance de Eun Tak, jusqu’à la quatrième puis il se retrouvera seul pour de bon pour l’éternité ? Un dénouement si beau, mais tellement, tellement triste dans sa signification. [FIN SPOILERS]

Mais maintenant qu’on a fait le tour des frustrations, place aux points forts… et c’est que le drama n’en manque pas.

Goblin et Grim Reaper portent vraiment le drama sur leurs épaules. Une drôle de bromance déjà mythique, caractérisée par des barres de rire, de l’émotion à gogo et des apparitions qui donnent des frissons (fin de l’épisode 2 : wahou / auto-parodie dans l’épisode 10 : des barres de rire !). Il est difficile de décrire à quel point ces personnages sont formidables, ensemble et séparément.

Je tire notamment mon chapeau (dry cleaned !) à Lee Dong Wook. Je ne l’avais jamais trouvé très bon acteur lorsqu’il s’agit d’être émotionnel mais Grim Reaper était juste parfait : à la fois hilarant -je ne compte plus le nombre de fous rires-, à la fois poignant, à la fois d’une classe à couper le souffle.

J’ai moyennement adhéré à son axe romantique avec Sunny : les interactions du début étaient drôles mais deviennent étrangement fades et répétitives au fur et à mesure que la lumière est faite sur leur passé. A l’inverse, j’aurais vraiment aimé en voir plus sur eux à l’époque Goryeo -ils avaient un vrai potentiel à me faire rêver, dommage qu’on en voit si peu.

Encore une fois, je suis séduite par Kim Go Eun, elle dégage un charme fou. Ji Eun Tak respire la vie -alors même que tout autour d’elle est lié à la mort- et c’est contagieux. Spontanée, comme pourrait l’être toute lycéenne de son âge, mais loin d’être bête, j’adore la façon dont elle pousse Kim Shin dans ses retranchements et chamboule tout dans la vie rangée au millimètre près du Goblin immortel ^^

Kim Shin, alias Goblin, était fantastique. Je redécouvre complètement Gong YooCoffee Prince et One Fine Day ne m’en ont pas laissé un souvenir particulièrement mémorable (et surtout, c’était il y a dix ans)- et…wahou. Un vrai moulin à émotions que ce Goblin : touchant, drôle, stable et lunatique à la fois, si mature et si enfantin à la fois. Avec son regard tellement expressif, il me faisait passer du rire aux larmes en quelques secondes : ses interactions avec l’héroïne sont émouvantes, ses interactions avec Grim Reaper sont tantôt hilarantes, tantôt intenses, ses interactions avec les personnages éphémères m’ont faite pleurer comme une madeleine.

Comme je l’ai déjà dit, je reste globalement un peu mitigée sur la romance : j’ai adoré les personnages individuellement, mais leur couple manquait de quelque chose.

Je suis partagée sur le personnage de Sunny. En tant que personnage propre, elle était vraiment super –Yoo In Na est géniale et apporte une vraie dynamique au drama- mais j’ai trouvé fade la manière dont ses axes sont exploités. Qu’il s’agisse de sa relation avec Goblin ou avec Grim Reaper, j’avais l’impression que ces relations n’ont jamais réussir à sortir de l’ombre du passé et s’imposer en tant que tel dans le présent. Finalement, je retiens plutôt sa relation avec l’héroïne, une amitié improbable à première vue mais tellement sympathique ^^

La réalisation est splendide : images, bande-son, Goblin est un bijou de cinématographie. Les scènes historiques, avec leurs bandes noires, donnent l’impression de regarder un film, tandis que l’OST est une tuerie (en boucle depuis que j’ai terminé le drama !).

Côté rythme, le drama démarre sur les chapeaux de roues (les premiers épisodes sont absolument…wouahou) et maintient un très bon rythme tout le long, malgré quelques coups de mou vers les épisodes 6-8, à un moment où la romance stagne plus que nécessaire.

En conclusion, je n’ai peut-être pas assez insisté dessus mais Goblin est un vrai bijou. Un scénario d’une grande finesse où l’émotion prend le spectateur à chaque seconde (mais aussi de l’humour irrésistible !). Le casting est génial –Gong Yoo, Lee Dong Wook font une paire phénoménale- et Goblin fait partie de ces dramas exceptionnels que j’aurai beaucoup de mal à oublier, malgré tout ce que je peux lui reprocher. Je ne peux pas m’empêcher d’être frustrée par quelques points, qui auraient pu être mieux ou en tout cas traités différemment ; néanmoins ce n’est pas de la frustration que Goblin laisse derrière lui mais un splendide sentiment de mélancolie -et une OST qui tourne en boucle dans ma playlist. Sans conteste un must-see de ces dernières années.


En deux lignes

Les + La magie du scénario, des acteurs, de l’humour, de la réalisation, de la bande-son

Les – Inégal – à la fois extraordinaire, à la fois frustrant selon les axes du scénario


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