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Bilan 2019 [Asiandramas]

PUBLIÉ PAR ASIANDRAMAS

Bonjour à tous !

Comme on dit, mieux vaut tard que jamais : avec 5 mois de retard, je me suis enfin motivée à rédiger mon bilan 2019. Comme chaque année, cet article ne porte que sur les dramas dont la diffusion a débuté ou s’est terminée en 2019 et se limite à la courte liste que j’ai eu l’occasion de visionner : 9 dramas terminés (8 dramas coréens et 1 drama chinois) ainsi que 3 dramas coréens abandonnés.

Sans plus attendre, voici donc les dramas que j’ai aimés passionnément / beaucoup / un peu / pas assez !


Je t’aime… passionnément…

Si je devais choisir un number one sur toute cette année, ce serait sans hésitation Hotel Del Luna. Ce drama m’a renversée. Je n’exagère pas quand je dis qu’Hotel Del Luna m’a mise dans tous mes états : j’ai ri, j’ai pleuré, j’ai été tour à tour effrayée, émue, stressée,… Je ne trouve pas de mots pour exprimer à quel point la beauté de ce drama m’a ensorcelée et à quel point j’ai vécu cette histoire.

Avant tout, c’est l’univers unique du drama qui m’a instantanément charmée : un peu comme dans Master’s Sun, j’aime beaucoup la manière dont les scénaristes – les sœurs Hong – sont capables de créer un univers loufoque et décalé – rempli de fantômes et autres petites frayeurs amusantes – sans jamais négliger le sérieux et la profondeur de leurs histoires. Je suis très bon public en général, mais je suis toujours aussi impressionnée quand un drama se montre capable de me faire passer du rire aux larmes en quelques minutes, et c’était le cas d’Hotel Del Luna.

Pourtant, certains axes du drama ne sont pas forcément des plus inoubliables : la romance, par exemple, n’était pas spécialement marquante avec une alchimie presque absente entre le couple principal. Yeo Jin-Goo était très bon, mais finalement son personnage m’a assez peu marquée tandis que la romance m’a parue très secondaire dans ce drama. Tout au long des 16 épisodes, je n’avais d’yeux que pour l’héroïne Jang Man Weol. Je ne pensais pas IU capable d’une telle prestation : je ne pensais pas qu’elle réussirait à me faire autant rire puis pleurer à chaudes larmes la minute d’après. Je ne pensais pas que l’héroïne, seule, serait capable d’apporter autant d’intensité au drama : je ne compte plus le nombre de scènes de Jang Man Weol qui m’ont bouleversée, avec l’instrumental de « Done For Me » de Punch en fond sonore qui me donne encore des frissons aujourd’hui. Hotel Del Luna a plein de qualités, mais c’est un grand chapeau bas pour Jang Man Weol, qui porte tout ce beau monde sur ses épaules.

En fin de compte, ce que j’ai le plus apprécié dans ce drama, ce sont les rebondissements du scénario : le passé poignant de Jang Man Weol, les histoires des membres du staff de l’hôtel mais aussi les histoires respectives des morts passagers qui m’ont tour à tour investie. J’aimais déjà beaucoup IU mais alors là, je suis devenue fan (je n’ai qu’une envie : rattraper en vitesse son drama My Mister).


…Beaucoup…

Dans un style tout à fait différent, Romance Is A Bonus Book est une belle réussite. Je me souviens assez peu des rebondissements – finalement, ce n’est pas ce qui me reste en mémoire – mais je me souviens très bien de cette romance super jolie, avec chaque épisode qui m’a faite déborder d’enthousiasme. Un drama que je recommande sans hésitation pour la maturité de son écriture, pour son couple principal ultra réussi – Lee Jong-Seok est vraiment doué pour créer une alchimie de folie avec chacune de ses partenaires – et aussi pour son univers éditorial que j’ai trouvé passionnant.


…Un peu…

When The Camellia Blooms est un drama avec lequel j’ai eu étrangement du mal à me connecter. J’ai attendu tout le drama que le déclic vienne, mais finalement je n’ai pas réussi à m’y investir et je suis restée un peu indifférente. Il n’en reste pas moins un drama que j’ai trouvé agréable dans l’ensemble – bien qu’un peu long – avec un bon équilibre entre comédie et drame : d’un côté l’intrigue policière en filigrane, mais surtout de multiples relations qui se construisent. Si je ne devais retenir qu’une seule chose, ce serait son côté profondément humain. Certains axes sont particulièrement forts, telle que la relation entre parent / enfant que vit Dong-Baek à la fois à travers son fils (l’adorable Pil-Gu) mais aussi à travers sa relation étonnante avec sa propre mère. Des personnages forts qui bénéficient d’une belle évolution, à la fois individuellement, à la fois dans leurs interactions.


…Passionnément…

Encounter (aussi connu sous le nom de Boyfriend) a été pour moi un vrai coup de coeur. J’ai presque envie de dire ça au sens propre : il a fait battre mon coeur plus vite et j’ai été submergée par des flots d’émotions en tous genres face à ce drama différent des autres. Encounter est, en effet, un drama qui sort un peu du lot par rapport à ce qu’on a l’habitude de voir : un rythme volontairement lent, une écriture qui privilégie les « émotions » par rapport aux « rebondissements ». Je peux comprendre que certains aient ressenti de l’ennui. Ce n’était pas mon cas : je me suis investie à 100% dans ce drama, vivant chaque émotion ressentie par les personnages, vivant leur histoire comme si c’était la mienne. La romance m’a emportée, bien plus que je ne l’aurais cru au départ : pour moi, Encounter a été sans conteste LA romance de l’année.


…Beaucoup…

Pour moi, le « must-see » de l’année, c’est One Spring Night. Avant tout, impossible de ne pas reconnaître la patte des réalisateurs de Something In The Rain : même finesse d’écriture, même maturité des sujets, même ambiance mi-légère mi-pesante, même style de bande-son et même acteur principal ^^ Mon ressenti ressemble beaucoup à Something In The Rain : des choses très positives, des choses très agaçantes, même si à mon sens One Spring Night m’a paru beaucoup plus régulier, réussissant à garder la même dynamique tout au long de ses 16 épisodes (là où Something In The Rain était très inégal : génialissime sur la première moitié, beaucoup plus pesant sur sa seconde moitié).

J’ai trouvé la romance passionnante et très bien écrite : avec un tel scénario – un couple principal qui se construit sur la tromperie – on aurait facilement pu tomber dans quelque chose de très pesant – un bon makjang à la coréenne – mais l’écriture a cette maturité et cette subtilité qui font que ça passe tout seul. La manière dont se construit la romance est d’une justesse rare (on n’en fait jamais trop), hyper réaliste et très bien jouée – Han Ji-Min et Jung Hae-In sont tous les deux formidables. Certains reprocheront au drama sa dynamique relativement lente – le scénario prend son temps pour explorer chaque phase, de la construction à l’acceptation – en tout cas je n’ai jamais été gênée par le rythme du drama et je suis restée très investie de bout en bout. En revanche, je défie qui que ce soit de ne pas avoir les oreilles qui sifflent pendant tout le drama – ou comment traumatiser les spectateurs en passant les mêmes musiques en boucle toutes les 3 minutes ^^


…Un peu…

Cela faisait un certain temps que je n’avais pas lancé de sageuk (le dernier en date étant Seven Day Queen en 2017) et Rookie Historian Goo Hae-Ryung, dans le style sageuk / fusion / fiction, était une bouffée d’air frais alliant légèreté et romance avec une intrigue politique en fond de tableau. Si les magouilles politiques me sont rapidement passées au-dessus, je retiens surtout les personnages féminins : elles sont toutes fantastiques dans ce drama, à commencer par Shin Se-Kyung qui est vraiment super. A côté, le rôle masculin principal Cha Eun-Woo est hyper fade – je ne sais pas si ça vient de l’acteur ou du personnage, probablement un mélange des deux – mais la romance reste très mignonne. Je retiens également les excellents personnages secondaires (je suis toujours aussi fan de Park Ki Woong), la belle force de caractère des personnages féminins mais aussi les enjeux forts pour lesquels les personnages se battent : la place et l’indépendance des femmes dans la société (sujet a priori inimaginable pour une telle époque), l’ouverture et l’acceptation des pratiques occidentales (entre la médecine occidentale et le français Jean-Baptiste Barthélémy haha ^^) ou encore l’acceptation de religions différentes (le début du catholicisme)… Des enjeux forts et des combats étonnamment modernes – trop ? – par rapport à l’époque dans laquelle se déroule le drama.


…Beaucoup…

Put Your Head On My Shoulder, seul drama chinois que j’ai vu en 2019, était un régal. Une petite bouffée de fraîcheur que j’ai trouvée particulièrement réussie pour sa manière naturelle et réaliste de faire interagir ses personnages. Rien d’extrêmement original dans son scénario : une cohabitation forcée, une romance qui se développe de manière assez classique… mais quand c’est aussi bien fait, c’est juste un plaisir. Typiquement le genre de drama que j’adore marathoner compulsivement – addiction totale – et dont je ressors avec une entière satisfaction.


…Un peu…

Dans l’ensemble, j’ai bien aimé Extraordinary You : au début c’était surtout pour son scénario – original, intriguant et super fun – puis quand le scénario a commencé à devenir trop compliqué (je crois que je n’ai toujours pas compris le pourquoi du comment, en fait j’ai arrêté d’essayer de comprendre), heureusement, la romance était déjà suffisamment solide pour rattraper le tout. Si je devais résumer Extraordinary You en quelques mots : fun, mignon et frais. Un bon drama feel-good qui, malgré les méandres dans lesquels le scénario se perd, arrive à garder le cap jusqu’au bout grâce à sa jolie romance et ses personnages fort sympathiques. Malgré des axes ultra-répétitifs (notamment sur les épisodes finaux) et une héroïne un peu casse-pieds, j’ai vraiment aimé la romance, les personnages (y compris les plus secondaires, ils étaient tous supers) et la manière dont les pièces du puzzle s’imbriquent.

Her Private Life est également un drama à classer dans la catégorie feel-good : j’ai passé un super moment devant, puis dès que le drama s’est achevé, il est sorti instantanément de ma mémoire. Je me souviens d’une romance très jolie – hyper classique mais portée par un couple principal plein d’alchimie -, d’une histoire de fan-girl / stalking assez drôle et de Park Min-Young qui avait franchement exactement le même rôle, la même coupe de cheveux et la même garde-robe que dans son précédent drama What’s Wrong With Secretary Kim, où je l’avais justement trouvée trop poupée-esque (un peu déçue de ce côté-là). Je me souviens également que le drama avait un bon rythme en général – même si les deux derniers épisodes m’ont paru de trop, avec une histoire d’enfance un peu fatigante dont on aurait facilement pu se passer. En bref : une jolie comédie romantique sans conséquences, mais qui a de bons atouts pour faire passer un excellent moment de fun devant l’écran.


…Pas assez !

Memories of the Alhambra (épisode 3/16) est typiquement un drama qui a pâti de mon manque de temps, sinon je l’aurais probablement poursuivi. C’est que je ne pouvais pas passer à côté : entre le super casting et toute la hype autour, j’étais plus qu’enthousiaste… même si au bout de 3 épisodes, je n’avais pas accroché tant que ça malgré le scénario original (je suis très intriguée par le parallèle entre jeu et réalité). Dans une période qui était assez chargée pour moi, je n’ai jamais pris le temps de poursuivre. Par la suite, les avis assez décevants que j’en ai lu sur la suite / la fin m’ont ôté toute motivation à continuer le drama. Je le laisse en pause – à durée indéterminée – mais je m’y remettrai peut-être un jour, il fait partie de ces quelques dramas sur lesquels je n’arrive pas à faire une croix définitive.

Dans une période où j’avais envie d’une rom-com sans prise de tête, j’ai lancé Clean With Passion For Now (épisode 6/16)… et finalement j’ai arrêté car je n’ai pas du tout accroché à la romance. J’aime beaucoup Kim Yoo-Jung et je trouve que ce type de rôle lui va bien, en revanche je trouve que Yoon Kyun-Sang n’est définitivement pas taillé pour ce type de personnage (sa fabuleuse prestation dans Pinocchio restera à jamais ancrée dans ma mémoire). Je n’ai rien contre les rom-com classiques – au contraire, c’est plutôt mon style de prédilection – mais je trouve les interactions trop prévisibles et un peu niaises, tandis que les rebondissements ont l’air tout droit sortis d’un shojo-manga des années 2000 (après tout c’est effectivement tiré d’un webcomic) : j’aurais voulu qu’il y ait un aspect moins enfantin et prévisible dans l’écriture.

J’ai également lancé Angel’s Last Mission : Love (épisode 8/32), et malgré le fait que j’adore Shin Hye-Sun, mon blocage vis-à-vis de L – il est mignon mais complètement stoïque – fait que ça ruine tout mon intérêt pour les scènes de romance. Tant pis, il y avait des choses positives dans le drama mais j’aurais probablement mieux accroché avec un meilleur acteur principal.


EN BREF

Le drama de l’année Hotel Del Luna

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Vers l’infini et au-delà

La romance de l’année Encounter / Boyfriend

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De Cuba à Séoul

Le drama feel-good de l’année Put Your Head On My Shoulder

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Put your head on my shoulder… ou pas

Prix spécial de la bande-son traumatisante One Spring Night

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Ne dis rien et bouche-toi les oreilles
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Les Rattrapages 2020 – Meow, The Secret Boy / Crash Landing On You / The World Of The Married

PUBLIÉ PAR ASIANDRAMAS

Bonjour à tous !

Pour les dramavores, le confinement a du bon : en tout cas, il me permet de rattraper des dramas massivement… et le fait d’en regarder me donne envie d’écrire ^^

Cela me permet aussi d’apprécier des dramas un peu plus « facultatifs » (Meow, The Secret Boy est le parfait exemple d’un drama que je n’aurais jamais lancé / poursuivi dans une période plus chargée), permettant d’équilibrer avec des dramas beaucoup plus lourds (addiction du moment : The World Of The Married).

Voici en attendant un deuxième article dédié aux rattrapages et visionnages en cours de quelques dramas coréens 2020.


Je t’aime… bien…

Welcome / Meow, The Secret Boy

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Voilà un drama complètement délaissé par les ratings et boudé par les spectateurs… et je trouve ça très dommage ^^ Le point positif, c’est que le non-succès du drama a contribué à réduire le nombre d’épisodes (passant de 16 à 12), et tant mieux. J’ai bien apprécié ce drama dans l’ensemble et 4 heures supplémentaires auraient facilement pu tout gâcher – même si du coup avec le raccourcissement, la manière dont les sujets du dramas se résolvent est un peu naze.

Première condition : ne prenons pas trop au sérieux l’aspect fantastique du scénario – on est, après tout, devant un drama où un chat se transforme en humain ^^ Il me fait le même effet que I’m Not A Robot : un scénario et des twists un peu WTF, à regarder avec le cerveau débranché… mais c’est un raz-de-marée de feel-good et de bonnes ondes qui se dégage de ce drama, sans oublier un humour franchement sympa.

A la différence de I’m Not A Robot – où la romance était tellement rayonnante qu’elle couvrait tout le WTF du scénario et des rebondissements – Meow, The Secret Boy trouve sa force non pas dans son couple principal -qui reste relativement bizarre- mais dans tout ce qui gravite autour de ce couple : l’évolution individuelle des personnages, les relations qui se tissent entre chacun d’eux, l’aspect chaleureux et divertissant qui se dégage du drama.

J’aime beaucoup l’héroïne : un vrai rayon de soleil qui, tout en ayant le cœur sur la main, a une véritable capacité à se prendre en main et grandir à chaque épreuve. C’est rare d’avoir une héroïne profondément gentille, honnête avec elle-même et avec les autres, et qui ne tombe pas dans la niaiserie.

Et puis… enfin un rôle qui va bien à L : un chat. Un chat complètement inoffensif, ultra limité sur le plan émotionnel et expressions faciales, qui se contente d’être adorablement mignon… et qui est la source de quelques scènes bien drôles (l’aquarium du supermarché !) ^^ Lui aussi bénéficie d’une belle évolution : pas tant dans le jeu d’acteur de L mais dans le développement psychologique du personnage : au fil des épisodes, j’étais de plus en plus impressionnée par sa capacité à comprendre l’héroïne et à prendre les bonnes décisions avec une maturité inattendue.

Le drama a, en effet, une belle capacité à faire grandir ses personnages : le second rôle masculin est un excellent exemple d’une évolution progressive, cohérente et pour le meilleur, autant sur le plan individuel que sur ses relations avec les autres. Je le détestais au début, mais je crois qu’il a fini par devenir mon personnage favori. Je suis surtout trop fan de la relation qui se développe entre lui et Hong Jo (format humain), pour moi c’est vraiment le meilleur axe du drama et une source d’humour fantastique !

Idem pour le second rôle féminin : Ji-Eun est franchement géniale. J’adore son évolution individuelle et la façon dont elle s’émancipe progressivement avec la construction de sa relation avec Doo-Shik – et l’adorable girl-power qui se crée entre Ji-Eun et l’héroïne est fantastique.

Je suis moins convaincue par le couple principal. J’aime beaucoup tout ce qui gravite autour d’eux, mais pour autant la romance en elle-même ne m’a pas trop intéressée : je crois que 1/ le jeu limité de L y est pour beaucoup et puis 2/ même avec le cerveau en mode off, on parle quand même d’une romance avec… un chat ^^’ Je n’avais pas trop d’idée sur où le scénario voulait aller… et j’avoue être trop indifférente à cette romance pour analyser si le dénouement m’a plu ou non.

En bref : du feel-good à gogo, beaucoup d’humour, une belle évolution des personnages avec des relations qui se construisent de manière formidable. Et un petit chat qui rend vraiment gaga (vous allez voir : difficile de résister à cette bouille… Si vous êtes très chats, vous allez craquer), le plus drôle, c’est qu’il est plutôt bon acteur ce chat ^^ Un drama vraiment inoffensif… mais qui se révèle être bien plus sympa que je ne l’aurais imaginé.


…Passionnément…

Crash Landing On You

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Sans grande surprise, Crash Landing On You a été pour moi à la hauteur de toute la hype qu’il a provoquée. Un drama qui a mis la barre très haut et a démarré l’année 2020 en beauté. Si je devais prendre l’image de la cuisine : des ingrédients de la meilleure qualité possible, une recette parfaite – certes assez classique, dans la manière de mélanger et répartir les ingrédients, mais tout est bien dosé – et forcément le résultat est un délice dont j’ai savouré chaque bouchée. J’ai suivi tout le drama pendant sa diffusion : l’impatience est un indicateur parlant et je me suis jetée sur les nouveaux épisodes chaque semaine.

J’ai beaucoup aimé le fait que Crash Landing On You soit un mélange exhaustif de tous les genres : de la romance, de l’action, de la comédie,… du pur divertissement, porté par un casting génial et un scénario intéressant (certes, un peu loufoque selon les axes, mais en même temps vu le thème Nord/Sud, ça ne pouvait pas être trop réaliste). J’ai été autant passionnée par l’intrigue que par la romance : superbe alchimie entre Son Ye Jin et Hyun Bin ! J’ai trouvé cette romance magique. Clichée, certes, mais elle a réussi là où d’autres échouent très souvent : elle m’a faite rêver et m’a mis des étoiles plein les yeux.

Les personnages secondaires étaient aussi très réussis : la « garde rapprochée » du héros m’a faite rire comme pas possible, le développement du couple secondaire m’a également beaucoup plu. J’ai vraiment peu de choses à reprocher au drama, si ce n’est des ficelles trop répétitives du côté des antagonistes, mais j’ai trouvé le reste largement assez génial pour compenser.

Pour moi, ce drama a été un régal sur tous les plans : pas de faux pas, et une passion de A à Z. Je recommande les yeux fermés (ou plutôt : bien ouverts sur Hyun Bin !)


…Passionnément (c’est grave docteur ?)…

The World Of The Married (12/16)

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…ou l’art de se rendre schizo. Ce drama est fascinant : horriblement malsain et difficile à digérer, mais vraiment fascinant. J’ai hésité longtemps avant de me lancer : le thème du drama – l’adultère et toutes les conséquences qui en découlent – me met extrêmement mal à l’aise et j’anticipais déjà toutes les émotions qui allaient déferler dans ma tête : choc, tension, stupéfaction, angoisse, haine… Même si je m’y suis mentalement préparée, il n’empêche que je ressens chacune de ces émotions puissance mille. Et c’est ça la force du drama : raconter cette histoire de manière à ce que les spectateurs vivent tout de l’intérieur, dans la peau de l’héroïne, et ressentir chacune de ses émotions et crier vengeance avec elle. Et tout ça avec beaucoup de subtilité.

The World Of The Married est un portrait saisissant de la société coréenne sur les sujets tels que le mariage, l’adultère, le divorce et les préjugés / combats que peuvent mener une femme seule ou divorcée. Les mentalités et morales dépeintes dans ce drama sont frappantes de noirceur et de réalisme. Je ressors de chaque épisode avec des pensées contradictoires et un paquet de morales à méditer… ou à accepter, tout simplement, même si certaines sont révoltantes.

Avec le portrait que j’en fais, ça vous donne peut-être envie de fuir, le plus loin possible. Mais là est toute la magie de ce drama : malgré la lourdeur émotionnelle, malgré la dureté du scénario, ce drama est un plaisir à regarder. Les épisodes durent presque 1h30, pourtant je ne vois pas le temps passer. Je me surprends régulièrement à être en apnée à chaque moment intense – autant vous dire que je ne respire pas beaucoup devant ce drama haha. Les sujets abordés sont difficiles et ça pèse sur le mental, mais je suis scotchée à mon écran : j’attends mes deux épisodes hebdomadaires comme une folle impatiente. Quand je vous dis que ce drama rend schizo ^^

En bref : un drama qui n’est pas facile à regarder mais un vrai must-see, pour l’intelligence de son scénario, la finesse de son écriture et l’époustouflante prestation des acteurs (Kim Hee Ae est majestueuse). Il faut avoir le cœur bien accroché mais le jeu en vaut la chandelle. Espérons maintenant que les 4 épisodes restants maintiennent le niveau des précédents – mais je ne me fais pas trop de souci là-dessus.


ET VOUS, QUELS SONT VOS DERNIERS VISIONNAGES ?
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Les Rattrapages 2020 – Romantic Doctor, Teacher Kim 2 / I’ll Find You On a Beautiful Day / Itaewon Class / Chocolate

PUBLIÉ PAR ASIANDRAMAS

Bonjour à tous ! Comment allez-vous ? ^^

Quel choc de voir que le dernier article date d’il y a presque 2 ans ! Le temps passe tellement vite, et j’ai l’impression que ça ne faisait pas si longtemps depuis la dernière fois que j’ai publié par ici… et pourtant !

Les articles se font rares, le rythme de visionnage de dramas s’est aussi bien ralenti ces dernières années… mais la passion est toujours là et avec le confinement, je me suis dit que c’était l’occasion de rattraper un peu de retard dans les dramas, mais aussi dans les articles.

Voici donc un article Rattrapages qui couvre quelques dramas 2020 que j’ai eu l’occasion de voir en ce début d’année.


Je t’aime… passionnément…

Romantic Doctor, Teacher Kim 2

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J’avais vraiment envie de voir la saison 2, alors pour faire les choses dans le bon ordre, j’ai d’abord lancé la saison 1… Quelques jours plus tard, après un marathon intensif qui était un véritable régal (cf. article de Nikilann, dont je partage l’avis au mot près), me voilà à enchaîner sur la saison 2 dans la foulée.

Honnêtement, je ne saurais pas dire quelle saison j’ai préféré : la seule chose que je peux dire, c’est que j’ai autant adoré l’une que l’autre. Ce drama est un vrai régal : pas un seul temps mort, des personnages forts et incroyablement attachants. Tout comme la saison 1, j’ai apprécié que l’aspect médical ne soit pas là pour en mettre plein la vue, mais vraiment pour faire évoluer les protagonistes au travers de patients leur permettant de grandir et construire leurs valeurs et convictions. Et tout comme la première saison, la force de ce drama, ce sont ses personnages. En plus du personnel hospitalier de Doldam que l’on retrouve avec joie, les nouveaux protagonistes sont fantastiques : je ne pensais pas pouvoir digérer aussi facilement l’absence de Yoo Yeon-Suk et Seo Hyun-Jin, et pourtant on s’attache si rapidement aux nouveaux personnages qu’on en oublie facilement le reste.

J’ai aussi apprécié que, contrairement à la saison 1, l’antagoniste est un personnage plus intéressant et plus nuancé (par rapport au profil du méchant classique « je suis le méchant donc je veux vous nuire par tous les moyens possibles ») et l’aspect « magouilles politiques au sein de l’hôpital » s’en retrouve nettement diminué, ce qui n’est pas plus mal.

Et s’il y a une chose qui est aussi réussie dans la saison 1 que dans la saison 2, c’est bien les personnages. C’est dingue comme on s’attache à chacun des personnages, les principaux comme les secondaires. C’est fabuleux comme les relations qui se créent sont touchantes. Le couple principal était juste génial et puis je n’y peux rien, j’ai juste un crush énorme pour ces deux acteurs (Lee Sung-Kyung depuis Weightlifting Fairy Kim Bok Joo, et Ahn Hyo-Seop depuis Thirty But Seventeen), alors les deux ensemble, ça fait des étincelles. Sans oublier évidemment l’incroyable Teacher Kim, fidèle à lui-même et toujours aussi fantastique.

En bref : comme le dit Nikilann, si les dramas médicaux ne sont pas votre tasse de thé… il n’est pas trop tard pour changer d’avis ! (Il n’est pas forcément nécessaire d’avoir vu la saison 1 pour regarder la saison 2, néanmoins je recommande vivement de le faire au risque de passer à côté de nombreux clins d’oeil ^^)


…Beaucoup…

I’ll Find You On A Beautiful Day

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Ce drama est comparable à une bonne tasse de chocolat chaud que l’on savoure sous un plaid, tandis que l’on regarde la neige tomber par la fenêtre : un drama qui réchauffe le cœur et qui fait du bien à l’esprit.

J’avoue avoir lancé ce drama à reculons : le casting m’attirait mais les nombreux échos un peu moyens, notamment sur le rythme lent du drama m’ont beaucoup faite hésiter avant de me lancer. Je ne regrette pas mon choix : je suis rapidement tombée sous le charme et j’ai été conquise par le ton doux-amer et l’ambiance mélancolique qui se dégage du drama. L’histoire prend un peu de temps à s’installer (les premiers épisodes ne sont pas forcément les plus engageants) mais une fois investie, j’ai englouti les épisodes comme des petits pains.

Il s’agit d’un drama qui, sans être addictif ni particulièrement rythmé, a ce petit quelque chose de profondément humain, touchant et juste. Des émotions et des leçons de vie disséminées par-ci par-là, qu’on retient, qu’on inscrit dans notre esprit, qui nous font méditer et réfléchir. Un drama qui n’hésite pas à s’attarder sur les émotions et états d’esprit de ses protagonistes, à les exploiter sous tous les angles de façon à traiter les choses de la manière la plus sensible et la plus juste qui soit. Un drama qui parle de solitude, de pardon, de combats. De ce que la vie peut faire endurer à certains et comment y faire face.

Avec une écriture subtile et très juste, on suit une histoire remplie d’émotions, de question intelligentes et de réflexions. Le drama prend grand soin de creuser ses personnages et exploiter chacune de leurs facettes, les bonnes comme les moins bonnes. Les personnages sonnent juste et l’écriture n’oublie pas d’équilibrer les aspects plus sombres du drama avec un environnement qui réchauffe le cœur et donne le sourire : ce book-club est un vrai rayon de soleil qui vient alléger le poids qui pèse sur chacun des personnages (Lim Hwi est fantastique : elle mériterait qu’on regarde le drama juste pour elle). J’apprécie aussi le fait que la romance ne soit pas au centre de tout. Le drama prend le temps qu’il faut pour lever le voile sur les blessures du passé : les histoires de famille d’Eun Seop sont traitées avec une sensibilité rare, tandis que l’histoire poignante d’Auntie démontre encore une fois la capacité du drama à mettre l’émotion là où il le faut.

En bref : je ne pensais pas l’aimer autant mais force est de constater que I’ll Find You On A Beautiful Day s’est, sans crier gare, frayé un passage direct jusqu’à mon petit cœur. Maintenant que je l’ai terminé, il devient une très belle histoire à laquelle je repense avec mélancolie, et une aventure que je n’oublierai pas !


…Bien…

Itaewon Class

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Une véritable addiction, dès le premier épisode. Je crois que ça faisait longtemps qu’un drama ne m’avait pas captivée à ce point dès le début : les deux premiers épisodes m’ont faite vivre des montagnes russes d’émotions et je n’exagère pas : j’ai sangloté à ne plus pouvoir m’arrêter devant mon écran ^^’ C’est comme ça que je me suis retrouvée à engloutir les épisodes les uns après les autres avec une addiction maladive, le sang bouillonnant d’excitation et d’adrénaline.

C’est pourquoi la déception qui a suivi me laisse un goût amer : la première moitié du drama m’avait tellement enchantée, c’est donc avec une déception d’autant plus grande que j’ai commencé à déchanter (je crois que c’est aux alentours de l’épisode 10 que mon intérêt a commencé à dégringoler en flèche). J’ai particulièrement été refroidie par la tournure du scénario à partir [SPOILER] du revirement de Geun Soo (revirement que j’ai trouvé très extrême et mal justifié) [FIN SPOILER] et aussi à partir du moment où le plot est devenu trop axé « business » avec un focus excessif sur la romance -à vrai dire, je l’ai trouvé un peu forcée cette romance. Grosso modo, j’ai eu du mal à digérer [SPOILER] tout ce qui se déroule en 2020. [FIN SPOILER]

Pourtant, j’ai adoré ces personnages et cette histoire. Quel délice de suivre cette vengeance, conduite avec autant force et conviction, sans jamais manquer de tendresse et d’émotions. Le gang « Itaewon Class » était fabuleux, à commencer par son leader : Park Seo-Joon joue sans conteste le rôle de sa vie : je n’ai pas de mot pour décrire à quel point il est impressionnant. J’ai été constamment submergée par un flot d’émotions mélangeant admiration, adrénaline, tendresse, larmes (combien de litres de larmes il m’a tirée dans les premiers épisodes !). L’héroïne est également haute en couleur : elle est badass, elle n’a pas froid aux yeux, elle est tout ce qu’on attend d’une héroïne digne de ce nom : je suis trop fan de ce personnage et Kim Da-Mi était juste super. Mais je crois que malgré tout l’amour que je porte à l’héroïne, mon girl-crush n’a jamais quitté Soo Ah, ce second rôle féminin que j’ai trouvé extraordinaire. C’est peut-être aussi pour ça que je suis restée un peu mitigée par la romance : j’avais l’impression que le scénario cherchait à tout prix à forcer la romance « parce qu’il le faut », alors que le scénario n’en avait pas nécessairement besoin -la vengeance était un axe amplement suffisant pour porter le drama.

En bref : j’ai été déçue, mais c’est parce que la première moitié était tellement géniale que ma déception en a été d’autant plus grande. Malgré mon désintérêt croissant sur le dernier quart du drama, Itaewon Class n’en reste pas moins un drama que j’ai aimé suivre. Et puis rien que pour l’exceptionnelle première moitié du drama, l’aventure vaut le coup d’être vécue : j’en ai encore des frissons quand j’entends les premières notes de la chanson « Someday, The Boy » de Kim Feel.


…Pas assez…

Chocolate (8/16)

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J’étais vraiment pleine de bonne volonté, prête à aller jusqu’au bout… mais j’avoue qu’à mi-chemin, j’abandonne. C’est dommage car le casting est génial, et le début m’avait vraiment plu : à une ambiance mélancolique très réussie s’ajoute un univers partagé entre le médical et le culinaire, un combo très réussi côté réalisation. Mais à partir du moment où les deux protagonistes se retrouvent à travailler dans le même hospice, chaque épisode m’a semblé plus long que le précédent.

Qu’est-ce qui a foiré dans ce drama ? Un mauvais cumul entre un scénario ultra répétitif et une exécution maladroite, qui fait que les scènes se suivent sans aucune fluidité. J’ai notamment été gênée par la constante alternance entre des enchaînements d’événements qui arrivent à mille à l’heure versus des scènes interminables et ennuyeuses au sein de l’hospice. Il y a également un focus trop important sur les histoires des patients -même si certaines sont émouvantes- mais à force de s’attarder sur les patients, on perd le fil de la romance qui tourne en rond un peu plus à chaque épisode.

Dommage car le drama a des points positifs, à commencer par son trio de protagonistes : c’est toujours un plaisir de retrouver Ha Ji-Won (peu importe la qualité du drama), complétée par Yoon Kye-Sang et Jang Seung-Jo. Des personnages qui ont tellement à offrir… mais malheureusement mal exploités.

Je suis particulièrement sous le charme de l’axe culinaire du drama. Combinée avec les différents « cas hospitaliers », je suis fan de la manière dont l’héroïne se sert de la cuisine pour apaiser les cœurs et rendre hommage à chacun des patients. Le drama bénéficie également d’une très belle réalisation : une ambiance mélancolique que j’adore, de très belles images et une jolie bande-son.

En bref : j’ai toujours aimé la scénariste Lee Kyung Hee (Uncontrollably Fond, Nice Guy) qui a une capacité unique à créer des très beaux univers et donner une beauté particulière à ses dramas… mais le scénario a quand même très souvent tendance à planter… une fois de plus !


ET VOUS, QUELS SONT VOS DERNIERS VISIONNAGES ?
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Les Rattrapages 2018 – I’m Not A Robot / My Golden Life / What’s Wrong With Secretary Kim / The Great Seducer

Publié par Asiandramas

Comme promis, voici la suite des rattrapages 2018 ! Avec ça, j’ai à peu près fait le tour des visionnages des 8 derniers mois ^^


I’m Not A Robot

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7/10

I’m Not A Robot est un feel-good drama dans toute sa splendeur. Le genre de drama à regarder avec le cerveau déconnecté, en faisant abstraction de toute logique et tout bon sens parce que :

  • le plot est absurde,
  • les twists sont ridicules,
  • aucune situation n’est vraiment crédible,
  • et par-dessus le marché, le drama se prend quand même un poil au sérieux avec des complots d’entreprise à dormir debout.

Et pourtant, c’est un vrai plaisir à regarder. Malgré toute l’absurdité des situations, le drama a une légèreté et un humour, combiné à quelque chose d’extrêmement chaleureux, qui font qu’on oublie rapidement les incohérences et on s’attache aux personnages.

En même temps, le drama est porté par un couple principal formidable : Yoo Seung-Ho et Chae Soo-Bin ont réussi à créer une romance adorable et touchante. La romance m’a faite rire, sourire, stresser, pleurer, elle m’a donné envie d’avoir moi-aussi un parapluie transformable ^^ Yoo Seung-Ho est impressionnant : même dans un drama aussi limité d’un point de vue scénario, on ne peut que rester bouche bée devant son jeu d’acteur exceptionnel. Chapeau bas.

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Talkin’ about me ?

Finalement, ce qui partait comme un drama « juste pour le fun » est devenu un drama que j’attendais avec impatience chaque semaine. La romance est adorable, du début jusqu’à la fin. Malgré l’inconsistance du scénario, l’écriture des personnages n’en reste pas moins réussie et ils sont portés par des acteurs excellents. Quelques hauts et bas selon les épisodes (les magouilles d’entreprise m’ont particulièrement ennuyée) mais la romance a toujours réussi à me tenir en haleine, aussi bien que l’atmosphère chaleureuse qui se dégage de tous les personnages. Bref, un drama qui se regarde bien et qui s’oublie vite.


My Golden Life

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7/10

Ou le drama qui m’a rendue bipolaire. Du très bon, du bon, du mauvais, du très mauvais… J’ai passé tout le drama avec des pics d’amour succédant à des pics de colère.

Si les scènes des deux protagonistes m’ont vraiment plu (avec un énorme faible pour tout ce qui concerne l’héroïne Ji-An), tout le reste m’a pas mal ennuyée et ça atteignait des sommets d’énervement quand il s’agissait des parents, à savoir la mère de Ji-An (mais qu’on la mette en prison, c’est pas possible !) et les parents de Do-Kyung (étranglez les tous). Pour ce qui des personnages secondaires (les frères / soeurs, les romances annexes, etc.), j’alternais entre indifférence et ennui vis-à-vis de leurs histoires.

A part la dimension familiale horriblement frustrante, tout ce qui concerne nos deux héros m’a enchantée. J’étais mitigée sur le héros Do-Kyung sur les premiers épisodes. Park Shi-Hoo fait son grand retour sur la chaîne publique après un houleux scandale, et on sent qu’il n’est pas à l’aise, on sent qu’il est complètement figé et qu’il en fait des tonnes pour rendre son personnage sympathique et fluffy. Heureusement, il reprend progressivement ses aises et au fil des épisodes, il retrouve vraiment son assurance et son charisme d’antan. Ouf !

A vrai dire, je suis restée mitigée face aux premiers épisodes : à des secrets de naissance se succèdent des comportements qui défient toute éthique, des motivations qui se justifient mal (le tout sans que ça n’ait l’air de choquer personne), et le couple principal ne se connait pas encore suffisamment pour que leurs interactions soient intéressantes. Il m’a fallu environ 10 épisodes pour vraiment accrocher. Mais du coup, c’est parti dans l’autre extrême : par la suite, je me suis retrouvé prise par une espèce d’addiction pour ce drama que j’ai du mal à expliquer, au point de me jeter religieusement sur chaque nouvel épisode tous les lundi-mardi ^^ Soudainement, me voilà étrangement investie dans cette histoire, même si je me suis demandée parfois pourquoi. Tout au long des épisodes, certains twists de scénario et choix faits par les personnages m’ont scandalisée à un point inimaginable ; et pourtant l’attrait du couple principal m’a toujours tenue scotchée à ce drama.

Ce n’est pas tant l’aspect romantique en lui-même qui m’a charmée dans cette relation ; c’est la complicité qui se construit entre Ji-An et Do-Kyung que j’ai trouvée superbe. A la fois quand ils habitent sous le même toit, à la fois après, quand Do-Kyung fait son possible pour rester auprès de Ji-An, je trouve que ces deux personnages ont toujours une connexion très particulière qui les lie l’un à l’autre, sans forcément avoir besoin d’être trop démonstratifs -car finalement, on reste relativement peu démonstratif dans cette romance et dans ce drama en général.

My Golden Life est un drama que je suis contente d’avoir suivi. Avec un format familial de 52 épisodes, l’attachement que l’on ressent est forcément beaucoup plus fort que d’habitude. Alors malgré tout ce que je peux lui reprocher, malgré tous les pics d’énervement qu’il m’a faite vivre, il n’en reste pas moins un drama que j’ai suivi avec une indéniable passion au fil des semaines. Je suis ravie de retrouver Park Shi-Hoo qui n’a rien perdu de son charisme d’avant ❤ Et je suis contente que ce drama ait eu un tel succès en termes de ratings. En bref, si vous êtes férus de dramas familiaux, je ne peux que vous recommander d’y jeter un oeil. Mais en sachant dans quoi vous vous lancez !


What’s Wrong With Secretary Kim ?

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6,5/10

De manière assez surprenante, mon bilan global n’est pas aussi positif que je ne l’aurais imaginé. En tout cas, quand j’ai lancé le drama, il partait pour être un vrai coup de coeur. La première moitié m’a rendue complètement addict : le genre d’addiction complètement insensée et incontrôlable, qui est à la fois une torture et un délice ^^

Ce qui fait défaut au drama – de mon point de vue – c’est l’absence de scénario en dehors de la romance. Alors oui, la romance est géniale. Elle contourne les clichés habituels, elle surprend par son originalité, sa façon hyper drôle et directe de se construire. On reproche trop souvent aux comédies romantiques de multiplier les intrigues, les obstacles, les rivaux, avec pour unique objectif de combler le scénario. Ici, vous ne trouverez rien de tout cela : vous voulez une romance ? On vous donne une romance, 100% de romance pendant 16 épisodes. Effectivement, on ne se perd pas au milieu de fioritures et prises de têtes inutiles et c’est hyper rafraîchissant. En revanche, l’absence de matière fait que la seconde moitié m’a parue un peu longue – à vrai dire j’ai même eu un peu de mal à aller jusqu’au bout.

Disons que j’ai trouvé peu intéressant certains axes répétitifs – je pense notamment au kidnapping d’enfance que l’on se traîne tout au long du drama, ou encore au second rôle masculin qui n’apporte pas grand chose. Heureusement, quelques axes secondaires apportent un peu de fraîcheur : j’ai suivi avec grand plaisir les petites histoires hilarantes des collègues de travail : Miss Bong était trop drôle (my hero !), tandis que la nouvelle secrétaire Kim était adorable avec son voisin d’immeuble.

Et la romance en elle-même, bien que géniale – et tellement addictive au début – devient un poil répétitive au fil des épisodes. Je suis un peu déçue par Park Min-Young : j’ai eu l’impression que ses expressions ici se limitaient à alterner un grand sourire avec une expression choquée. En même temps, elle a toujours été génialissime dans ses précédents rôles (Seven Day Queen, Healer) alors forcément, j’en attendais probablement trop. Park Seo-Joon, de son côté, était très bien. Sans jouer le rôle de sa vie, il est ici attachant, maladroit, et complètement hilarant dans son narcissisme, c’est un régal.

En bref, j’ai quand même passé un très bon moment devant le drama. La romance est jolie, le couple principal a une alchimie dingue – heureusement, car c’est l’unique élément qui permet au drama de tenir debout. A regarder si vous cherchez une jolie rom-com estivale sans prise de tête, même si la seconde partie n’a pas le piquant de la première.


The Great Seducer / Tempted

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Episode 7/32 [Abandonné]

J’ai lancé ce drama car j’étais curieuse de voir une version drama des Liaisons dangereuses. J’ai trouvé le début assez intéressant : malgré une exécution désordonnée, il y avait du potentiel dans le trio de départ : riches, désabusés, abandonnés, ces trois jeunes m’ont de suite plu. Je suis notamment tombée sous le charme du second rôle féminin – d’une beauté et d’une prestance remarquable. Et puis, l’héroïne est arrivée. Et là, c’est le drame. J’ai fait des efforts mais au bout du 7ème épisode (de 30 minutes), j’abandonne. L’assiette cassée a eu raison de ma patience.

Je suis désespérée par l’héroïne : Joy est tellement fade, je ne comprends pas comment le drama peut rester crédible avec une héroïne pareille. Je suis également désespérée par le script qui veut que le héros tombe immédiatement sous son charme (quel charme ?) alors que le « jeu » est censé être le fil rouge de l’histoire. Désespérée par l’exécution d’ensemble qui est aux antipodes de la subtilité (il y a une manière un peu grossière de sortir les violons au moindre élément dramatique).

Mon seul regret, c’est le second rôle féminin : je suis fascinée par Moon Ga-Young. Elle est d’une élégance et d’un charisme fou, elle vole la vedette à tous les autres personnages – bon d’accord, ce n’est pas trop difficile vu la concurrence, mais elle a vraiment une classe dingue. Ouf, au moins, l’antagoniste est réussie.

En conclusion, j’attends le jour où Les liaisons dangereuses aura une version drama digne de ce nom !


Et vous, quels sont vos derniers visionnages ?
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Les Rattrapages 2018 – Just Between Lovers / Jugglers / Something In The Rain / Life On Mars / Wok Of Love

Publié par Asiandramas

Bonjour à tous ! Après une longue période creuse, je suis de retour en coup de vent ^^ Et je suis ravie de partager avec vous quelques visionnages de ces derniers mois.


Just Between Lovers

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9/10

Premier coup de coeur de l’année 2018. Just Between Lovers est d’une sobriété et d’une sensibilité rares, qui en font un drama assez différent de ce qu’on a l’habitude de voir. J’avais quelques réticences à lancer le drama au vu de son aspect tragico-dramatique, mais bien plus qu’un mélodrame, c’est vraiment une histoire humaine, pleine de sensibilité et de justesse que l’on découvre à travers deux personnages que la vie n’a pas épargnés. Et beaucoup plus qu’une ode aux larmes, je l’ai vécu comme un beau message d’espoir et de lumière dans un monde écorché et rempli d’injustices.

L’héroïne, Moon-Soo, est solaire. D’une simplicité et d’une modestie touchante, elle est une battante qui illumine le drama par son sourire et sa force de volonté. Une très belle découverte que Won Jin-Ah, que j’espère suivre de près. Lee Jun-Ho est également impressionnant dans le rôle de Gang-Doo. Je suis bluffée par la capacité des deux acteurs à laisser transparaître juste ce qu’il faut d’émotion, sans jamais en faire trop. Beaucoup d’émotions se passent de mots, et les acteurs font un travail formidable. La romance était splendide : une histoire d’amour douce-amère pleine de tendresse et de mélancolie qui m’a rendue ultra addict. L’écriture est très juste du début jusqu’à la fin – un petit bémol cependant sur le twist final, que j’aurais aimé être moins « facile ». Je félicite également la réalisation, à l’image du drama : sobre et élégante, toujours soignée avec des belles images et une bande-son superbe.

Just Between Lovers est donc mon premier coup de coeur de l’année et me laisse une impression de plus en plus forte au fil des mois après son visionnage. Pas forcément le drama le plus facile à regarder -si vous cherchez une rom-com estivale, passez votre chemin- mais c’est une aventure intense et humaine à vivre.


Jugglers

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7,5/10

Dans sa globalité, Jugglers est un office drama assez classique, conforme à ce que l’on en attend : une jolie romance, de la comédie, des personnages secondaires sympathiques, quelques obstacles d’ordre professionnels, quelques bâtons dans les roues de la romance, bref, rien que du classique. Un drama léger et romantique qui se regarde bien.

Mais je tiens à souligner cette belle surprise qui m’a particulièrement marquée : Jugglers se démarque beaucoup par sa romance. Conformément aux attentes vis-à-vis d’un tel drama, je voulais une jolie romance classique. Finalement j’ai eu une jolie romance pas si classique que ça, et même carrément géniale. Ce que j’ai trouvé fantastique, c’est la solidité du couple principal : face aux vents et marées, leur confiance mutuelle est inébranlable, le tout avec un réalisme et naturel déconcertant. J’appréhendais beaucoup les divers obstacles qu’allaient rencontrer le couple principal, et finalement j’ai été agréablement surprise par la fluidité de l’écriture, qui balaye d’un revers de main toute frustration ou malentendu qui auraient pu faire basculer le drama dans les pièges des rom-com classiques.

Alors merci Jugglers pour avoir su créer un couple principal aussi adorable (après tant d’années, je me rends compte que je suis toujours aussi fan de Daniel Choi). Les 16 épisodes se sont enfilés comme des petits pains et je garde un très bon souvenir du drama.


Something In The Rain / Pretty Noona Who Buys Me Food

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7/10

Addict. Ce drama m’a rendue complètement addict sur sa première moitié. J’en venais à actualiser les sites compulsivement pour me jeter dès la première heure sur chaque nouvel épisode ^^ C’est que la façon dont cette romance se construit est juste géniale. Je ne peux que faire honneur aux deux acteurs qui portent le drama : Son Ye-Jin et Jung Hae-In sont géniaux. Ils ont créé une romance à faire battre les coeurs, et je me remets à peine de leur alchimie incroyable. L’écriture de la romance, beaucoup plus mature et réaliste, est aussi un régal.

Dommage que la deuxième partie du drama se plante sur l’écriture. On va de frustration en frustration : on partait d’un couple hyper honnête et direct au début, puis on finit sur un couple qui ne communique plus, qui va d’incompréhension en incompréhension, le tout cumulé à des obstacles externes qui donnent envie de s’arracher les cheveux. Frustrant, à la fois pour les personnages, à la fois pour les spectateurs. Je suis également un peu déçue par l’aspect professionnel : [SPOILER] le sujet du harcèlement sexuel au travail était tellement intéressant, comment la conclusion peut-elle être aussi frustrante et peu aboutie ? (ceci dit, c’est malheureusement une forme de réalisme dans l’écriture, le non-aboutissement de cette lutte) [FIN SPOILER]

Mon bilan est donc un entre-deux : j’ai aimé passionnément, puis la passion est retombée. Something In The Rain n’en reste pas moins un drama qui m’a tenu accrochée à mon écran tout au long de ses 16 épisodes. Une maturité rare, une justesse et un réalisme frappant, qui en font un drama pas forcément excellent, mais en tout cas un must-see.


Life On Mars

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8,5/10

Je le termine à peine et c’est dingue à quel point je suis triste de quitter cet univers. Tout en étant un thriller / policier solide et passionnant, Life On Mars a su créer un univers dont le spectateur s’imprègne. De quitter cette bande de joyeux lurons et cette ambiance rétro 80’s m’a fait un vrai pincement au coeur.

Là où Life On Mars se distingue des autres dramas du même genre, c’est qu’il a beau être avant tout un drama policier drivé par ses enquêtes, il y a un véritable aspect chaleureux, convivial et humoristique qui conquiert autant le héros que les spectateurs. On passe tout le drama à se poser mille questions mais finalement, on se rend compte que ça n’a pas tant d’importance par rapport à l’émotion que l’on ressent face à ces personnages. Et si la fin peut être un peu frustrante -parce qu’elle nous laisse un éventail d’hypothèses à élucider soi-même- finalement, peu importe : c’est la meilleure conclusion que l’on aurait pu espérer.

Un vrai chapeau bas pour le casting : Jung Kyung-Ho prouve une fois de plus à quel point il est un acteur d’exception. Combiné à Park Sung-Woong et Go Ah-Sung… Que demander de plus ? Une aventure passionnante, et pas une seule fausse note de A à Z.


Wok Of Love / Greasy Melo

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9/10

Second coup de coeur de l’année. J’ai immédiatement reconnu la patte des scénaristes de Miss Korea. J’ai de suite reconnu cette capacité incroyable à créer des personnages forts, à les mettre sur le devant de la scène les uns après les autres tout en créant un noyau d’interactions qui fonctionne du tonnerre. J’admire cette façon de combiner un réalisme frappant dans un univers un brin léger et décalé, j’adore cette écriture et je suis sous le charme de ce drama.

Pourtant, on pourrait facilement être stoppé par les premiers épisodes : une multitude de personnages inconnus qui se succèdent, une façon étrangement perchée d’introduire l’histoire. L’entrée en matière est déstabilisante, et si elle peut être vue comme intrigante – comme cela a été dans mon cas – elle peut aussi décourager à lancer la suite. Mais la suite en vaut la chandelle.

Il est presque difficile de décrire ce qui fait de Greasy Melo un drama aussi particulier : des personnages géniaux ? Une écriture solide et mature ? Des interactions honnêtes ? Ce sont là des choses que l’on retrouve dans bon nombre de dramas, et pourtant Greasy Melo a quelque chose de très différent. Peut-être la force des personnages : l’héroïne Sae-Woo (wouah, quelle femme), le gangster Chil-Seong (wouah, Jang Hyuk)… En plus d’être bien écrits, il émane une vraie force de leurs personnalités, qui trouve leur source autant dans l’écriture que dans les acteurs. En contrepartie, le héros Seo Poong paraît plus fade que les autres, car il incarne un héros assez classique finalement (même si j’adore Lee Jun-Ho et j’ai adoré Seo Poong).

En bref, je suis conquise. Ce n’est pas tant la romance, ni la cuisine, ni la quête de revanche qui m’ont tenue scotchée devant les 38 épisodes (de 30 minutes). L’histoire était super, la romance était géniale, l’intrigue était bien ficelée, mais tout ceci est un socle solide permettant de savourer l’essentiel : tous ces personnages et leurs interactions, cette ambiance, cet humour, cette complicité incroyable qui se tisse entre tout le monde – les gangsters, le staff, la famille.

Je recommande ce drama les yeux fermés. Et gare aux envies folles de :

  • manger des jajangmyeon à l’infini (c’est une véritable torture ^^),
  • devenir un gangster pour avoir la classe :

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C’est tout pour aujourd’hui ! J’essaie de vous pondre prochainement une deuxième partie des rattrapages, avec au programme : I’m Not A Robot, My Golden Life, What’s Wrong With Secretary Kim.

Actuellement en cours de visionnage : Mr. Sunshine et Thirty But Seventeen.

Et vous, quels sont vos derniers visionnages ?
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Ode To Joy 欢乐颂

Publié par Asiandramas

L’histoire

La résidence Ode To Joy, idéalement située au coeur de la métropole de Shanghai, accueille en son 22ème étage une colocation de 3 femmes :

  • Sheng Mei (Jiang Xin), belle et indépendante, pleine d’assurance et de bons conseils,
  • Ying Ying (Yang Zi), enthousiaste et énergétique, naïve et rêveuse,
  • Ju Er (Qiao Xin), discrète, sérieuse et travailleuse.

Lorsque les deux appartements voisins se retrouvent soudainement occupés, elles font la connaissance de leurs 2 nouvelles voisines : d’un côté, An Di (Liu Tao), brillante femme d’affaires fraîchement débarquée des USA, au caractère froid et distant. De l’autre, Xiao Xiao (Wang Zi Wen), une jeune et riche héritière dont la principale occupation est de faire la fête.

Ces 5 femmes du 22ème étage que tout oppose vont pourtant apprendre à se connaître et se retrouver à affronter le quotidien ensemble.


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La fiche

Période de diffusion 18 avril – 9 mai 2016
Episodes 42 (40 min)
Genre Moderne, Romance
Saison 2 Ode To Joy 2 (2017)

Casting
Liu Tao as An Di
Jiang Xin as Fan Sheng Mei
Wang Zi Wen as Qu Xiao Xiao
Yang Zi as Qiu Ying Ying
Qiao Xin as Guan Ju Er


La note

7,5/10


L’avis

Ode To Joy, sur la lignée des dramas chinois modernes, se démarque par un aspect ultra réaliste et terre-à-terre qu’on trouve si peu dans les dramas coréens -forcément tous un minimum romancés (en même temps c’est le but). Et c’est ça qui fait sa force, parce qu’un drama qui sonne aussi juste fait un bien fou, une fois de temps en temps. Il ne révolutionne pas Dramaland parce que malgré tout, il y a mieux. Mais c’est une histoire qui mérite d’être vécue parce qu’elle est plus proche de nous que n’importe quel autre drama.

Pourquoi le drama sonne-t-il si juste ? Parce qu’il nous présente la vie, ses hauts, ses bas, de la manière la plus simple et banale qu’il soit. On pourrait être les personnages de ce drama. On pourrait en être les héroïnes. Le scénario n’a rien d’extraordinaire : on peut même dire qu’il n’y a pas de réel scénario. Comment écrire un scénario sur la vie quotidienne ? Il suffit de la vivre. La vivre à travers 5 femmes aux profils variés, dans lesquels chaque spectateur peut se retrouver un peu, ou beaucoup : jolie ou moins jolie, riche ou moins riche, grande gueule ou discrète, indépendante ou moins indépendante. Les aléas de l’amitié, du travail, des histoires de famille, des histoire d’amour, des histoires d’argent… On n’échappe à aucun sujet de la vie quotidienne et on vit l’évolution de ces femmes au fil de leurs combats respectifs.

On a l’impression de vivre un morceau de vie à leurs côtés, puis on laisse la vie suivre son cours. Le drama a beau finir par s’achever, on ne le vit pas comme une fin mais comme un quotidien qui va continuer sans nous. Et encore une fois, le drama frappe par sa justesse : non, pas toutes les héroïnes ne vivent une belle histoire d’amour. Pas toutes ne trouvent leur prince charmant, pas toutes n’ont la chance ne serait-ce que de croiser sa route. Pas tous les problèmes n’ont une solution et la fin du drama ne rime pas avec happy ending : comment le quotidien peut-il être un happy ending ? Les problèmes ne cessent jamais dans la vie, peu importe leur nature, mais l’important est de continuer à avancer malgré les difficultés. On sort du drama avec le sourire, et avec l’impression d’avoir grandi un peu avec les personnages.

Le force de ce drama, c’est aussi son message. Tout en restant du pur divertissement, le drama n’en est pas moins une peinture frappante de la société chinoise actuelle, de la pression financière, maritale, familiale que les jeunes portent sur leurs épaules dans le système actuel.

Le revers de ce type de drama, c’est qu’en l’absence d’aventures extraordinaires, le drama s’essouffle. C’est beau le quotidien, mais ce n’est pas toujours passionnant et selon les jours, ça manque de piquant. J’ai notamment senti un coup de mou vers le milieu du drama, mais passé ce cap, la suite a regagné mon intérêt et ce jusqu’à la fin. Selon les axes et les personnages, mon intérêt a vécu des hauts et des bas, certains personnages étant forcément plus attrayants que d’autres.

Je ne m’attarderai pas sur chacune des héroïnes. J’aurais trop de choses à dire sur chacune d’elles, et ça ne servirait pas à grand chose. Ce que j’ai trouvé fort, c’est que le drama ait été capable de créer une relation forte, crédible et touchante entre ces 5 voisines d’étage, qui n’avaient pourtant rien en commun :

  • An Di, brillante femme d’affaires au caractère froid, qui se ferme à toute relation sociale du fait de traumatismes passés ;
  • Sheng Mei, femme belle, indépendante mais matérialiste cherchant à se marier à un parti riche ;
  • Ying Ying, rêveuse, maladroite, mais pleine de dynamisme et de bonne volonté ;
  • Ju Er, discrète et travailleuse, déterminée dans ses objectifs ;
  • Xiao Xiao, riche héritière qui souhaite faire ses preuves auprès de son père.

J’aime bien la diversité de leurs profils. Ils semblent clichés à première vue mais les clichés sont rapidement balayés au fur et à mesure que l’on apprend à connaître ces femmes, ensemble et séparément, à vivre leurs hauts et bas à leurs côtés. J’aime beaucoup les différentes complicités croisées qui se créent entre elles : des paires (ou trios) des plus improbables se forment, le tout de manière complètement naturelle.

J’avoue avoir eu un petit faible pour Xiao Xiao, à la fois pour son caractère complètement rentre-dedans (et pas forcément de manière positive ^^), à la fois pour sa romance (le docteur Zhao est wahou) qui se développe de manière tellement moderne et réaliste ! Appelez-moi le jour où l’on verra ça dans un K-drama ! ^^

En bref, pour moi Ode To Joy est un vrai must-see, pour la simple et bonne raison que les dramas aussi justes et réalistes sont trop rares. « Modernité » est son maître-mot : un drama sur la vie des jeunes actifs d’aujourd’hui, qu’il s’agisse d’amour, d’amitié, de travail, de famille ou d’argent. Le drama n’est pas parfait -quelques coups de mou selon les personnages et les axes- néanmoins le drama fut un vrai plaisir à regarder et les 42 épisodes s’enfilent très vite. Je recommande !

Pour information -suite à l’énorme succès qu’a connu le drama en Chine, une saison 2 a suivi (diffusée en mai 2017) reprenant les mêmes acteurs et personnages. Pour ma part, je m’arrête à la saison 1 qui me laisse sur une excellente impression (mais je suis preneuse de tout avis sur la saison 2 ^^).


En deux lignes

Les + Le réalisme frappant et la modernité du drama

Les – Des hauts et des bas selon les axes et les personnages


Votre avis ?

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Goblin 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비

Publié par Asiandramas

L’histoire

Kim Shin (Gong Yoo) est un goblin. Puni par les dieux pour avoir versé trop de sang et pris trop de vies humaines, alors qu’il était un commandant de guerre à l’époque Goryeo, il erre, immortel et 900 ans durant, à la recherche de sa future épouse : l’humaine qui pourra le libérer de son immortalité pour qu’il puisse enfin retourner à la poussière.

Le chemin de Kim Shin croise celui d’un Faucheur (Lee Dong Wook), dont le métier est d’emmener les morts vers l’au-delà. Il fait aussi la rencontre de Ji Eun Tak (Kim Go Eun), une lycéenne qui voit les morts et qui semble être née pour devenir l’épouse de Kim Shin…


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La fiche

Noms alternatifs Goblin : The Lonely and Great God / The Lonely, Shining Goblin
Période de diffusion 2 décembre – 21 janvier 2017
Episodes 16 (70 min)
Genre Romance, Fantastique

Casting
Gong Yoo as Goblin / Kim Shin
Lee Dong Wook as Grim Reaper
Kim Go Eun as Ji Eun Tak
Yoo In Na as Sunny


La note

7/10


L’avis

Goblin me laisse avec à la fois un sentiment d’émerveillement et de frustration :

  • de l’émerveillement parce qu’il est difficile de passer à côté : du scénario aux jeux d’acteurs, de la réalisation splendide à la beauté de l’écriture… Goblin n’a pas besoin de justifier pourquoi il a déchaîné les audiences sur tvN ;
  • mais aussi de la frustration, parce que malgré les indéniables qualités du drama, Goblin m’a laissée sur un fort sentiment d’incompréhension -l’écriture des 2-3 derniers épisodes me laisse confuse- et surtout d’aboutissement à mi-chemin.

Je suis notamment restée un peu insensible à la romance -et vu la quantité de temps qu’on passe dessus, c’est dommage. Sur le papier, elle est irréprochable mais dans les faits, elle a beau traverser le temps et l’espace, il lui manquait quelque chose. Une alchimie plus forte entre les deux acteurs ? Une étincelle qui lui aurait donné un poil plus de passion ? Je ne saurais pas mettre le doigt sur ce qu’il manque, mais j’ai eu du mal à m’investir dans cette romance.

Finalement, ce sont Goblin et Grim Reaper qui portent le drama sur leurs épaules, à la fois séparément, à la fois ensemble et surpassent de très loin toutes les autres relations existantes. Relations qui, selon les axes, m’ont paru étrangement fades -la relation entre Kim Shin et Sunny, censée être émotionnellement intense mais quasi-oubliée de l’écriture, la relation entre Grim Reaper et Sunny qui, malgré tout le potentiel, reste tellement plus forte dans le passé que dans le présent.

Je suis à la fois surprise et frustrée par l’écriture. Elle est capable de faire passer tant d’émotion, mais pas dans les moments où je m’y attendais : j’ai été infiniment plus émue par les instants et personnages « passagers » que par les protagonistes pourtant permanents. Ces scènes passagères de personnages que l’on croise le temps de quelques minutes, souvent aux portes de la mort (le vieil homme et son chien ; l’enfant devenu vieil homme remerciant Kim Shin, le second de Kim Shin cherchant un travail) m’ont faite pleurer d’émotion à chaudes larmes. Je ne sais pas si le drama aurait dû mettre plus l’accent sur ces histoires éphémères, en tout cas ce sont en elles que j’ai trouvé mon lot d’émotion, bien plus que les protagonistes finalement.

Autre point qui me laisse complètement indécise : la fin, ou plus généralement la partie finale du drama qui me laisse confuse. Certains tournants dans les 2-3 derniers épisodes restent pour moi complètement obscurs [SPOILERS] -pourquoi ce recouvrement de mémoire aussi soudain qu’inexpliqué ?- tandis que la fin est d’une tristesse sans nom : l’aboutissement le plus triste qui soit, maquillé derrière un semblant de happy ending. Comment parler de happy ending, quand on sait que Kim Shin va attendre pendant des siècles chaque renaissance de Eun Tak, jusqu’à la quatrième puis il se retrouvera seul pour de bon pour l’éternité ? Un dénouement si beau, mais tellement, tellement triste dans sa signification. [FIN SPOILERS]

Mais maintenant qu’on a fait le tour des frustrations, place aux points forts… et c’est que le drama n’en manque pas.

Goblin et Grim Reaper portent vraiment le drama sur leurs épaules. Une drôle de bromance déjà mythique, caractérisée par des barres de rire, de l’émotion à gogo et des apparitions qui donnent des frissons (fin de l’épisode 2 : wahou / auto-parodie dans l’épisode 10 : des barres de rire !). Il est difficile de décrire à quel point ces personnages sont formidables, ensemble et séparément.

Je tire notamment mon chapeau (dry cleaned !) à Lee Dong Wook. Je ne l’avais jamais trouvé très bon acteur lorsqu’il s’agit d’être émotionnel mais Grim Reaper était juste parfait : à la fois hilarant -je ne compte plus le nombre de fous rires-, à la fois poignant, à la fois d’une classe à couper le souffle.

J’ai moyennement adhéré à son axe romantique avec Sunny : les interactions du début étaient drôles mais deviennent étrangement fades et répétitives au fur et à mesure que la lumière est faite sur leur passé. A l’inverse, j’aurais vraiment aimé en voir plus sur eux à l’époque Goryeo -ils avaient un vrai potentiel à me faire rêver, dommage qu’on en voit si peu.

Encore une fois, je suis séduite par Kim Go Eun, elle dégage un charme fou. Ji Eun Tak respire la vie -alors même que tout autour d’elle est lié à la mort- et c’est contagieux. Spontanée, comme pourrait l’être toute lycéenne de son âge, mais loin d’être bête, j’adore la façon dont elle pousse Kim Shin dans ses retranchements et chamboule tout dans la vie rangée au millimètre près du Goblin immortel ^^

Kim Shin, alias Goblin, était fantastique. Je redécouvre complètement Gong YooCoffee Prince et One Fine Day ne m’en ont pas laissé un souvenir particulièrement mémorable (et surtout, c’était il y a dix ans)- et…wahou. Un vrai moulin à émotions que ce Goblin : touchant, drôle, stable et lunatique à la fois, si mature et si enfantin à la fois. Avec son regard tellement expressif, il me faisait passer du rire aux larmes en quelques secondes : ses interactions avec l’héroïne sont émouvantes, ses interactions avec Grim Reaper sont tantôt hilarantes, tantôt intenses, ses interactions avec les personnages éphémères m’ont faite pleurer comme une madeleine.

Comme je l’ai déjà dit, je reste globalement un peu mitigée sur la romance : j’ai adoré les personnages individuellement, mais leur couple manquait de quelque chose.

Je suis partagée sur le personnage de Sunny. En tant que personnage propre, elle était vraiment super –Yoo In Na est géniale et apporte une vraie dynamique au drama- mais j’ai trouvé fade la manière dont ses axes sont exploités. Qu’il s’agisse de sa relation avec Goblin ou avec Grim Reaper, j’avais l’impression que ces relations n’ont jamais réussir à sortir de l’ombre du passé et s’imposer en tant que tel dans le présent. Finalement, je retiens plutôt sa relation avec l’héroïne, une amitié improbable à première vue mais tellement sympathique ^^

La réalisation est splendide : images, bande-son, Goblin est un bijou de cinématographie. Les scènes historiques, avec leurs bandes noires, donnent l’impression de regarder un film, tandis que l’OST est une tuerie (en boucle depuis que j’ai terminé le drama !).

Côté rythme, le drama démarre sur les chapeaux de roues (les premiers épisodes sont absolument…wouahou) et maintient un très bon rythme tout le long, malgré quelques coups de mou vers les épisodes 6-8, à un moment où la romance stagne plus que nécessaire.

En conclusion, je n’ai peut-être pas assez insisté dessus mais Goblin est un vrai bijou. Un scénario d’une grande finesse où l’émotion prend le spectateur à chaque seconde (mais aussi de l’humour irrésistible !). Le casting est génial –Gong Yoo, Lee Dong Wook font une paire phénoménale- et Goblin fait partie de ces dramas exceptionnels que j’aurai beaucoup de mal à oublier, malgré tout ce que je peux lui reprocher. Je ne peux pas m’empêcher d’être frustrée par quelques points, qui auraient pu être mieux ou en tout cas traités différemment ; néanmoins ce n’est pas de la frustration que Goblin laisse derrière lui mais un splendide sentiment de mélancolie -et une OST qui tourne en boucle dans ma playlist. Sans conteste un must-see de ces dernières années.


En deux lignes

Les + La magie du scénario, des acteurs, de l’humour, de la réalisation, de la bande-son

Les – Inégal – à la fois extraordinaire, à la fois frustrant selon les axes du scénario


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Moon Lovers – Scarlet Heart: Ryeo 달의 연인-보보경심 – 려

Publié par Asiandramas

L’histoire

Remake du drama chinois Startling By Each Step / Bu Bu Jing Xin, lui-même adapté du roman du même nom écrit par Tong Hua.

L’héroïne est une jeune fille des temps modernes qui, suite à un accident, se réveille plusieurs siècles plus tôt, à l’époque Goryeo sous le règne du roi Taejong. A cette époque, elle s’appelle Hae Soo (IU) et sa cousine est mariée à Wang Wook, 8ème Prince de la famille royale (Kang Ha Neul). Après une période d’adaptation, Hae Soo crée rapidement des liens amicaux avec chacun des Princes et tombe amoureuse du 8ème Prince.

Mais le temps de la succession approche et Hae Soo ne se doute pas qu’elle va se retrouver en plein coeur d’une sanglante guerre au trône entre tous les Princes héritiers…


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La fiche

Période de diffusion 29 août 2016 – 1er novembre 2016
Episodes 20 (60 min)
Genre Romance, Historique

Casting
Lee Joon Ki dans le rôle de Wang So (4th Prince)
IU dans le rôle de Hae Soo
Kang Ha Neul dans le rôle de Wang Wook (8th Prince)


La note

5/10


L’avis

Après 20 épisodes assez riches en émotions, si je ne devais garder que deux mot pour résumer mon ressenti, ce serait définitivement : incohérence et frustration. Moon Lovers – Scarlet Heart: Ryeo avait vraiment tous les atouts en main, et surtout un scénario déjà tout prêt ! Mais finalement, le plus gros souci du drama est son sérieux problème d’écriture. Ce n’est pourtant pas évident de se foirer dans l’écriture, alors même qu’il s’agit d’un remake d’un livre et drama à la base aussi bien écrit.

Globalement, j’ai eu, tout au long du drama, un sentiment d’inconsistance. J’avais constamment l’impression qu’ils ont choisi de reprendre l’histoire et l’écriture originelle, tout en essayant d’y intégrer le plus d’élements possibles pour rendre le drama… le plus « drama » possible : fan-service à gogo, bons sentiments, noble idiotie… Tant de choses qui n’existaient pas dans la version originelle, et qui, intégrées dans le drama, résultent en un flagrant manque de fluidité dans le scénario parce qu’on force des situations qui n’ont pas lieu d’être, ni de raison d’être.

Je crois que, côté inconsistance, la palme d’or revient au second lead Wang Wook (Kang Ha Neul) : juste WTF ? [SPOILER] D’un homme qui a le cœur sur la main au début, il devient du jour au lendemain méprisable par sa soif d’ambition, sans que le drama nous donne une justification suffisamment convaincante pour que ça soit cohérent. Et jusqu’au bout, le drama essaie pourtant de nous attendrir en nous montrant à quel point il souffre de sa situation (?) et à quel point son amour pour Soo est fort : WTF ! [FIN SPOILER] Aucune cohérence, aucune fluidité dans ce personnage complètement insipide, et de façon générale, ça se rapporte au drama entier.

Parlons quand même des points forts, parce qu’il y en a malgré tout. A commencer par la réalisation : une tuerie. La cinématographie est un régal pour les yeux : les costumes, les décors, les couleurs, les plans… J’ai rarement vu un drama aussi joli visuellement. Je suis également conquise par l’OST, les instrumentales sont absolument splendides.

Deuxièmement, Moon Lovers – Scarlet Heart: Ryeo fait partie des (rares) dramas dont la seconde partie est largement supérieure à la première. En comparaison aux 7 premiers épisodes du drama –qui étaient un enchaînement de scènes sans réel lien entre elles si ce n’est du fan-service- la suite devient beaucoup mieux. Il y a même des épisodes que j’ai trouvé vraiment bons -j’ai eu un vrai regain d’intérêt aux alentours des épisodes 8-9 (la cérémonie de la pluie) ou encore les épisodes sur la Concubine Oh– mais dans l’ensemble, mon semblant « d’addiction » (parce que c’était quand même une sorte d’addiction) était plus dû à la curiosité pure qu’à la passion. J’attendais les épisodes avec impatience chaque semaine, pourtant le drama n’a jamais cessé de me frustrer par son écriture bancale et son manque de fluidité.

Dernier vrai point fort du drama, c’est son héros Wang So qui, du début et jusqu’à la presque fin, ne m’a jamais déçue et a toujours été parfaitement en ligne avec lui-même. Je dis « presque fin » parce que [SPOILER] les derniers épisodes ont quand même réussi à le rendre un peu bizarrement lunatique… vu comme les précédents rois ont fini (d’ailleurs, on sent le manque d’inspiration flagrant dans la façon dont le scénario se débarrasse de tous ses rois), il faut croire que le trône rend définitivement fou [FIN SPOILER] mais dans l’ensemble, j’ai vraiment aimé ce personnage. Au milieu d’une multitude de personnages incohérents / sans intérêt / frustrants, Wang So se distingue à la fois par la profondeur de son personnage, mais aussi par l’excellent jeu d’acteur de Lee Joon Ki qui fait de l’ombre à tout le monde.

De façon générale, l’incompréhension m’a accompagnée tout au long du drama. Des scènes entières m’ont paru complètement incompréhensibles au vu du contexte, tandis que certains personnages n’ont jamais pris sens à mes yeux. Je n’ai jamais compris à quoi servait Woo Hee des Hubaekje (Seohyun) : ni son rôle, ni ses idées, ni la justification de sa présence dans le drama [SPOILER] alors ne parlons même pas de sa mort : je n’ai absolument rien pigé, quelqu’un peut m’expliquer ? ^^ [FIN SPOILER]. Je n’ai jamais compris le rôle ni le positionnement du 9ème Prince Wang Won (Yoon Sun Woo), tantôt d’un côté, tantôt de l’autre. Les personnages apparaissent, disparaissent, changent d’avis et de caractère du jour au lendemain sans que le scénario n’apporte aucun élément de justification. Pour dire, j’en suis carrément venue à affectionner la Princesse Yeon Hwa (Kang Han Na) -quasiment le seul personnage qui a le mérite d’être honnête avec elle-même et avec les autres tout au long du drama.

Bref, l’écriture du drama m’a laissée finalement plus perplexe qu’autre chose, parce que je n’aurais jamais cru me retrouver un jour face à un drama aussi bizarrement illogique.

Côté personnages, j’ai bien aimé l’héroïne Hae Soo. J’aime beaucoup la façon dont son évolution est menée : d’une naïve innocence à une horrible prise de conscience, lorsqu’elle commence à se rendre compte que l’Histoire est en train de s’écrire autour d’elle -à cause d’elle- et qu’elle est, d’une certaine manière, l’élément déclencheur d’une guerre pour le trône à laquelle elle ne peut qu’assister, impuissante. Le problème, c’est qu’elle ne devient pas le personnage le plus fun du lot -je ne compte plus le nombre de larmes qu’elle verse dans la seconde moitié- mais j’ai bien aimé Hae Soo jusqu’au bout, et puis IU fait preuve d’un jeu franchement excellent. Ce n’est pas évident de maintenir le niveau de Lee Joon Ki et elle relève le défi brillamment.

La romance est finalement le seul axe que j’ai suivi avec intérêt -à la base, j’étais plus partie pour suivre passionnément la guerre au trône, finalement, elle est tellement inconsistante que mon intérêt s’est reporté sur la romance. Malgré son manque de fluidité, j’ai trouvé cette romance intense -ou peut-être est-ce juste Lee Joon Ki qui a un regard intense- et elle avait quelque chose d’épique qui m’a investie à 100% du début jusqu’à la fin. Autant vous dire que de voir Lee Joon Ki le coeur brisé m’a un peu chamboulée aussi.

Je ne m’attarderai pas sur le reste -ça n’en vaut pas vraiment la peine. Dommage pour ce gâchis d’eye-candy : le casting est quand même sacrément bien fourni mais les personnages sont tellement inutiles / mal écrits / indigestes qu’on en oublie qu’ils sont beaux. Je m’amuse donc à vous présenter les membres de la famille royale (passez votre souris sur les photos pour des présentations plus poussées ^^) :

En conclusion, Moon Lovers – Scarlet Heart: Ryeo n’est, selon moi, pas un mauvais drama. Un mauvais drama est pour moi un drama qui ne capte pas mon attention, auquel je n’arrive pas à porter de l’intérêt ni à m’investir. Ce drama, au contraire, a capté toute mon attention et mon intérêt. Je me suis investie à fond mais il m’a frustrée, il m’a déçue, il m’a vendu du rêve et n’a pas vraiment su être à la hauteur. J’en sors donc avec un gros sentiment de frustration et d’incompréhension… mais à la fois un sentiment d’avoir vécu une histoire prenante et remplie d’émotions -pas forcément toutes positives.


En deux lignes

Les + Une réalisation splendide (visuelle et musicale), un Lee Joon Ki excellent

Les – Tout le reste… mais surtout une écriture complètement WTF


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One Percent Of Anything – 1%의 어떤것

Publié par Asiandramas

L’histoire

Remake de « One Percent Of Anything », drama coréen sorti en 2003.

Lee Jae In est l’unique héritier de l’empire SH Group. Patron tyrannique et imbu de lui-même, son grand-père désespère de voir la personnalité de son petit-fils changer pour le meilleur.

Kim Da Hyun est institutrice dans une école primaire. Un jour, elle vient à la rescousse d’un vieil homme en danger, qui n’est autre que le Président de SH Group, le grand-père de Jae In.

Dans l’espoir de voir son petit fils changer, il modifie son testament : pour que Jae In touche son héritage et prenne la tête de SH Group, il devra se marier avec Da Hyun…


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La fiche

Noms alternatifs Something About 1 Percent / One Percent Of Something
Période de diffusion 5 octobre 2016 – 24 novembre 2016
Episodes 16 (35-40 min)
Genre Romance, Comédie

Casting
Ha Suk Jin as Lee Jae In
Jun So Min as Kim Da Hyun
Kim Hyung Min as Min Tae Ha


La note

8,5/10


L’avis

Je suis conquise. Je ne sais pas si cela s’explique parce que j’ai terminé le drama il y a quelques heures à peine -avec un sentiment d’entière satisfaction- et que mon enthousiasme va retomber d’ici quelques jours… Ou si cela s’explique tout simplement parce que One Percent Of Anything est une des rom-com les plus sympas que j’ai eu l’occasion de voir récemment, une comédie romantique qui ne se plante pas une seule fois et qui -chose rare- devient de mieux en mieux au fil des épisodes.

C’est assez drôle comme sensation : le scénario sent clairement les années 2000, du réchauffé à plein nez… Mais au milieu d’un scénario à l’ancienne, on a des réactions et des interactions entre personnages complètement modernes. Une sorte d’anachronisme, à l’échelle du drama, qui fait réaliser à quel point les dramas ont évolué en 10-15 ans, qu’il s’agisse d’écriture ou de valeurs morales ^^

Parce que, croyez-moi, le scénario de One Percent Of Anything (remake du drama du même nom, datant de 2003) nous replonge tout droit au début des années 2000, en plein dans les premiers K-dramas : un riche héritier imbuvable, un contrat de mariage, une rivale qui n’a d’autre raison d’être à part briser le couple… Tant de choses à priori complètement dépassées mais qui, re-masterisées en version 2016, donnent un côté carrément attendrissant. On rit plus qu’autre chose des rebondissements scénaristiques improbables -sérieusement, qui mettrait ce genre de conditions dans son testament ? Hahaha- et même si l’on voit les situations venir de loin sur leurs gros sabots, j’ai été complètement emportée dans le tourbillon et et j’ai apprécié ce drama comme il se doit : non seulement parce qu’il est génial -et bien meilleur que la majorité des rom-com- mais aussi parce que son écriture 2016 vient mettre une grande touche de modernité dans un scénario aussi has been.

Première chose qui frappe : l’alchimie de folie au sein du couple principal. Même dans les rom-coms de nos jours, il est rare de trouver un tel naturel, une telle spontanéité dans le couple principal, qu’il s’agisse de dialogues ou de gestes. Le « dating contract » a beau être le moteur, les deux protagonistes jouent le jeu : quitte à être ensemble, même par contrat, autant l’être à fond. Résultant en des scènes de romance trop, trop, trop adorables qui viennent semer des paillettes dans nos yeux tout au long du drama.

Deuxièmement, la force de caractère des personnages. Avec un scénario à l’ancienne, on s’attend à des conflits à l’ancienne : malentendus, mensonges, situations grotesques créées par les rivaux. Si l’on n’échappe pas aux situations grotesques (j’ai explosé de rire devant [SPOILER] le kidnapping de l’épisode 12 [FIN SPOILER] -je n’aurais jamais cru que ce genre de rebondissements cheap pouvaient encore sortir dans un drama hahaha), on a clairement fait des grands pas en avant lorsqu’il s’agit, pour les personnages, de se défendre. La volonté de l’héroïne à ne jamais se faire marcher sur les pieds fait un bien fou (là où, j’en suis persuadée, elle se faisait mener par le bout du nez dans la version 2003). Bref, c’est ultra satisfaisant de voir qu’un drama, même en tant que remake, sache s’adapter à son temps.

Le casting est une totale découverte pour moi : je vois pour la première fois Ha Suk Jin…et il est juste trop mignon ! Seize épisodes ont suffi à me donner envie de voir Drinking Solo et de le suivre dans tout ce qu’il fait. J’adore cet acteur, j’adore sa voix -il a un timbre un peu grave qui lui donne un charme fou !- et surtout, j’adore l’écriture de son personnage qui, dès le début, ne se prend jamais la tête et agit avec beaucoup de maturité lorsqu’il s’agit de relations amoureuses.

Pareil du côté féminin, je découvre ici Jun So Min, une vraie boule d’énergie pétillante à souhait, qui donne du fil à retordre au héros ^^ Elle manque un peu de maturité dans la romance mais sa capacité à se défendre face aux obstacles est un régal.

La romance est adorable, vraiment adorable. Le couple principal partage une alchimie à se rouler par terre, l’honnêteté et le naturel qui règnent au sein du couple donnent envie de sourire bêtement. J’étais explosée de rire face aux scènes de jalousie du héros : tellement puéril mais tellement drôle. Les rebondissements sont un poil répétitifs -je fais la gueule, on se réconcilie, on est trop mignons puis je refais la gueule, etc- mais c’est tellement sympathique à regarder que ça passe tout seul. Et pour une fois, les obstacles sont de vrais obstacles. Rares sont les romances capable de mettre en lumière les vraies difficultés quotidiennes que peuvent rencontrer un couple dont l’un est un riche héritier, et l’autre une fille banale. Et même face aux obstacles, ce couple n’a jamais cessé de m’émerveiller par leurs réactions et leur bon sens.

Du côté des personnages secondaires, on retombe dans des figures plus classiques : un second rôle masculin, Min Tae Ha, qui ne sert pas à grand chose -à part être grand et beau- ainsi que la classique rivale insupportable, Han Joo Hee, dont le seul rôle consiste à mettre des bâtons dans les roues du couple principal. Cela faisait tellement longtemps que je n’avais pas vu ce type de configuration simpliste dans une rom-com que je trouve ça presque mignon ^^

Je suis également très agréablement surprise et reconnaissante envers la scénariste d’avoir écrit des personnages avec autant de bon sens. La réaction du couple principal face [SPOILER] aux actions de Han Joo Hee est un régal, parce que pour une fois, ils réagissent exactement comme ils le devraient, parce que Joo Hee a fait quelque chose d’abominable et qu’elle ne mérite aucun ménagement. [FIN SPOILER] C’est tellement rare de trouver tant d’équilibre dans un drama !

One Percent Of Anything est donc une rom-com classique sur le papier mais ce qu’elle a à offrir dépasse largement tout ce qu’on peut trouver dans les rom-coms classiques. Le tout avec un scénario extrêmement rafraîchissant pour les nostalgiques des années 2000 ^^ Les épisodes s’enfilent à vitesse grand V, je n’ai pas vu le temps passer -il faut dire que chaque épisode dure 35 à 40 minutes, ça passe ultra vite.

Bref, une surprise de taille : dire que j’avais lancé le drama sur un coup de tête, sans m’attendre à grand chose si ce n’était une rom-com très classique… Et je me retrouve avec un coup de coeur énorme, seize épisodes passés trop vite et déjà beaucoup de nostalgie pour ce couple formidable. Vous êtes d’humeur pour une rom-com ? Foncez.


En deux lignes

Les + Une romance magique -cette alchimie de dingue- et du bon sens à gogo : merci !

Les – Des rebondissements prévisibles dans un scénario qui vieillit mal ^^


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Fantastic 판타스틱

Publié par Nikilann 
Relu et corrigé par Han Ga In

L’histoire

Lee So Hye est une scénariste de drama réputée. Le souci, c’est que pour son dernier projet en date, « Hitman », on lui impose comme leading man… Ryu Hae Song ! L’acteur super populaire est réputé pour jouer comme pied.
Un peu effrayé à l’idée de devoir révéler son manque de talent, Hae Sung accepte néanmoins le projet pour reconquérir So Hye, son premier amour. Mais il a du pain sur la planche : sa trahison – 10 ans plus tôt – qui est encore fraîche dans la mémoire de la jeune femme. En pleine ascension vers la célébrité, il avait annulé sa participation au drama qu’elle écrivait après lui avoir promis d’y tenir le premier rôle.
Des retrouvailles qui se compliquent lorsque So Hye est diagnostiquée avec un cancer du sein au stade 4…


La fiche

Période de diffusion 2 septembre – 22 octobre 2016
Episodes 16 (60 min)
Genre Romance, Drame, Tranches de vies, Amitié

Casting
Kim Hyun Joo dans le rôle de Lee So Hye
Joo Sang Wook dans le rôle de Ryu Hae Sung
Park Si Yeon dans le rôle de Baek Seol
Ji Soo dans le rôle de Kim Sang Wook
Kim Tae Hoon dans le rôle de Hong Joon Ki


La note

9/10


L’avis

Merci Asiandramas de m’avoir poussée à continuer Fantastic =)

Quelle jolie histoire ! Que c’est fort d’avoir une histoire qui parle du cancer sans s’égarer dans des scénarios aux obstacles abracadabrants et tragiques. Des fois, la simplicité est beaucoup plus touchante. Elle nous fait réaliser que chacune de nos vies peut être une grande histoire d’amour, d’amitié. Peu importe l’argent, la santé ou le statut : ce qui compte est d’avoir des gens sur qui on peut compter.

C’est une morale toute simple. Mais le drama la délivre sans tomber dans le sentimentalisme. J’ai eu le coeur serré mais surtout, qu’est-ce que j’ai ri tout au long de Fantastic ! Les personnages sont tellement attachants.

Je n’ai jamais vu un drama de Kim Hyun Joo (bon apparemment si d’après sa filmographie, elle a joué dans Boys over Flowers, mais pas moyen de me souvenir d’elle ^^). C’est vraiment une femme magnifique. Elle a vraiment réussi à jouer So Hye avec finesse et réalisme. [SPOIL] Les scènes où elle souffre le martyr après l’hospitalisation de Joon Ki m’ont prise au corps. Où la scène où elle avoue à la fin à Hae Sung qu’elle n’en peux plus, qu’elle veut arrêter de prétendre et mourir… [/SPOIL] Elle rend son personnage humain sans en faire des tonnes. Au début, je trouvais So Hye un chouïa froide, ce qui me faisait un peu peur pour la suite. Je ne sais pas quand c’est devenu une évidence que son impassibilité est le seul moyen qu’elle a de se protéger. Le combat qu’elle mène contre le cancer est vraiment bien rendu. Les symptômes arrivent très graduellement, ils ne sont pas surjoués, mais ils sont là (et crédibles. Oui c’est toi que je regarde Uncontrollably Fond !). Elle montre à quel point le plus difficile à combattre, quand le corps nous abandonne, c’est nous-même, nos pensées, notre enthousiasme. Combattre la maladie c’est se faire face et être obligé d’accepter de faire plus confiance aux autres qu’à soi-même.

Et comment faire confiance à Ryu Hae Sung d’entrée de jeu ? Il est tellement puéril. Il l’a déjà trahie … Bon, je vous spoile : il est en fait incroyable ! Joo Sang Wook (Cunning Single Lady) est un acteur avec lequel j’ai toujours eu du mal. J’ai toujours trouvé qu’il en faisait des caisses dans l’exagération dès qu’il faisait de l’humour. Comme quoi, il arrive toujours un drama pour vous faire changer d’avis.

Il était absolument parfait dans le rôle de la star au grand coeur Hae Sung. Hilarant lorsqu’il est incapable de jouer une scène (je ne me lasserai jamais de voir la tête des gens qui le voient jouer haha). Attendrissant lorsqu’il fonce tête baissée conquérir So Hye. J’ai beaucoup aimé qu’il ait une autre forme d’orgueil : être honnête avec lui-même et les autres. [SPOIL] C’est pour cela que lui et So Hye sont fait l’un pour l’autre. Il ne lui donne jamais l’impression d’abandonner quoi que ce soit pour elle. Elle peut oublier la maladie, sa fierté. Il donne l’impression que tout est sans prise de tête.[/SPOIL]

J’ai toujours vu Kim Tae Hun (Bad Guys) dans des rôles de méchants. [SPOIL] Peut-être la raison pour laquelle les hallucinations de So Hye à la fin me glaçaient le sang. [/SPOIL] Il ne m’a fallu qu’une demi seconde pour les oublier. Son interprétation de Hong Joon Ki était solaire. Il rayonnait sur tous les personnage avec sa joie et son optimisme permanent. Je l’ai adoré dès le début en temps que second lead. Mais je l’ai aimé tellement plus lorsque sa bromance avec Hae Sung commence !(!) J’aurais pu troquer toutes les scènes du drama pour des scènes entre ces deux là. C’était eux la vraie histoire d’amour du drama haha. [SPOIL] Tous les passages où il lui explique comment gérer le cancer, leurs nuits en tête à tête à l’hôpital… j’ai ri à en pleurer. [/SPOIL]

J’ai beaucoup aimé que l’amitié soit aussi centrale dans Fantastic. J’ai déjà dis cela dans d’autres articles, mais c’est vraiment rare qu’il y ait une vraie amitié – une belle amitié – entre les personnages. Une amitié qui semble naturelle, solide et pure. Celle entre les filles, Lee So Hye, Baek Seol et Jo Mi Sun est magnifique. Elle m’a fait penser à ces gens que je ne vais pas voir pendant parfois plusieurs années, mais dès que l’on se revoit, c’est comme si on s’était quitté la veille. Leur amitié est comme ça. Plus forte que la séparation et l’absence de coups de fil. Les voir rire comme des gamines à chaque rencontre, se soutenir comme des rocs pendant les coups durs… C’était juste beau.

J’ai apprécié que le cancer ne soit pas le seul moteur de l’histoire. L’histoire de Baek Seol est vraiment prenante. Déjà, j’aime beaucoup l’actrice Park Si Yeon (Nice Guy). Elle est incroyablement belle, c’est fou. J’ai trouvé ça super qu’on nous raconte l’histoire d’une femme maltraité – une femme à la personnalité pourtant forte et que tout le monde imagine capable de se défendre. Ça montre à quel point la maltraitance domestique est beaucoup plus complexe que ce que l’on pense et peut toucher tout le monde.*

Quant à Ji Soo… Il a eu la fille !!! Ça y est ! Enfin !! Je sais, c’est loin d’être le plus grand intérêt du personnage mais prenons une minute pour célébrer ça haha. Même si son histoire a été grandement diminuée après que l’acteur ait été hospitalisé d’urgence, il a quand même réussi à avoir une histoire où il obtient récompense ! On sent que les scènes avec lui sont écourtées pendant la moitié du drama, il est souvent filmé assis ou assez immobile – ou de dos ou de loin. C’est dommage parce qu’au final, j’ai quand même eu la sensation que ça aurait pu être mieux. MAIS il a eu sa noona alors je ne ferais pas la fine bouche haha. Prenez ça, Angry Mom et Sassy Go Go !

Mention spéciale à Oh Chang Suk, le fidèle sidekick de Hae Sung. Leurs combats d’arts martiaux étaient épiques. Et si un jour, je dois mettre au point un signal secret, ce sera « cuckoo » !

[SPOIL] Et puis la fin est géniale. Qu’est-ce que j’ai ri ! Cette infiltration des hommes dans l’avion était tellement prévisible et ce photoshop de l’extrême en dernière image ! Hahahaha ! Parfaitement dans l’esprit du drama. [/SPOIL]

FantastiC (pour cancer), a un parfum de Scent of a Woman mais est en même temps moins tragique et extrême. Il est plus concentré sur le quotidien. Que nos deux héros soient une scénariste qui a le cancer et un acteur célèbre ? Peu importe. A aucun moment on ne nous donne l’impression qu’ils ont un destin extraordinaire. Ils sont deux humains, deux personnes comme n’importe qui d’autre.

Je crois que c’est ce qu’il faut retenir de ce drama. Faire compter chaque jour comme si c’était le dernier. Oublier sa fierté et accepter de faire confiance. Apprécier ce que l’on a quand on l’a. Rire. Aimer. Rire.


En deux lignes

Les + Très humain, optimiste, léger et drôle tout en parlant de sujets graves

Les – L’hospitalisation de Ji Soo qui a diminué sa présence à l’écran  😥


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