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Les Rattrapages 2020 – Meow, The Secret Boy / Crash Landing On You / The World Of The Married

PUBLIÉ PAR ASIANDRAMAS

Bonjour à tous !

Pour les dramavores, le confinement a du bon : en tout cas, il me permet de rattraper des dramas massivement… et le fait d’en regarder me donne envie d’écrire ^^

Cela me permet aussi d’apprécier des dramas un peu plus « facultatifs » (Meow, The Secret Boy est le parfait exemple d’un drama que je n’aurais jamais lancé / poursuivi dans une période plus chargée), permettant d’équilibrer avec des dramas beaucoup plus lourds (addiction du moment : The World Of The Married).

Voici en attendant un deuxième article dédié aux rattrapages et visionnages en cours de quelques dramas coréens 2020.


Je t’aime… bien…

Welcome / Meow, The Secret Boy

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Voilà un drama complètement délaissé par les ratings et boudé par les spectateurs… et je trouve ça très dommage ^^ Le point positif, c’est que le non-succès du drama a contribué à réduire le nombre d’épisodes (passant de 16 à 12), et tant mieux. J’ai bien apprécié ce drama dans l’ensemble et 4 heures supplémentaires auraient facilement pu tout gâcher – même si du coup avec le raccourcissement, la manière dont les sujets du dramas se résolvent est un peu naze.

Première condition : ne prenons pas trop au sérieux l’aspect fantastique du scénario – on est, après tout, devant un drama où un chat se transforme en humain ^^ Il me fait le même effet que I’m Not A Robot : un scénario et des twists un peu WTF, à regarder avec le cerveau débranché… mais c’est un raz-de-marée de feel-good et de bonnes ondes qui se dégage de ce drama, sans oublier un humour franchement sympa.

A la différence de I’m Not A Robot – où la romance était tellement rayonnante qu’elle couvrait tout le WTF du scénario et des rebondissements – Meow, The Secret Boy trouve sa force non pas dans son couple principal -qui reste relativement bizarre- mais dans tout ce qui gravite autour de ce couple : l’évolution individuelle des personnages, les relations qui se tissent entre chacun d’eux, l’aspect chaleureux et divertissant qui se dégage du drama.

J’aime beaucoup l’héroïne : un vrai rayon de soleil qui, tout en ayant le cœur sur la main, a une véritable capacité à se prendre en main et grandir à chaque épreuve. C’est rare d’avoir une héroïne profondément gentille, honnête avec elle-même et avec les autres, et qui ne tombe pas dans la niaiserie.

Et puis… enfin un rôle qui va bien à L : un chat. Un chat complètement inoffensif, ultra limité sur le plan émotionnel et expressions faciales, qui se contente d’être adorablement mignon… et qui est la source de quelques scènes bien drôles (l’aquarium du supermarché !) ^^ Lui aussi bénéficie d’une belle évolution : pas tant dans le jeu d’acteur de L mais dans le développement psychologique du personnage : au fil des épisodes, j’étais de plus en plus impressionnée par sa capacité à comprendre l’héroïne et à prendre les bonnes décisions avec une maturité inattendue.

Le drama a, en effet, une belle capacité à faire grandir ses personnages : le second rôle masculin est un excellent exemple d’une évolution progressive, cohérente et pour le meilleur, autant sur le plan individuel que sur ses relations avec les autres. Je le détestais au début, mais je crois qu’il a fini par devenir mon personnage favori. Je suis surtout trop fan de la relation qui se développe entre lui et Hong Jo (format humain), pour moi c’est vraiment le meilleur axe du drama et une source d’humour fantastique !

Idem pour le second rôle féminin : Ji-Eun est franchement géniale. J’adore son évolution individuelle et la façon dont elle s’émancipe progressivement avec la construction de sa relation avec Doo-Shik – et l’adorable girl-power qui se crée entre Ji-Eun et l’héroïne est fantastique.

Je suis moins convaincue par le couple principal. J’aime beaucoup tout ce qui gravite autour d’eux, mais pour autant la romance en elle-même ne m’a pas trop intéressée : je crois que 1/ le jeu limité de L y est pour beaucoup et puis 2/ même avec le cerveau en mode off, on parle quand même d’une romance avec… un chat ^^’ Je n’avais pas trop d’idée sur où le scénario voulait aller… et j’avoue être trop indifférente à cette romance pour analyser si le dénouement m’a plu ou non.

En bref : du feel-good à gogo, beaucoup d’humour, une belle évolution des personnages avec des relations qui se construisent de manière formidable. Et un petit chat qui rend vraiment gaga (vous allez voir : difficile de résister à cette bouille… Si vous êtes très chats, vous allez craquer), le plus drôle, c’est qu’il est plutôt bon acteur ce chat ^^ Un drama vraiment inoffensif… mais qui se révèle être bien plus sympa que je ne l’aurais imaginé.


…Passionnément…

Crash Landing On You

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Sans grande surprise, Crash Landing On You a été pour moi à la hauteur de toute la hype qu’il a provoquée. Un drama qui a mis la barre très haut et a démarré l’année 2020 en beauté. Si je devais prendre l’image de la cuisine : des ingrédients de la meilleure qualité possible, une recette parfaite – certes assez classique, dans la manière de mélanger et répartir les ingrédients, mais tout est bien dosé – et forcément le résultat est un délice dont j’ai savouré chaque bouchée. J’ai suivi tout le drama pendant sa diffusion : l’impatience est un indicateur parlant et je me suis jetée sur les nouveaux épisodes chaque semaine.

J’ai beaucoup aimé le fait que Crash Landing On You soit un mélange exhaustif de tous les genres : de la romance, de l’action, de la comédie,… du pur divertissement, porté par un casting génial et un scénario intéressant (certes, un peu loufoque selon les axes, mais en même temps vu le thème Nord/Sud, ça ne pouvait pas être trop réaliste). J’ai été autant passionnée par l’intrigue que par la romance : superbe alchimie entre Son Ye Jin et Hyun Bin ! J’ai trouvé cette romance magique. Clichée, certes, mais elle a réussi là où d’autres échouent très souvent : elle m’a faite rêver et m’a mis des étoiles plein les yeux.

Les personnages secondaires étaient aussi très réussis : la « garde rapprochée » du héros m’a faite rire comme pas possible, le développement du couple secondaire m’a également beaucoup plu. J’ai vraiment peu de choses à reprocher au drama, si ce n’est des ficelles trop répétitives du côté des antagonistes, mais j’ai trouvé le reste largement assez génial pour compenser.

Pour moi, ce drama a été un régal sur tous les plans : pas de faux pas, et une passion de A à Z. Je recommande les yeux fermés (ou plutôt : bien ouverts sur Hyun Bin !)


…Passionnément (c’est grave docteur ?)…

The World Of The Married (12/16)

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…ou l’art de se rendre schizo. Ce drama est fascinant : horriblement malsain et difficile à digérer, mais vraiment fascinant. J’ai hésité longtemps avant de me lancer : le thème du drama – l’adultère et toutes les conséquences qui en découlent – me met extrêmement mal à l’aise et j’anticipais déjà toutes les émotions qui allaient déferler dans ma tête : choc, tension, stupéfaction, angoisse, haine… Même si je m’y suis mentalement préparée, il n’empêche que je ressens chacune de ces émotions puissance mille. Et c’est ça la force du drama : raconter cette histoire de manière à ce que les spectateurs vivent tout de l’intérieur, dans la peau de l’héroïne, et ressentir chacune de ses émotions et crier vengeance avec elle. Et tout ça avec beaucoup de subtilité.

The World Of The Married est un portrait saisissant de la société coréenne sur les sujets tels que le mariage, l’adultère, le divorce et les préjugés / combats que peuvent mener une femme seule ou divorcée. Les mentalités et morales dépeintes dans ce drama sont frappantes de noirceur et de réalisme. Je ressors de chaque épisode avec des pensées contradictoires et un paquet de morales à méditer… ou à accepter, tout simplement, même si certaines sont révoltantes.

Avec le portrait que j’en fais, ça vous donne peut-être envie de fuir, le plus loin possible. Mais là est toute la magie de ce drama : malgré la lourdeur émotionnelle, malgré la dureté du scénario, ce drama est un plaisir à regarder. Les épisodes durent presque 1h30, pourtant je ne vois pas le temps passer. Je me surprends régulièrement à être en apnée à chaque moment intense – autant vous dire que je ne respire pas beaucoup devant ce drama haha. Les sujets abordés sont difficiles et ça pèse sur le mental, mais je suis scotchée à mon écran : j’attends mes deux épisodes hebdomadaires comme une folle impatiente. Quand je vous dis que ce drama rend schizo ^^

En bref : un drama qui n’est pas facile à regarder mais un vrai must-see, pour l’intelligence de son scénario, la finesse de son écriture et l’époustouflante prestation des acteurs (Kim Hee Ae est majestueuse). Il faut avoir le cœur bien accroché mais le jeu en vaut la chandelle. Espérons maintenant que les 4 épisodes restants maintiennent le niveau des précédents – mais je ne me fais pas trop de souci là-dessus.


ET VOUS, QUELS SONT VOS DERNIERS VISIONNAGES ?
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Les Rattrapages 2020 – Romantic Doctor, Teacher Kim 2 / I’ll Find You On a Beautiful Day / Itaewon Class / Chocolate

PUBLIÉ PAR ASIANDRAMAS

Bonjour à tous ! Comment allez-vous ? ^^

Quel choc de voir que le dernier article date d’il y a presque 2 ans ! Le temps passe tellement vite, et j’ai l’impression que ça ne faisait pas si longtemps depuis la dernière fois que j’ai publié par ici… et pourtant !

Les articles se font rares, le rythme de visionnage de dramas s’est aussi bien ralenti ces dernières années… mais la passion est toujours là et avec le confinement, je me suis dit que c’était l’occasion de rattraper un peu de retard dans les dramas, mais aussi dans les articles.

Voici donc un article Rattrapages qui couvre quelques dramas 2020 que j’ai eu l’occasion de voir en ce début d’année.


Je t’aime… passionnément…

Romantic Doctor, Teacher Kim 2

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J’avais vraiment envie de voir la saison 2, alors pour faire les choses dans le bon ordre, j’ai d’abord lancé la saison 1… Quelques jours plus tard, après un marathon intensif qui était un véritable régal (cf. article de Nikilann, dont je partage l’avis au mot près), me voilà à enchaîner sur la saison 2 dans la foulée.

Honnêtement, je ne saurais pas dire quelle saison j’ai préféré : la seule chose que je peux dire, c’est que j’ai autant adoré l’une que l’autre. Ce drama est un vrai régal : pas un seul temps mort, des personnages forts et incroyablement attachants. Tout comme la saison 1, j’ai apprécié que l’aspect médical ne soit pas là pour en mettre plein la vue, mais vraiment pour faire évoluer les protagonistes au travers de patients leur permettant de grandir et construire leurs valeurs et convictions. Et tout comme la première saison, la force de ce drama, ce sont ses personnages. En plus du personnel hospitalier de Doldam que l’on retrouve avec joie, les nouveaux protagonistes sont fantastiques : je ne pensais pas pouvoir digérer aussi facilement l’absence de Yoo Yeon-Suk et Seo Hyun-Jin, et pourtant on s’attache si rapidement aux nouveaux personnages qu’on en oublie facilement le reste.

J’ai aussi apprécié que, contrairement à la saison 1, l’antagoniste est un personnage plus intéressant et plus nuancé (par rapport au profil du méchant classique « je suis le méchant donc je veux vous nuire par tous les moyens possibles ») et l’aspect « magouilles politiques au sein de l’hôpital » s’en retrouve nettement diminué, ce qui n’est pas plus mal.

Et s’il y a une chose qui est aussi réussie dans la saison 1 que dans la saison 2, c’est bien les personnages. C’est dingue comme on s’attache à chacun des personnages, les principaux comme les secondaires. C’est fabuleux comme les relations qui se créent sont touchantes. Le couple principal était juste génial et puis je n’y peux rien, j’ai juste un crush énorme pour ces deux acteurs (Lee Sung-Kyung depuis Weightlifting Fairy Kim Bok Joo, et Ahn Hyo-Seop depuis Thirty But Seventeen), alors les deux ensemble, ça fait des étincelles. Sans oublier évidemment l’incroyable Teacher Kim, fidèle à lui-même et toujours aussi fantastique.

En bref : comme le dit Nikilann, si les dramas médicaux ne sont pas votre tasse de thé… il n’est pas trop tard pour changer d’avis ! (Il n’est pas forcément nécessaire d’avoir vu la saison 1 pour regarder la saison 2, néanmoins je recommande vivement de le faire au risque de passer à côté de nombreux clins d’oeil ^^)


…Beaucoup…

I’ll Find You On A Beautiful Day

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Ce drama est comparable à une bonne tasse de chocolat chaud que l’on savoure sous un plaid, tandis que l’on regarde la neige tomber par la fenêtre : un drama qui réchauffe le cœur et qui fait du bien à l’esprit.

J’avoue avoir lancé ce drama à reculons : le casting m’attirait mais les nombreux échos un peu moyens, notamment sur le rythme lent du drama m’ont beaucoup faite hésiter avant de me lancer. Je ne regrette pas mon choix : je suis rapidement tombée sous le charme et j’ai été conquise par le ton doux-amer et l’ambiance mélancolique qui se dégage du drama. L’histoire prend un peu de temps à s’installer (les premiers épisodes ne sont pas forcément les plus engageants) mais une fois investie, j’ai englouti les épisodes comme des petits pains.

Il s’agit d’un drama qui, sans être addictif ni particulièrement rythmé, a ce petit quelque chose de profondément humain, touchant et juste. Des émotions et des leçons de vie disséminées par-ci par-là, qu’on retient, qu’on inscrit dans notre esprit, qui nous font méditer et réfléchir. Un drama qui n’hésite pas à s’attarder sur les émotions et états d’esprit de ses protagonistes, à les exploiter sous tous les angles de façon à traiter les choses de la manière la plus sensible et la plus juste qui soit. Un drama qui parle de solitude, de pardon, de combats. De ce que la vie peut faire endurer à certains et comment y faire face.

Avec une écriture subtile et très juste, on suit une histoire remplie d’émotions, de question intelligentes et de réflexions. Le drama prend grand soin de creuser ses personnages et exploiter chacune de leurs facettes, les bonnes comme les moins bonnes. Les personnages sonnent juste et l’écriture n’oublie pas d’équilibrer les aspects plus sombres du drama avec un environnement qui réchauffe le cœur et donne le sourire : ce book-club est un vrai rayon de soleil qui vient alléger le poids qui pèse sur chacun des personnages (Lim Hwi est fantastique : elle mériterait qu’on regarde le drama juste pour elle). J’apprécie aussi le fait que la romance ne soit pas au centre de tout. Le drama prend le temps qu’il faut pour lever le voile sur les blessures du passé : les histoires de famille d’Eun Seop sont traitées avec une sensibilité rare, tandis que l’histoire poignante d’Auntie démontre encore une fois la capacité du drama à mettre l’émotion là où il le faut.

En bref : je ne pensais pas l’aimer autant mais force est de constater que I’ll Find You On A Beautiful Day s’est, sans crier gare, frayé un passage direct jusqu’à mon petit cœur. Maintenant que je l’ai terminé, il devient une très belle histoire à laquelle je repense avec mélancolie, et une aventure que je n’oublierai pas !


…Bien…

Itaewon Class

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Une véritable addiction, dès le premier épisode. Je crois que ça faisait longtemps qu’un drama ne m’avait pas captivée à ce point dès le début : les deux premiers épisodes m’ont faite vivre des montagnes russes d’émotions et je n’exagère pas : j’ai sangloté à ne plus pouvoir m’arrêter devant mon écran ^^’ C’est comme ça que je me suis retrouvée à engloutir les épisodes les uns après les autres avec une addiction maladive, le sang bouillonnant d’excitation et d’adrénaline.

C’est pourquoi la déception qui a suivi me laisse un goût amer : la première moitié du drama m’avait tellement enchantée, c’est donc avec une déception d’autant plus grande que j’ai commencé à déchanter (je crois que c’est aux alentours de l’épisode 10 que mon intérêt a commencé à dégringoler en flèche). J’ai particulièrement été refroidie par la tournure du scénario à partir [SPOILER] du revirement de Geun Soo (revirement que j’ai trouvé très extrême et mal justifié) [FIN SPOILER] et aussi à partir du moment où le plot est devenu trop axé « business » avec un focus excessif sur la romance -à vrai dire, je l’ai trouvé un peu forcée cette romance. Grosso modo, j’ai eu du mal à digérer [SPOILER] tout ce qui se déroule en 2020. [FIN SPOILER]

Pourtant, j’ai adoré ces personnages et cette histoire. Quel délice de suivre cette vengeance, conduite avec autant force et conviction, sans jamais manquer de tendresse et d’émotions. Le gang « Itaewon Class » était fabuleux, à commencer par son leader : Park Seo-Joon joue sans conteste le rôle de sa vie : je n’ai pas de mot pour décrire à quel point il est impressionnant. J’ai été constamment submergée par un flot d’émotions mélangeant admiration, adrénaline, tendresse, larmes (combien de litres de larmes il m’a tirée dans les premiers épisodes !). L’héroïne est également haute en couleur : elle est badass, elle n’a pas froid aux yeux, elle est tout ce qu’on attend d’une héroïne digne de ce nom : je suis trop fan de ce personnage et Kim Da-Mi était juste super. Mais je crois que malgré tout l’amour que je porte à l’héroïne, mon girl-crush n’a jamais quitté Soo Ah, ce second rôle féminin que j’ai trouvé extraordinaire. C’est peut-être aussi pour ça que je suis restée un peu mitigée par la romance : j’avais l’impression que le scénario cherchait à tout prix à forcer la romance « parce qu’il le faut », alors que le scénario n’en avait pas nécessairement besoin -la vengeance était un axe amplement suffisant pour porter le drama.

En bref : j’ai été déçue, mais c’est parce que la première moitié était tellement géniale que ma déception en a été d’autant plus grande. Malgré mon désintérêt croissant sur le dernier quart du drama, Itaewon Class n’en reste pas moins un drama que j’ai aimé suivre. Et puis rien que pour l’exceptionnelle première moitié du drama, l’aventure vaut le coup d’être vécue : j’en ai encore des frissons quand j’entends les premières notes de la chanson « Someday, The Boy » de Kim Feel.


…Pas assez…

Chocolate (8/16)

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J’étais vraiment pleine de bonne volonté, prête à aller jusqu’au bout… mais j’avoue qu’à mi-chemin, j’abandonne. C’est dommage car le casting est génial, et le début m’avait vraiment plu : à une ambiance mélancolique très réussie s’ajoute un univers partagé entre le médical et le culinaire, un combo très réussi côté réalisation. Mais à partir du moment où les deux protagonistes se retrouvent à travailler dans le même hospice, chaque épisode m’a semblé plus long que le précédent.

Qu’est-ce qui a foiré dans ce drama ? Un mauvais cumul entre un scénario ultra répétitif et une exécution maladroite, qui fait que les scènes se suivent sans aucune fluidité. J’ai notamment été gênée par la constante alternance entre des enchaînements d’événements qui arrivent à mille à l’heure versus des scènes interminables et ennuyeuses au sein de l’hospice. Il y a également un focus trop important sur les histoires des patients -même si certaines sont émouvantes- mais à force de s’attarder sur les patients, on perd le fil de la romance qui tourne en rond un peu plus à chaque épisode.

Dommage car le drama a des points positifs, à commencer par son trio de protagonistes : c’est toujours un plaisir de retrouver Ha Ji-Won (peu importe la qualité du drama), complétée par Yoon Kye-Sang et Jang Seung-Jo. Des personnages qui ont tellement à offrir… mais malheureusement mal exploités.

Je suis particulièrement sous le charme de l’axe culinaire du drama. Combinée avec les différents « cas hospitaliers », je suis fan de la manière dont l’héroïne se sert de la cuisine pour apaiser les cœurs et rendre hommage à chacun des patients. Le drama bénéficie également d’une très belle réalisation : une ambiance mélancolique que j’adore, de très belles images et une jolie bande-son.

En bref : j’ai toujours aimé la scénariste Lee Kyung Hee (Uncontrollably Fond, Nice Guy) qui a une capacité unique à créer des très beaux univers et donner une beauté particulière à ses dramas… mais le scénario a quand même très souvent tendance à planter… une fois de plus !


ET VOUS, QUELS SONT VOS DERNIERS VISIONNAGES ?
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Les Rattrapages 2018 – I’m Not A Robot / My Golden Life / What’s Wrong With Secretary Kim / The Great Seducer

Publié par Asiandramas

Comme promis, voici la suite des rattrapages 2018 ! Avec ça, j’ai à peu près fait le tour des visionnages des 8 derniers mois ^^


I’m Not A Robot

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7/10

I’m Not A Robot est un feel-good drama dans toute sa splendeur. Le genre de drama à regarder avec le cerveau déconnecté, en faisant abstraction de toute logique et tout bon sens parce que :

  • le plot est absurde,
  • les twists sont ridicules,
  • aucune situation n’est vraiment crédible,
  • et par-dessus le marché, le drama se prend quand même un poil au sérieux avec des complots d’entreprise à dormir debout.

Et pourtant, c’est un vrai plaisir à regarder. Malgré toute l’absurdité des situations, le drama a une légèreté et un humour, combiné à quelque chose d’extrêmement chaleureux, qui font qu’on oublie rapidement les incohérences et on s’attache aux personnages.

En même temps, le drama est porté par un couple principal formidable : Yoo Seung-Ho et Chae Soo-Bin ont réussi à créer une romance adorable et touchante. La romance m’a faite rire, sourire, stresser, pleurer, elle m’a donné envie d’avoir moi-aussi un parapluie transformable ^^ Yoo Seung-Ho est impressionnant : même dans un drama aussi limité d’un point de vue scénario, on ne peut que rester bouche bée devant son jeu d’acteur exceptionnel. Chapeau bas.

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Talkin’ about me ?

Finalement, ce qui partait comme un drama « juste pour le fun » est devenu un drama que j’attendais avec impatience chaque semaine. La romance est adorable, du début jusqu’à la fin. Malgré l’inconsistance du scénario, l’écriture des personnages n’en reste pas moins réussie et ils sont portés par des acteurs excellents. Quelques hauts et bas selon les épisodes (les magouilles d’entreprise m’ont particulièrement ennuyée) mais la romance a toujours réussi à me tenir en haleine, aussi bien que l’atmosphère chaleureuse qui se dégage de tous les personnages. Bref, un drama qui se regarde bien et qui s’oublie vite.


My Golden Life

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7/10

Ou le drama qui m’a rendue bipolaire. Du très bon, du bon, du mauvais, du très mauvais… J’ai passé tout le drama avec des pics d’amour succédant à des pics de colère.

Si les scènes des deux protagonistes m’ont vraiment plu (avec un énorme faible pour tout ce qui concerne l’héroïne Ji-An), tout le reste m’a pas mal ennuyée et ça atteignait des sommets d’énervement quand il s’agissait des parents, à savoir la mère de Ji-An (mais qu’on la mette en prison, c’est pas possible !) et les parents de Do-Kyung (étranglez les tous). Pour ce qui des personnages secondaires (les frères / soeurs, les romances annexes, etc.), j’alternais entre indifférence et ennui vis-à-vis de leurs histoires.

A part la dimension familiale horriblement frustrante, tout ce qui concerne nos deux héros m’a enchantée. J’étais mitigée sur le héros Do-Kyung sur les premiers épisodes. Park Shi-Hoo fait son grand retour sur la chaîne publique après un houleux scandale, et on sent qu’il n’est pas à l’aise, on sent qu’il est complètement figé et qu’il en fait des tonnes pour rendre son personnage sympathique et fluffy. Heureusement, il reprend progressivement ses aises et au fil des épisodes, il retrouve vraiment son assurance et son charisme d’antan. Ouf !

A vrai dire, je suis restée mitigée face aux premiers épisodes : à des secrets de naissance se succèdent des comportements qui défient toute éthique, des motivations qui se justifient mal (le tout sans que ça n’ait l’air de choquer personne), et le couple principal ne se connait pas encore suffisamment pour que leurs interactions soient intéressantes. Il m’a fallu environ 10 épisodes pour vraiment accrocher. Mais du coup, c’est parti dans l’autre extrême : par la suite, je me suis retrouvé prise par une espèce d’addiction pour ce drama que j’ai du mal à expliquer, au point de me jeter religieusement sur chaque nouvel épisode tous les lundi-mardi ^^ Soudainement, me voilà étrangement investie dans cette histoire, même si je me suis demandée parfois pourquoi. Tout au long des épisodes, certains twists de scénario et choix faits par les personnages m’ont scandalisée à un point inimaginable ; et pourtant l’attrait du couple principal m’a toujours tenue scotchée à ce drama.

Ce n’est pas tant l’aspect romantique en lui-même qui m’a charmée dans cette relation ; c’est la complicité qui se construit entre Ji-An et Do-Kyung que j’ai trouvée superbe. A la fois quand ils habitent sous le même toit, à la fois après, quand Do-Kyung fait son possible pour rester auprès de Ji-An, je trouve que ces deux personnages ont toujours une connexion très particulière qui les lie l’un à l’autre, sans forcément avoir besoin d’être trop démonstratifs -car finalement, on reste relativement peu démonstratif dans cette romance et dans ce drama en général.

My Golden Life est un drama que je suis contente d’avoir suivi. Avec un format familial de 52 épisodes, l’attachement que l’on ressent est forcément beaucoup plus fort que d’habitude. Alors malgré tout ce que je peux lui reprocher, malgré tous les pics d’énervement qu’il m’a faite vivre, il n’en reste pas moins un drama que j’ai suivi avec une indéniable passion au fil des semaines. Je suis ravie de retrouver Park Shi-Hoo qui n’a rien perdu de son charisme d’avant ❤ Et je suis contente que ce drama ait eu un tel succès en termes de ratings. En bref, si vous êtes férus de dramas familiaux, je ne peux que vous recommander d’y jeter un oeil. Mais en sachant dans quoi vous vous lancez !


What’s Wrong With Secretary Kim ?

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6,5/10

De manière assez surprenante, mon bilan global n’est pas aussi positif que je ne l’aurais imaginé. En tout cas, quand j’ai lancé le drama, il partait pour être un vrai coup de coeur. La première moitié m’a rendue complètement addict : le genre d’addiction complètement insensée et incontrôlable, qui est à la fois une torture et un délice ^^

Ce qui fait défaut au drama – de mon point de vue – c’est l’absence de scénario en dehors de la romance. Alors oui, la romance est géniale. Elle contourne les clichés habituels, elle surprend par son originalité, sa façon hyper drôle et directe de se construire. On reproche trop souvent aux comédies romantiques de multiplier les intrigues, les obstacles, les rivaux, avec pour unique objectif de combler le scénario. Ici, vous ne trouverez rien de tout cela : vous voulez une romance ? On vous donne une romance, 100% de romance pendant 16 épisodes. Effectivement, on ne se perd pas au milieu de fioritures et prises de têtes inutiles et c’est hyper rafraîchissant. En revanche, l’absence de matière fait que la seconde moitié m’a parue un peu longue – à vrai dire j’ai même eu un peu de mal à aller jusqu’au bout.

Disons que j’ai trouvé peu intéressant certains axes répétitifs – je pense notamment au kidnapping d’enfance que l’on se traîne tout au long du drama, ou encore au second rôle masculin qui n’apporte pas grand chose. Heureusement, quelques axes secondaires apportent un peu de fraîcheur : j’ai suivi avec grand plaisir les petites histoires hilarantes des collègues de travail : Miss Bong était trop drôle (my hero !), tandis que la nouvelle secrétaire Kim était adorable avec son voisin d’immeuble.

Et la romance en elle-même, bien que géniale – et tellement addictive au début – devient un poil répétitive au fil des épisodes. Je suis un peu déçue par Park Min-Young : j’ai eu l’impression que ses expressions ici se limitaient à alterner un grand sourire avec une expression choquée. En même temps, elle a toujours été génialissime dans ses précédents rôles (Seven Day Queen, Healer) alors forcément, j’en attendais probablement trop. Park Seo-Joon, de son côté, était très bien. Sans jouer le rôle de sa vie, il est ici attachant, maladroit, et complètement hilarant dans son narcissisme, c’est un régal.

En bref, j’ai quand même passé un très bon moment devant le drama. La romance est jolie, le couple principal a une alchimie dingue – heureusement, car c’est l’unique élément qui permet au drama de tenir debout. A regarder si vous cherchez une jolie rom-com estivale sans prise de tête, même si la seconde partie n’a pas le piquant de la première.


The Great Seducer / Tempted

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Episode 7/32 [Abandonné]

J’ai lancé ce drama car j’étais curieuse de voir une version drama des Liaisons dangereuses. J’ai trouvé le début assez intéressant : malgré une exécution désordonnée, il y avait du potentiel dans le trio de départ : riches, désabusés, abandonnés, ces trois jeunes m’ont de suite plu. Je suis notamment tombée sous le charme du second rôle féminin – d’une beauté et d’une prestance remarquable. Et puis, l’héroïne est arrivée. Et là, c’est le drame. J’ai fait des efforts mais au bout du 7ème épisode (de 30 minutes), j’abandonne. L’assiette cassée a eu raison de ma patience.

Je suis désespérée par l’héroïne : Joy est tellement fade, je ne comprends pas comment le drama peut rester crédible avec une héroïne pareille. Je suis également désespérée par le script qui veut que le héros tombe immédiatement sous son charme (quel charme ?) alors que le « jeu » est censé être le fil rouge de l’histoire. Désespérée par l’exécution d’ensemble qui est aux antipodes de la subtilité (il y a une manière un peu grossière de sortir les violons au moindre élément dramatique).

Mon seul regret, c’est le second rôle féminin : je suis fascinée par Moon Ga-Young. Elle est d’une élégance et d’un charisme fou, elle vole la vedette à tous les autres personnages – bon d’accord, ce n’est pas trop difficile vu la concurrence, mais elle a vraiment une classe dingue. Ouf, au moins, l’antagoniste est réussie.

En conclusion, j’attends le jour où Les liaisons dangereuses aura une version drama digne de ce nom !


Et vous, quels sont vos derniers visionnages ?
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Les Rattrapages 2018 – Just Between Lovers / Jugglers / Something In The Rain / Life On Mars / Wok Of Love

Publié par Asiandramas

Bonjour à tous ! Après une longue période creuse, je suis de retour en coup de vent ^^ Et je suis ravie de partager avec vous quelques visionnages de ces derniers mois.


Just Between Lovers

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9/10

Premier coup de coeur de l’année 2018. Just Between Lovers est d’une sobriété et d’une sensibilité rares, qui en font un drama assez différent de ce qu’on a l’habitude de voir. J’avais quelques réticences à lancer le drama au vu de son aspect tragico-dramatique, mais bien plus qu’un mélodrame, c’est vraiment une histoire humaine, pleine de sensibilité et de justesse que l’on découvre à travers deux personnages que la vie n’a pas épargnés. Et beaucoup plus qu’une ode aux larmes, je l’ai vécu comme un beau message d’espoir et de lumière dans un monde écorché et rempli d’injustices.

L’héroïne, Moon-Soo, est solaire. D’une simplicité et d’une modestie touchante, elle est une battante qui illumine le drama par son sourire et sa force de volonté. Une très belle découverte que Won Jin-Ah, que j’espère suivre de près. Lee Jun-Ho est également impressionnant dans le rôle de Gang-Doo. Je suis bluffée par la capacité des deux acteurs à laisser transparaître juste ce qu’il faut d’émotion, sans jamais en faire trop. Beaucoup d’émotions se passent de mots, et les acteurs font un travail formidable. La romance était splendide : une histoire d’amour douce-amère pleine de tendresse et de mélancolie qui m’a rendue ultra addict. L’écriture est très juste du début jusqu’à la fin – un petit bémol cependant sur le twist final, que j’aurais aimé être moins « facile ». Je félicite également la réalisation, à l’image du drama : sobre et élégante, toujours soignée avec des belles images et une bande-son superbe.

Just Between Lovers est donc mon premier coup de coeur de l’année et me laisse une impression de plus en plus forte au fil des mois après son visionnage. Pas forcément le drama le plus facile à regarder -si vous cherchez une rom-com estivale, passez votre chemin- mais c’est une aventure intense et humaine à vivre.


Jugglers

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7,5/10

Dans sa globalité, Jugglers est un office drama assez classique, conforme à ce que l’on en attend : une jolie romance, de la comédie, des personnages secondaires sympathiques, quelques obstacles d’ordre professionnels, quelques bâtons dans les roues de la romance, bref, rien que du classique. Un drama léger et romantique qui se regarde bien.

Mais je tiens à souligner cette belle surprise qui m’a particulièrement marquée : Jugglers se démarque beaucoup par sa romance. Conformément aux attentes vis-à-vis d’un tel drama, je voulais une jolie romance classique. Finalement j’ai eu une jolie romance pas si classique que ça, et même carrément géniale. Ce que j’ai trouvé fantastique, c’est la solidité du couple principal : face aux vents et marées, leur confiance mutuelle est inébranlable, le tout avec un réalisme et naturel déconcertant. J’appréhendais beaucoup les divers obstacles qu’allaient rencontrer le couple principal, et finalement j’ai été agréablement surprise par la fluidité de l’écriture, qui balaye d’un revers de main toute frustration ou malentendu qui auraient pu faire basculer le drama dans les pièges des rom-com classiques.

Alors merci Jugglers pour avoir su créer un couple principal aussi adorable (après tant d’années, je me rends compte que je suis toujours aussi fan de Daniel Choi). Les 16 épisodes se sont enfilés comme des petits pains et je garde un très bon souvenir du drama.


Something In The Rain / Pretty Noona Who Buys Me Food

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7/10

Addict. Ce drama m’a rendue complètement addict sur sa première moitié. J’en venais à actualiser les sites compulsivement pour me jeter dès la première heure sur chaque nouvel épisode ^^ C’est que la façon dont cette romance se construit est juste géniale. Je ne peux que faire honneur aux deux acteurs qui portent le drama : Son Ye-Jin et Jung Hae-In sont géniaux. Ils ont créé une romance à faire battre les coeurs, et je me remets à peine de leur alchimie incroyable. L’écriture de la romance, beaucoup plus mature et réaliste, est aussi un régal.

Dommage que la deuxième partie du drama se plante sur l’écriture. On va de frustration en frustration : on partait d’un couple hyper honnête et direct au début, puis on finit sur un couple qui ne communique plus, qui va d’incompréhension en incompréhension, le tout cumulé à des obstacles externes qui donnent envie de s’arracher les cheveux. Frustrant, à la fois pour les personnages, à la fois pour les spectateurs. Je suis également un peu déçue par l’aspect professionnel : [SPOILER] le sujet du harcèlement sexuel au travail était tellement intéressant, comment la conclusion peut-elle être aussi frustrante et peu aboutie ? (ceci dit, c’est malheureusement une forme de réalisme dans l’écriture, le non-aboutissement de cette lutte) [FIN SPOILER]

Mon bilan est donc un entre-deux : j’ai aimé passionnément, puis la passion est retombée. Something In The Rain n’en reste pas moins un drama qui m’a tenu accrochée à mon écran tout au long de ses 16 épisodes. Une maturité rare, une justesse et un réalisme frappant, qui en font un drama pas forcément excellent, mais en tout cas un must-see.


Life On Mars

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8,5/10

Je le termine à peine et c’est dingue à quel point je suis triste de quitter cet univers. Tout en étant un thriller / policier solide et passionnant, Life On Mars a su créer un univers dont le spectateur s’imprègne. De quitter cette bande de joyeux lurons et cette ambiance rétro 80’s m’a fait un vrai pincement au coeur.

Là où Life On Mars se distingue des autres dramas du même genre, c’est qu’il a beau être avant tout un drama policier drivé par ses enquêtes, il y a un véritable aspect chaleureux, convivial et humoristique qui conquiert autant le héros que les spectateurs. On passe tout le drama à se poser mille questions mais finalement, on se rend compte que ça n’a pas tant d’importance par rapport à l’émotion que l’on ressent face à ces personnages. Et si la fin peut être un peu frustrante -parce qu’elle nous laisse un éventail d’hypothèses à élucider soi-même- finalement, peu importe : c’est la meilleure conclusion que l’on aurait pu espérer.

Un vrai chapeau bas pour le casting : Jung Kyung-Ho prouve une fois de plus à quel point il est un acteur d’exception. Combiné à Park Sung-Woong et Go Ah-Sung… Que demander de plus ? Une aventure passionnante, et pas une seule fausse note de A à Z.


Wok Of Love / Greasy Melo

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9/10

Second coup de coeur de l’année. J’ai immédiatement reconnu la patte des scénaristes de Miss Korea. J’ai de suite reconnu cette capacité incroyable à créer des personnages forts, à les mettre sur le devant de la scène les uns après les autres tout en créant un noyau d’interactions qui fonctionne du tonnerre. J’admire cette façon de combiner un réalisme frappant dans un univers un brin léger et décalé, j’adore cette écriture et je suis sous le charme de ce drama.

Pourtant, on pourrait facilement être stoppé par les premiers épisodes : une multitude de personnages inconnus qui se succèdent, une façon étrangement perchée d’introduire l’histoire. L’entrée en matière est déstabilisante, et si elle peut être vue comme intrigante – comme cela a été dans mon cas – elle peut aussi décourager à lancer la suite. Mais la suite en vaut la chandelle.

Il est presque difficile de décrire ce qui fait de Greasy Melo un drama aussi particulier : des personnages géniaux ? Une écriture solide et mature ? Des interactions honnêtes ? Ce sont là des choses que l’on retrouve dans bon nombre de dramas, et pourtant Greasy Melo a quelque chose de très différent. Peut-être la force des personnages : l’héroïne Sae-Woo (wouah, quelle femme), le gangster Chil-Seong (wouah, Jang Hyuk)… En plus d’être bien écrits, il émane une vraie force de leurs personnalités, qui trouve leur source autant dans l’écriture que dans les acteurs. En contrepartie, le héros Seo Poong paraît plus fade que les autres, car il incarne un héros assez classique finalement (même si j’adore Lee Jun-Ho et j’ai adoré Seo Poong).

En bref, je suis conquise. Ce n’est pas tant la romance, ni la cuisine, ni la quête de revanche qui m’ont tenue scotchée devant les 38 épisodes (de 30 minutes). L’histoire était super, la romance était géniale, l’intrigue était bien ficelée, mais tout ceci est un socle solide permettant de savourer l’essentiel : tous ces personnages et leurs interactions, cette ambiance, cet humour, cette complicité incroyable qui se tisse entre tout le monde – les gangsters, le staff, la famille.

Je recommande ce drama les yeux fermés. Et gare aux envies folles de :

  • manger des jajangmyeon à l’infini (c’est une véritable torture ^^),
  • devenir un gangster pour avoir la classe :

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C’est tout pour aujourd’hui ! J’essaie de vous pondre prochainement une deuxième partie des rattrapages, avec au programme : I’m Not A Robot, My Golden Life, What’s Wrong With Secretary Kim.

Actuellement en cours de visionnage : Mr. Sunshine et Thirty But Seventeen.

Et vous, quels sont vos derniers visionnages ?
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Les Rattrapages 2017 – Fight For My Way / School 2017 / Seven Day Queen / Forest Of Secrets / Suspicious Partner

Publié par Asiandramas

Bonjour à tous ! Je continue ma série de mises à jour sur les quelques dramas que j’ai eu l’occasion de voir récemment. Et bonne nouvelle, c’est (presque) que du bon !


Fight For My Way

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7/10

Sympathique, hyper sympathique. J’ai toujours eu un petit faible pour les dramas « friendship-to-love », et si Fight For My Way ne transcende pas le genre, il reste hyper agréable à regarder, avec un couple principal super mignon et crédible. Les acteurs y sont pour beaucoup : Kim Ji Won et Park Seo Joon sont vraiment adorables et partagent une bonne dynamique. Les romances « friendship » portent le risque de vendre une complicité surfaite et forcée entre les deux protagonistes mais je n’ai pas eu ce ressenti dans Fight For My Way, les interactions du couple principal sont spontanées et ils sont adorable à se prendre le bec toutes les 3 minutes ^^

J’ai également beaucoup aimé la romance secondaire. Elle tourne autour du pot pendant plusieurs épisodes et met du temps à devenir intéressante mais j’ai beaucoup aimé la manière dont elle est ficelée. J’avais peur de m’arracher les cheveux face à un personnage aussi effacé que Baek Sul Hee mais finalement, je l’ai trouvée fantastique ! La voir s’émanciper, prendre de l’assurance et voler de ses propres ailes a été un vrai régal. L’évolution du couple Sul Hee – Joo Man était passionnante.

En dehors du quatuor principal, les axes secondaires présentent peu d’intérêt et m’ont paru bâclés dans leur écriture : je n’ai jamais adhéré à l’histoire de Hwang Bok Hee, trop expéditive, surtout sur la fin. Je n’ai également pas trop compris à quoi servait la rivale Park Hye Ran qui, après quelques interventions inutiles, disparaît du drama presque du jour au lendemain ^^

En bref, Fight For My Way est loin d’être un indispensable mais il aura été un petit plaisir hebdomadaire pour moi ^^ J’ai également apprécié que le drama reste équilibré de bout en bout -je n’ai jamais senti de coup de mou, c’était sympa du début jusqu’à la fin. Petite mention aux adorables épilogues à chaque fin d’épisode !


School 2017

8/10

Lorsque j’ai lancé School 2017, je n’avais pas trop de doutes sur le fait que ce drama allait me plaire. Il y aura de belles histoires d’amitié, me disais-je. Et probablement une bromance sympa, avec des amitiés touchantes, des relations élèves-profs émouvantes. Mais je ne m’attendais absolument pas devenir complètement gaga de ce drama pour sa romance -alors ça, je ne l’avais pas vu venir. Cette romance m’a rendue complètement idiote. Vous voyez cet état d’hystérie où l’on retient son souffle, coeur battant, avec des coeurs à la place des yeux ? Eh bien j’étais à peu près dans cet état-là, à papillonner comme une dingue à chaque scène entre Tae Woon et Eun Ho.

En dehors de la romance, je suis moins enthousiaste. J’ai beaucoup aimé l’intrigue sur « X » et l’idée de départ d’en faire un « héros de l’ombre », néanmoins tout de ce qui touchait de près ou de loin au corps professoral -le principal, le directeur- ou encore les quelques élèves insupportables… C’était barbant, répétitif et très frustrant. Heureusement qu’il y avait notre adorable bande de héros -et Teacher Shim- pour illuminer chaque épisode de leur amitié, leurs émotions, leurs conflits.

En bref, j’ai vraiment aimé School 2017. Pas forcément pour les bonnes raisons, je l’avoue : le sujet de la corruption scolaire est plutôt bien traité et le message du drama est beau, néanmoins ça m’est un peu passé au dessus, surtout dans les 3-4 derniers épisodes un peu moins addictifs que le reste. Mais ce que je retiens, c’est Tae Woon, c’est Eun Ho, l’évolution touchante de ces personnages, ensemble, séparément, et leur romance trop jolie qui m’a mis des étoiles pleins les yeux jusqu’à la fin !


Seven Day Queen

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9,5/10

Splendide. De manière générale, cela faisait un moment que je n’avais pas vu de sageuk, et encore moins un sageuk aussi formidable. Ce drama me fait penser à The Princess’ Man sur beaucoup d’aspects (et Dieu sait que The Princess’ Man est pour moi le Saint-Graal du drama ^^). A la fois le contexte politique qui transforme le héros en fugitif, désireux de vengeance, à la fois la romance complètement épique qui transcende le temps et les interdits.

S’il y a une chose qui rend Seven Day Queen exceptionnel, c’est sa manière de toujours devancer le spectateur d’un pas. Le scénario a toujours su me surprendre, à dérouler ses noeuds de manière presque immédiate, alors qu’on s’attend à ce qu’ils mettent encore plusieurs épisodes à se démêler. Je ne compte plus le nombre de fois où le drama m’a impressionnée à jouer la carte de la franchise entre personnages, à prendre le taureau par les cornes et ne jamais faire traîner les secrets plus longtemps que nécessaire. Il est tellement rare qu’un scénario ait cette capacité à devancer le spectateur, c’est aussi exceptionnel que plaisant.

Mon vrai coup de coeur ? L’antagoniste. Lee Dong Gun, dans le rôle du roi Yeonsangun est magistral, difficile de le décrire autrement. Le drama cumule énormément de points forts : la romance est splendide, l’intrigue passionnante, les personnages secondaires excellents… Mais au milieu de tout ça, difficile d’égaler le second lead : roi tiraillé, fou, perdu, touchant, qu’on déteste et qu’on ne peut pas s’empêcher d’admirer à la fois. Il m’a faite vivre des montagnes russes d’émotion.

A côté, Park Min Young livre une prestation bluffante. L’héroïne Chae Kyung est solaire, épique, impressionnante de vivacité et de force (ce n’est pas pour rien que le nom du drama lui rend hommage) parce que malgré les conflits politiques et la guerre pour le trône, c’est elle le véritable pilier du drama autour de qui l’Histoire s’écrit.

En quelques mots, Seven Day Queen est un combo gagnant de tout ce que j’attends d’un excellent sageuk. Ce à quoi s’ajoute une réalisation magnifique ainsi qu’une bande-son instrumentale splendide. Que demande le peuple ?


Forest Of Secrets / Stranger

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9/10

On change de style… mais on ne perd pas en qualité. Forest Of Secrets est incroyable. Je ne suis pas une experte dans le domaine des dramas policiers : ce n’est pas vraiment mon style de prédilection, et j’ai un référentiel très limité en la matière. Mais même avec si peu d’expérience dans le domaine, je peux dire sans hésitation que Forest Of Secret est d’une intelligence et d’une finesse rares, qu’on ne retrouve que dans l’écriture exceptionnelle d’un drama exceptionnel.

Premier atout : le héros. Hwang Shi Mok est absolument fabuleux. Il est difficile de jouer les émotions, mais il est encore plus difficile de jouer l’absence d’émotion. D’être pourtant capable de transmettre aux spectateurs chaque doute et chaque conflit qui se trame dans sa tête, alors même qu’il est incapable de ressentir les émotions comme une personne normale. Pour ça, Jo Seung Woo est formidable et peu d’acteurs auraient été capables de jouer ce personnage avec autant de force et de subtilité.

Je suis également charmée par Yeo Jin, jouée par la superbe Bae Doo Na. Elle est badass, intelligente, perspicace. Ses interactions avec Shi Mok étaient géniales. De manière générale, l’écriture des personnages est un sans-faute, avec un chapeau bas pour Lee Chang Jun -qu’on peut considérer plus ou moins comme l’antagoniste- un personnage brillant de dualité. Il m’a intriguée à chaque épisode, je n’ai jamais su vers quel côté pencher. Forest Of Secrets manie l’art de nous faire douter de tout et son contraire à chaque épisode, à nous perdre au milieu des interrogations et nous faire changer d’avis à chaque minute, puis nous prendre par surprise à la dernière seconde de manière complètement cohérente. Brillant.

J’ai quand même une chose à reprocher au drama : le scénario reste focalisé sur l’intrigue à 100%. J’aurais voulu que le scénario creuse plus les histoires respectives des protagonistes : pourquoi et comment sont-ils devenus ceux qu’ils sont aujourd’hui ? On apprend à connaître les personnages au fil de l’enquête mais au final, on en sait bien peu sur eux. Je n’aurais pas dit non à quelques épisodes supplémentaires qui nous auraient permis de creuser un peu plus dans leur passé.

En tout cas, une chose est sûre : côté thriller / policier, Forest Of Secrets se classe parmi les incontournables de l’année (voire les incontournables tout court ?). Un casting ultra solide, une écriture impressionnante de finesse et d’intelligence, des personnages géniaux… Encore une fois, que demande le peuple ?


A l’abandon…

Suspicious Partner

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Episode 26/40 (13/20)

Oui, je l’avoue, je trahis Ji Chang Wook et je m’en veux pour ça. Mais je m’ennuie à mourir et j’ai un mal fou à me motiver à terminer le drama. Quelle ironie quand je pense à l’état d’addiction / hystérie dans lequel ses premiers épisodes m’avaient plongée ! Les 8-10 premiers épisodes étaient un régal : une intrigue passionnante, une romance qui fleurit de manière ultra addictive… Ji Chang Wook et Nam Ji Hyun partagent une alchimie géniale, ça c’est indiscutable.

Le souci, c’est qu’à partir d’un certain point, l’intrigue rame. Des va-et-vient qui s’éternisent entre la team des héros et Jung Hyun Soo, sans compter une histoire de famille qui pointe le bout de son nez, et qui promet noble idiotie et autres situations frustrantes (les avis que j’ai pu lire sur la suite confirment mes pires craintes : histoires de parents => pourquoi ??).

Je n’ai donc pas la motivation de regarder les 7 épisodes restants et abandonne lâchement Ji Chang Wook au milieu du chemin.

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Ne sois pas triste, je t’aime toujours autant
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Les Rattrapages 2017 – Chief Kim / Radiant Office / The Liar and His Lover / Strong Woman Do Bong Soon

Publié par Asiandramas

Quoi de neuf sous le soleil ?

Pour ma part, j’ai un peu disparu du blog ces derniers mois, mais j’ai quand même eu l’occasion de me mettre à jour avec quelques rattrapages sur les dramas 2017. J’avoue avoir une flemme intense d’en faire des articles individuels, alors pour l’instant je me cantonne à la série des « Rattrapages » ^^


Chief Kim

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10/10

Je l’ai, je l’ai ! J’ai mon drama de l’année. Et si un autre drama le détrône d’ici fin 2017, c’est que l’année aura été un grand cru. Chief Kim, en quelques mots, c’est :

  • une intelligence rare ;
  • une écriture qui a beaucoup, beaucoup de coeur ;
  • un casting fabuleux ;
  • des barres de rire… DES BARRES.

Si vous cherchez de la romance, passez votre chemin ; Chief Kim est une comédie, un office-drama avec de l’émotion à gogo et du coeur à revendre, mais on est assez loin d’une romance -même si l’on compte tout de même quelques scènes assez adorables.

Je m’incline tout bas devant Nam Goong Min : ô Dieu de la comédie. Comment peux-tu être aussi drôle, aussi classe, aussi badass, aussi fantastique ? Comment veux-tu que je continue à vivre à Dramaland maintenant que tous les héros semblent étrangement fades à côté de toi ? ^^ Kim Sung Ryong est un bijou de héros : drôle, charismatique à souhait, à la fois tellement détaché, à la fois tellement investi. Il fait tout et son contraire avec un naturel déstabilisant, c’est juste génialissime.

De manière générale, je tire mon chapeau bas à l’écriture. Le scénario a su rendre tous les personnages humains et touchants sans en faire des tonnes, sans tomber dans les mauvais clichés auxquels je m’attendais en permanence. J’avais notamment peur pour Seo Yool, dont l’écriture était un pari quitte ou double : on le hait, on l’adore, on ne sait jamais vraiment quoi en penser, et au final c’est un énorme succès, porté à la fois par son écriture réussie, mais aussi parce que Lee Jun Ho est formidable. J’étais un peu réticente au début -l’inévitable a priori négatif sur les acteurs-idoles- mais Jun Ho a porté son personnage comme un chef, c’est une excellente surprise (seul bémol : difficile de lui donner plus de 25 ans physiquement, alors ça perd un peu de crédibilité sur son statut et sa carrière ^^).

L’écriture est intelligente, les personnages sont intelligents -chapeau bas aux personnages féminins, plus stylées les unes que les autres- toutes les intrigues respirent l’intelligence et le bon sens, le tout saupoudré d’un humour extrêmement fort, mais surtout très ingénieux -on est loin de l’humour lourdingue pipi-caca de certains dramas (Strong Woman Do Bong Soon -> c’est toi que je vise).

Chief Kim, c’est non seulement un reflet noir de la société coréenne -une peinture de la corruption dans les conglomérats en passant par les injustices quotidiennes que vivent les employés de bureau- mais c’est surtout de l’humain, beaucoup d’humain. Je suis bluffée par la finesse de l’évolution des personnages : du héros Kim Sung Ryong jusqu’à chaque employé de la dream team, chacun d’eux vit une évolution spectaculaire entre le début et la fin du drama, tout en gardant une vraie cohérence. Je suis bluffée par la capacité de l’écriture à faire ressortir le meilleur de chacun des personnages, tout en restant fidèles à leurs caractères et leurs aspirations de départ.

Et puis qu’est-ce que je me suis marrée ! J’ai vécu plein de choses devant ce drama : des moments de stress, de haine intense, de soulagement, d’émotions… Mais s’il y a un domaine où Chief Kim excelle, c’est bien dans l’art de nous faire rire, et dans toutes sortes de circonstances -y compris les plus improbables.

En bref, Chief Kim, c’est l’histoire du héros (ou de l’anti-héros) le plus funky-badass de tous les temps, avec son gang de joyeux comptables qui vont lutter contre la corruption de leur entreprise… Et ce n’est pas de tout repos ! Coup de coeur énorme : foncez, foncez !


Radiant Office

7/10

Un très joli drama que Radiant Office. Le genre de drama assez terre-à-terre qui donne envie de positiver à chaque coup dur et vivre pleinement chaque jour qui passe. Un peu comme dans Chief Kim, le drama met un vrai point d’honneur à dénoncer le fonctionnement assez malsain des grandes entreprises coréennes, à souligner les injustices et abus hiérarchiques ancrés dans le quotidien des employés de bureau. Et j’ai apprécié que le drama traite ce sujet avec beaucoup de réalisme et de justesse : non, le système ne changera pas malgré toute la bonne volonté de nos protagonistes. Mais c’est l’état d’esprit de chacun d’eux qui va mûrir au fil des coups durs et en ceci, ce drama est une belle leçon de vie.

La force de ce drama, c’est la force de ses personnages. Ce trio adorable (le « Suicide Squad » comme l’appelle si bien Dramabeans) m’a faite sourire, m’a émue, m’a fait chaud au coeur. Ho-Won est resplendissante, Ki-Taek est juste fabuleux. De manière générale, j’aime beaucoup l’écriture de tous les personnages -même si je regrette quand même certains d’entre eux :

  • qui auraient pu être beaucoup plus approfondis (j’aurais voulu en apprendre plus sur Jang Kang Ho) ;
  • qui auraient pu être carrément plus complexes (tellement de potentiel à imaginer dans le personnage du Docteur Seo… Un peu déçue par les épisodes finaux à ce sujet) ;
  • qui ne servaient pas à grand chose (Deputy Lee, c’est à toi que je pense).

Pour une fois, je trouve que le drama aurait gagné à avoir 2 ou 4 épisodes en plus. Il y avait beaucoup d’axes intéressants qui restent sous-exploités et même si j’ai adoré jusqu’au bout, je suis restée un peu sur ma faim.

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Je suis légèrement moins convaincue par l’aspect romantique du drama : à mon sens, l’axe « office » du drama apporte déjà tellement de choses qu’une romance ne me paraissait pas réellement nécessaire -et à vrai dire un peu forcée à ce stade. La relation entre les deux protagoniste n’en reste pas moins adorable mais les acteurs manquaient quand même un peu d’alchimie… amoureuse (rien à redire dans leur « office relation » ceci dit).

En somme, Radiant Office est un joli drama qui porte bien son nom : on en ressort aussi rayonnant que les personnages, et prêts à affronter les aléas du quotidiens… mais avec un peu plus d’énergie et de confiance qu’avant !


The Liar and His Lover

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6,5/10

The Liar and His Lover est un drama très sympathique devant lequel j’ai passé un bon moment -néanmoins sans vraiment me sentir très investie dans l’histoire. Avant tout, comme pour beaucoup d’autres dramas axés K-pop, les chansons « prodigieuses » du drama ont du mal à me convaincre de leur soi-disant prodige ^^ Ce qui limite déjà ma capacité à apprécier l’OST.

A vrai dire, je n’ai pas été convaincue par grand chose, hormis Seo Chan Young (Lee Seo Won) que j’ai vraiment aimé -et aussi Shi Hyun et la manager parce qu’ils étaient mignons comme tout. L’héroïne, le héros, la romance, les amis, les parents… Bien que tous forts sympathiques, aucun d’eux n’a vraiment su me rallier à leur cause et me faire déborder d’affection pour eux.

Je suis la première surprise à être restée aussi froide à la romance, à Lee Hyun Woo, à Joy. Ils sont bien écrits, ils sont très bien joués et bénéficient d’une belle évolution au fil des épisodes. Mais étrangement, je n’ai jamais adhéré plus que ça à leur romance, peut-être parce que je n’ai jamais réussi à m’attacher à So Rim, ni à Han Gyul, alors forcément, leur romance m’est passée un peu au-dessus. Pour dire, j’ai été bien plus passionnée par les quelques minutes consacrées à Shi Hyun et la manager plutôt que par la romance principale qui nous est servie le long des 16 épisodes.

Néanmoins, j’ai vraiment aimé les conflits, et plus particulièrement ceux qui concernent Crude Play, qui sont, je pense, un assez bon reflet des hauts et des bas du showbiz coréen aujourd’hui. S’il y a une chose dont le drama peut se vanter, c’est que l’écriture sait faire passer les émotions juste comme il faut, sans en faire des tonnes, et ça va droit au coeur.

Malgré mon manque d’investissement, le drama n’en reste pas moins sympathique. Les épisodes se regardent bien, je n’ai eu aucun mal à enchaîner tous les épisodes en quelques jours. Alors même que le début a été laborieux pour ma part : j’avais décidé d’abandonner le drama après l’épisode 1 -et un long trajet en train où je n’avais rien d’autre sous la main en a décidé autrement : j’ai lancé l’épisode 2 à reculons… puis le 3, puis le 4… et c’est comme ça que les épisodes se sont enchaînés les uns après les autres jusqu’au dernier.

Bref, j’en ressors avec un joli souvenir, et surtout une forte envie de revoir Lee Seo Won dans ses futurs dramas !


Strong Woman Do Bong Soon

6/10

Strong Woman Do Bong Soon est un drama super… malheureusement très déséquilibré : à une romance absolument formidable, drôle, irrésistible, menée par un couple principal fabuleux… viennent contrebalancer les autres aspects du drama, tantôt mal exploités, tantôt barbants et surtout très, très inutiles.

Quand je pense à tout le temps d’écran consacré aux gangsters (et dans une moindre mesure, à la bande de lycéens, le moine hindou et autres multiples personnages farfelus) par rapport à ce qu’on aurait pu gagner en romance, en intrigue, en approfondissement des personnages secondaires… Un vrai gâchis. Je pensais jusqu’au bout que le gangsters auraient, d’une manière ou d’une autre, un rôle à jouer dans l’intrigue, mais non, c’est bien un second axe du scénario, parallèle à l’axe principal mais sans jamais réellement se croiser si ce n’est pour faire du comique de répétition bien, bien lourd.

Je suis particulièrement frustrée par l’écriture de l’antagoniste. Autant l’enquête était plutôt prenante, autant la manière dont elle aboutit est extrêmement frustrante de simplicité. On n’apprend rien du méchant : ni ses motivations, ni le pourquoi de son obsession, rien du tout si ce n’est qu’il est et reste un parfait psychopathe jusqu’au bout. Il est pourtant bien joué et l’acteur respire le potentiel : j’espère le voir faire ses preuves dans des futurs dramas.

Mais venons-en à la romance : cette romance qui pourrait tout faire pardonner, cette romance qui rayonne tellement qu’on pourrait bien en sortir aveugle. Bong Bong et Min Min ont passé 16 épisodes à faire exploser les compteurs du cute et c’était juste trop mignon. Je défie qui que ce soit de ne pas fondre comme neige au soleil devant le sourire éclatant et le regard enflammé de Park Hyung Shik. Alors malgré tous les points faibles, malgré une grosse moitié du drama qui ne sert strictement à rien… eh bien Strong Woman Do Bong Soon est une aventure que je ne regrette pas, rien que pour cette romance adorable, et aussi pour quelques lots de fous rires (les imaginations de Bong Soon… à mourir de rire !).

Je ne vais pas m’éterniser, l’article de Nikilann résume tout ce que vous avez besoin de savoir 😉

Les Rattrapages – Remember et Moorim School

Publié par Nikilann
Relu et corrigé par Chan Rin et Maaaki

Remember (War of Sons) : 7/10
Moorim School : 6/10


Remember (War of Sons) 리멤버 – 아들의 전쟁

Quel étrange drama. Le casting est exceptionnel. Yoo Seung Ho, Park Min Young, Park Sung Woong… On y compte même Nam Gung Min qui confirme définitivement son talent pour les rôles de psychopathes.

Tout ce beau monde démarre bien: les 5 premiers épisodes sont excellents. La tension, l’enquête, les relations entre les personnages… l’équilibre est à peu près trouvé et on ne s’ennuie pas. C’est après que les choses se gâtent.

Remember perd toute sa saveur. L’histoire est très intéressante et on se demande toujours qui va gagner, entre Jin Woo (notre gentil héros qui perd son extraordinaire mémoire), Dong Woo (le gentil avocat, qui en fait a été un peu méchant, mais n’est pas si méchant et est quand même un peu gentil) et Gyu Man (le méchant complètement taré qu’on adore détester). Le soucis est que Remember devient lourd, triste, et trop procédural. On passe notre temps entre le tribunal, le bureau de Jin Woo et le bureau de Gyu Man. Je me sentais presque claustrophobe dans ce petit univers où tout le monde se connait, se hait et se combat.

Mon plus grand regret, c’est la romance très très secondaire entre Yoo Seung Ho et Park Min Young. Les deux acteurs réunis, c’était un peu un rêve pour moi. Je les adore, je les ai déjà vu jouer et imaginer un couple qu’ils formeraient me donnait d’avance des petits papillons dans le ventre. Je savais que je ne pourrais qu’adorer leurs personnages, leur histoire…

D’une certaine façon, je n’avais pas tort. Jin Woo et In Ah ont une relation confiante. Ils se soutiennent l’un l’autre et leur complicité est énorme à l’écran. Ce qui est encore plus horrible pour moi : j’ai eu un bref aperçu, qui m’a confirmé que tout ce que j’espérais pouvait se produire… Sauf que ça ne s’est jamais produit.

L’histoire d’amour a lieu, mais elle est tellement légère ! L’enquête prend trop de place et dévore tout sur son passage. J’ai bien compris que le titre du drama était « War of sons » (La guerre des fils) et que le sujet principal n’était pas l’amour… mais bon. On ne fait pas un pairing pareil pour ensuite ne pas s’en servir.

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Preeettyy

Alors encore une fois, je comprends. On ne prend pas Park Sung Woong pour lui faire jouer un pauvre rôle secondaire. Et on ne choisit pas Nam Gung Min pour faire le méchant si c’est pour qu’il sorte juste deux phrases par épisode. D’ailleurs, il est le personnage le plus intéressant et le plus réussi. Nam Gyu Man m’a fascinée, horrifiée, révoltée pendant tout le drama. Il m’a aussi parfois fait franchement pitié. Je me suis beaucoup attachée à lui (et je me suis par conséquent posé beaucoup de questions sur ma santé mentale). Nam Gung Min n’a pas hésité à aller dans les extrêmes et le résultat en valait la peine.

Alors à la question : faut-il regarder Remember ou pas ? Je penche quand même pour le non. Le casting vaudrait presque qu’on se lance quand même mais l’écriture n’a jamais trouvé d’équilibre entre l’enquête et l’humain. Le drama est loin d’être mauvais, mais il est globalement ennuyeux et déprimant.


Moorim School 무림학교

Avant toute chose : aller jusqu’au bout de Moorim School a presque été de la torture. J’ai beaucoup, beaucoup zappé car la plupart des épisodes étaient insipides.

Alors pourquoi ai-je quand même tout regardé et garde maintenant un souvenir presque tendre de ce drama ?

  1. Moorim School a fait de son mieux. Avec un scénario et une écriture pareille, chapeau bas aux acteurs qui ont réussi à faire… quelque chose de leurs personnages.
  2. J’aime la magie. C’est la faute d’Harry Potter.
  3. Lee Hyun Woo. J’adore cet acteur. Il est capable d’insuffler de la vie et de la complexité dans des personnages en deux dimensions qui, joués par n’importe qui d’autre, auraient été nuls à mourir. (Cf. Wang Chi An joué par Hong Bin qui compte 3 expressions faciales.)
  4. Le côté international a rendu ce drama un peu différent. Les coréens ne sont pas les champions de la diversité et de l’ouverture d’esprit en ce qui concerne les étrangers dans l’industrie du divertissement. Au final les personnages du casting noir-américain/taiwano-coréen/allemand ne volaient pas bien haut – et même souvent très bas – mais ce n’était pas parce qu’ils étaient des caricatures d’étrangers ! C’était tout simplement parce qu’ils étaient des personnages secondaires chiants. Une légère différence qui vaut la peine d’être soulignée.
  5. Les effets spéciaux n’étaient pas trop cheap, contre toute attente !
  6. Jeong Yoo Jin. Je ne l’avais pas encore vue dans grand chose et toujours dans des rôles secondaires (Because it’s the First Time, Heard it Through the Grapevine). Bien que Moorim School ait globalement été un échec je trouve qu’elle a très bien tiré son épingle du jeu. Elle a été bonne actrice et dieu sait que bien jouer dans un mauvais drama est difficile !

Cela dit, Moorim School est quand même… une grosse bouse.

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Photoshop.

La musique m’a agressé les oreilles, les adultes sont plus ridicules que des gamins de deux ans. Les secrets – gardés pour rien – m’ont vraiment énervée.

Encore que le pire restera pour moi la bromance. Elle n’avait AUCUN sens. Déjà, je n’ai jamais compris le premier conflit entre les deux héros. Il est infantile et tellement dérisoire que voir une « haine » aussi forte se fonder dessus n’est juste pas cohérent. Mauvais départ, donc : on débute sur pas mal d’épisodes où nos héros se détestent sans aucun fondement, ont des disputes interminables et on passe une heure a avoir envie de les museler pour qu’ils arrêtent – par pitié !

Et alors, lorsque l’amitié commence à naître… j’ai abandonné tout espoir de voir arriver la moindre logique dans cette histoire. Pendant tout le drama, on nous vend le lien hyper fort entre Shi Woo et Chi Ang qui se construit au fur et à mesure de scènes aux prétextes plus ridicules les uns que les autres. Or comme l’essentiel du drama consiste à savoir si l’amitié entre les deux va se construire / se briser / se maintenir… laissez-moi vous dire que ça manque de piquant.

Conclusion, Moorim School est très anecdotique. Ce n’est pas un bon drama et malgré une fin qui viendrait presque sauver les meubles (sa simplicité m’a même étonnée) nos oreilles et nos yeux resteront traumatisés par certaines scènes complètement ahurissantes (celle de la cuisine ou les combats wtf).

N’oublions pas l’incompétence sans limite de l’équipe professorale, plus occupée à s’occuper des histoires d’amour nulles plutôt que du bien être de ses élèves.

Les Rattrapages – School 2015 et Oh My Ghost

Publié par Nikilann

Hello tout le monde !

Ça faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu de rattrapages mais j’en ai plein sur le feu vu que je suis toujours complètement en retard par rapport aux dramas de l’année dernière ^^

Je n’ai pas touché à ce que j’avais écris. Mais je suis d’accord avec mon moi d’il y a six mois: à ce jour, ma rancœur envers School 2015 est encore intense [SPOIL] TAE KWAAAANG !!! 😥 [/SPOIL] et bien qu’il soit très fun, Oh My Ghostess s’oublie vite.


School 2015, Who Are You : 8,5/10
Oh My Ghostess : 8/10

 
School 2015, Who are You ? 후아유- 학교 2015

J’ai eu beaucoup de mal à écrire sur ce drama. Au delà du fait que je l’ai vu il y a maintenant plus d’un an et demi (mon dieu !), School 2015 me laisse encore aujourd’hui un goût très amer.

La fin m’a déçue – tellement déçue que j’ai du mal à me souvenir d’autre chose à part la déception immense.  School 2015 m’a abandonnée sur le bord de la route au bout du voyage. J’en suis sortie en colère après tout le monde (et surtout les scénaristes !)

La raison ? L’absence totale de bon sens. Logiquement, je pense que je pouvais comprendre les choix du dernier épisode. Mais je n’en avait pas envie ! En tant que spectatrice, je me suis investie avec les personnages, je me suis attachée à eux. La fin est injuste à tous les niveaux. [SPOIL] Oui, c’est Gong Tae Kwang qui méritait Lee Eun Bi. Je sais pas bien que dans la vraie vie, les sentiments ne se commandent pas (blablabla). Mais 1) Gong Tae Kwang. 2) Il est adorable, on a envie de prendre soin de lui et de la protéger. 3) Lee Eun Bi avait franchement l’air de ne pas être opposée à l’idée non plus. 4) Je ne sais même pas pourquoi j’ai besoin de faire cette énumération ! Han Yi An était amoureux de sa soeur jumelle et n’a pas remarqué que ce n’était plus elle quand l’échange a eu lieu ! Le côté interchangeabilité de cette affaire me rend dingue. [/SPOIL]

Je mets 8,5/10 parce que quand même, c’était vraiment très bien au début. La première partie m’a rendue complètement addict et le scénario était écrit avec finesse… jusqu’à la catastrophe.

Je garde ma rancœur, School 2015.


Oh My Ghostess 오 나의 귀신님

Un casting de rêve pour un parfait petit drama d’été. Du mystère frissonnant, une romance électrisante, de l’humour à en pleurer.

Sans prétention et sans prise de tête, Oh My Ghostess ne m’a pas laissé avec un souvenir impérissable -du tout – puisqu’un an plus tard j’ai franchement du mal à me souvenir des détails.

Mais si je me concentre beaucoup, je me souviens que j’ai beaucoup ris. Le début notamment, avec les attaques à répétition de Shin Soon Ae sur Kang Soon Woo. Je crois que l’agression sexuelle d’une femme sur un homme dans un drama – avec autant de légèreté, d’humour et justifiée par un prétexte aussi fantastique que « je suis morte vierge, si je veux aller au paradis, je dois régler ce problème ! » – est hilarante. C’est aux antipodes de tout ce qu’on a l’habitude de voir à la télé coréenne.

J’ai également beaucoup regretté le sous-développement du personnage de Choi Sung Jae, le policier. J’ai été très partagée entre mon amour irrationnel pour Im Joo Hwan, ma déception de le voir sous-exploité dans ce rôle, et la difficulté de s’attacher au personnage de Sung Jae. [SPOIL] Pendant l’essentiel du drama, Sung Jae nous est basiquement présenté comme mauvais : on devine que son comportement est animé par un mauvais esprit, ce qui est confiré par la suite. Ce qui m’a posé problème ! Im Joo Hwan joue très bien, mais comment rendre empathique un personnage dont le comportement n’a rien de rationnel ou d’explicable ? Il nous est impossible de se sentir concerné par les difficultés qu’il rencontre, par ses états d’âme ou par son affection (factice ?) pour Eun Hee.

J’ai beaucoup aimé les deux derniers épisodes à son sujet. En découvrant un peu l’histoire du personnage et en le voyant être violent avec Bong Sun, qu’on saisit mieux à quel point le mauvais esprit possède Sung Jae. Jusque là, j’avais beaucoup de mal à savoir ce qu’il restait de Sung Jae, de l’humain dans le corps de l’officier. J’ai adoré la fin du personnage : sa tentative de suicide coupable, son amnésie (très bien jouée. La scène où il explique à Eun Hee qu’il est frustré…. pourquoi un rôle si mineur Im Joo Hwan, pourquoiiii ?) [/SPOIL]

Son histoire aurait pu être une petite merveille en marge dans le drama mais malheureusement, il s’est un peu effacé en arrière-plan au profit de la romance principale. Romance qui, malgré tout ses aspects comiques et un jeu vraiment excellent de la part des acteurs, se finit quand même un peu sur une morale pas bien claire. [SPOIL] Au final, on retombe un peu sur le problème de School 2015 et l’idée d’interchangeabilité. « Je tombe amoureux d’un corps, peut importe la personne qu’il y a dedans » ? Non désolé, ça ne marche pas comme ça mes coco ! [/SPOIL]

Un drama que je recommande sans hésiter. Parfait pour se tenir chaud l’hiver !

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Les Rattrapages – Cheese In The Trap / Oh My Venus / Love Me If You Dare / Misaeng

Publié par Asiandramas

Beaucoup l’auront remarqué, j’ai été quasi-inexistante dans la dramasphère ces derniers temps, faute d’un rythme de vie assez soutenu qui me laisse peu de temps pour visionner des dramas, et ne parlons même pas d’écrire des articles ^^

J’ai quand même très envie de vous parler des quelques dramas que j’ai eu l’occasion de voir et qui, pour la plupart, m’ont rappelé pourquoi 10 ans plus tard, ma passion pour les dramas n’a jamais faibli ^^


Cheese in the Trap (2016)

7,5/10

Cheese In The Trap est inégal. A la fois certains épisodes pouvaient me rendre folle de passion et d’addiction tandis que d’autres épisodes me laissaient partagée. Sans parler de cette fin, complètement bâclée, qui vient faire tâche sur un drama pourtant extrêmement intelligent et original et qui aurait pu être un bijou.

Je crois que la principale chose qui m’ait dérangée dans ce drama, c’est la quantité de choses « malsaines » du scénario : à la fois dans les personnages, à la fois dans les intrigues, il y a un bon nombre de choses qui m’ont mise mal à l’aise. A commencer par le héros Yoo Jung : on a quand même, en guise de héros, un parfait psychopathe. C’est aussi ce qui fait que la fin est un fiasco : l’incapacité du scénario à expliquer et à creuser cette partie de sa personnalité, pour permettre aux spectateurs de le pardonner -ou au moins de le comprendre.

Et laissant la partie Yoo Jung de côté, je suis également mal à l’aise sur les intrigues : entre l’autre illuminé Oh Young Gon, l’introvertie tarée Son Min Soo… Le drama donne un ton se rapprochant de la rom-com mais il ne se passe que des choses relativement pesantes. C’est peut-être aussi pour ça que Baek In Ho, le second lead, est devenu pour moi le rayon de soleil du drama au milieu d’un tas de nuages grondants.

J’ai beau pointer les choses négatives, je tiens à insister sur le fait que j’ai trouvé ce drama formidable. Si l’on met de côté les intrigues un peu malsaines, j’ai trouvé les personnages et le scénario d’une intelligence rare, qui fait que les personnages ont toujours des réactions d’un bon sens surprenant : qu’est-ce que ça fait du bien ! La romance m’a également rendue addict ^^ Non seulement Yoo Jung mais aussi le second lead In Ho, difficile de trancher entre les deux tellement ils sont formidables, chacun dans leur genre.

Les épisodes s’enfilent sans voir le temps passer -j’ai enchaîné le drama dans une période particulièrement chargée, ce qui est quand même très parlant ^^- et malgré les parties de scénario qui m’ont moins plu, je n’ai jamais senti de creux et je n’ai jamais été déçue -sauf la fin évidemment.

Bref, Cheese In The Trap est donc une belle découverte. Dommage pour la fin bâclée, dommage pour les choses qui restent en suspend et qui, si elles avaient été traitées de la même façon que le reste, auraient pu faire du drama une réussite complète. Néanmoins, le casting formidable (coup de coeur pour l’actrice principale Kim Go Eun) ainsi que l’intelligence de l’écriture font que le drama n’est peut-être pas un incontournable, mais en tout cas un must-see !


Oh My Venus (2015)

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7/10

Oh My Venus est une comédie romantique très classique. Classique oui, mais qui ne l’empêche pas d’être une bouffée d’air frais, d’humour, de bonne humeur et d’eye-candy qui fait qu’on en ressort, certes pas transcendé parce que c’est loin d’être un drama inoubliable, mais en tout cas satisfait, et c’est tout ce qu’on peut demander d’une bonne comédie romantique.

Premier atout : son casting. Shin Min Ah est, comme d’habitude, belle à ravir et juste adorable ❤ Tandis que So Ji Sub est à s’en décrocher la mâchoire. Un couple principal partageant une alchimie folle sur laquelle le drama ne lésine pas.

Second atout non-négligeable : la simplicité du scénario. Oh My Venus est une rom-com, et dieu merci, son scénario ne va jamais chercher plus loin que le devrait une rom-com. Ce qui permet au drama de rester léger, simple, pas prise de tête et c’est tout ce qu’on lui demande. Conclusion : pas de noble idiotie, pas de malentendus, pas de conflits inutiles ni les complications qui vont avec.

En somme, si Oh My Venus est loin d’être un drama qui sort du lot, il a néanmoins tous les ingrédients essentiels à une comédie romantique pour faire passer un bon moment. Et notamment un casting extrêmement sexy ^^


Love Me, If You Dare (2015)

9/10

Waouh. Un sacré drama que Love Me, If You Dare qui m’a tenue scotchée à mon écran le long de ses 24 épisodes. Je me suis enfilée le drama en 3 jours et autant, ça m’arrive d’être addict à des dramas pas forcément incroyables, mais là c’est du grandiose.

Love Me, If You Dare est un excellent thriller / drama policier, tout en offrant une romance aussi belle qu’elle est subtile, drôle et mature. Et le drama offre surtout des personnages absolument géniaux. Je suis en extase devant Jin Yan, le héros, non seulement parce que Wallace Huo est à s’en décrocher la mâchoire, mais surtout parce qu’il porte son personnage de manière grandiose. J’adore sa froideur, son snobisme complètement assumé qui rendent son personnage à la fois impénétrable pour ses ennemis mais aussi tellement drôle et attachant d’un point de vue relationnel.

J’ai eu également un vrai coup de coeur pour l’héroïne Jian Yao -elle m’a faite réaliser que, même maintenant, les héroïnes aussi intelligentes et débrouillardes restent malheureusement rares à Dramaland. Le couple principal marche à merveille et la romance fait des étincelles.

Côté intrigue, ce drama est passionnant : je me suis complètement prise au jeu à démêler tous les noeuds aux côtés des personnages. Dommage que la fin soit très rapidement expédiée -je ne suis même pas sûre d’avoir réellement compris le pourquoi du comment- mais la scène finale est tellement intrigante qu’elle m’en a fait oublier ma légère déception.

En somme, jetez-vous sur Love Me, If You Dare, qui est sans conteste un petit bijou dans son genre. Une réalisation impeccable (cet séquence d’opening : waouh !), des personnages excellents et une intrigue passionnante -malgré la précipitation de la fin. Un must-see.


Misaeng (2014)

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10/10

Bientôt deux ans que Nikilann me poursuit sans relâche pour que je regarde Misaeng… Et je comprends enfin pourquoi. Tellement splendide, tellement grandiose. Tellement proche de la vie qu’on en oublie que c’est un drama, non c’est même bien plus que ça. Misaeng est un parcours d’apprentissage de la vie, du travail, des valeurs, une aventure tellement ancrée dans la réalité que j’ai presque du mal à appeler Misaeng un « drama » parce que cette appellation lui impose un cadre qu’il dépasse largement.

De la subtilité des personnages à l’intelligence du scénario, tout est mené d’une main de maître. Misaeng, au fil de ses épisodes, arrive de façon toute naturelle à s’ancrer dans la vie des spectateurs, à nous donner l’impression d’avoir vécu avec ces personnages depuis des années. La justesse du scénario est également impressionnante, d’autant plus rare que les dramas qui ont pour thème le monde du travail sont en général bourrés de clichés, autant sur les « profils-types » que sur les rivalités entre collègues. Et Misaeng réussit, avec une simplicité déconcertante, à dépeindre le monde du travail tel qu’il l’est : sans jamais abuser sur les clichés, sans en faire des tonnes pour montrer qu’il y a du blanc et du noir chez toutes les personnes et toutes les situations.

Misaeng est donc une de ces pépites qui ne voient le jour que trop rarement. Je ne développerai pas plus ici, le superbe article de Nikilann le fait suffisamment bien ^^

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Les Rattrapages – Twenty Again et Yong Pal

Publié par Nikilann
relu et corrigé par Maaki
Hello tout le monde !
A nouveau blog… nouveaux rattrapages (et il va y en avoir un tas parce que la liste des dramas en retard est plus longue que mon bras ! C’est le problème quand Cowblog vous lâche et que la vraie vie commence à prendre tout votre temps…)
Mais je n’abandonne pas.
Sur ces mots, voici deux dramas qui m’ont marquée : le premier parce que je n’en attendais rien et qu’il m’a donné beaucoup, le second parce que j’en attendais tout, qu’il m’a tout promis… et qu’il a tout planté.

Twenty Again : 9/10
Yong Pal : 5/10


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Je crois que je n’ai jamais vu un drama au scénario si épuré. Il ne se passe rien de spécial dans Twenty Again. Il n’y a pas de secret de naissance, de parentés tragiques. Il n’y a pas de parents infernaux, de gamins ingrats. Il n’y rien d’autre que cette femme, Ha No Ra, qui se redécouvre et réapprend à s’aimer. Ce drama, c’est sa vie. Et… c’est tout.

Il ne se passe rien dans Twenty Again, pourtant, ce drama est passionnant. Voire addictif passé l’épisode 8 ! Je ne me suis jamais ennuyée une seconde. L’émotion coule de source. Je voulais juste voir Ha No Ra faire des choix, s’affirmer. Je voulais juste la voir faire face à la société et se battre contre les idées préconçues. Je voulais la voir blâmer les bonnes personnes (dieu sait que ça n’arrive jamais dans les dramas !). Je voulais voir Cha Hyun Seok et ses petites fossettes dès qu’il la regarde. Son attitude de gamin. Mieux, leur attitude de gamins.
Ils sont a-do-ra-bles. Ils sont stupides et pré-pubères lorsqu’ils sont ensemble, c’est dingue. Ils sont trop mignons quand ils se disputent.

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Voir Ha No Ra (jouée par Choi Ji Woo) avancer dans son périple au fur et à mesure des épisodes est profondément gratifiant. Je pense que c’est la force d’identification de ce drama qui le rend si prenant. Il a beau parler d’une femme qui a 38 ans, il s’adresse aux plus jeunes comme aux plus âgés. J’avais envie de ne pas perdre une seconde de ma vie en regardant le drama. J’avais envie de vivre mes rêves. Vivre pour ce qui est important pour moi.

Twenty again parle de se découvrir soi-même, de vivre pour soi-même avec une sensibilité tellement rare que la recette fonctionne. Ha No Ra irradie si fort qu’elle inspire tous ceux qui l’entourent (spectateur compris). [SPOIL] Que ce soit en amour ou en travail : Min Soo qui se libère de l’influence écrasante de son père, Go Soon Nam fonce professionnellement et en amour (héhé, j’étais trop contente. J’espérais que ça arriverait depuis le début. C’était évident qu’ils s’entendaient trop bien tous les deux.) Quand à Cha Hyun Seok, elle ne l’a pas inspiré lorsqu’elle avait 38 ans mais lorsqu’elle en avait 18. Au point que ça vie personnelle reste terne pendant 20 ans avant qu’il la retrouve ^^. Badass. [/SPOIL]

Quant à Cha Hyun Seok… que dire sinon que j’en veux un pour Noël ? ^^ Moi qui ai toujours été très indifférente à Lee Sang Yoon, dans ce drama, clairement, j’ai changé d’avis. [SPOIL] Stalkeeer forever :3 [/SPOIL]

Mais le plus fort dans Twenty Again, c’est d’avoir réussi à rendre sympathiques et drôles le mari, incroyablement interprété par Choi Won Young et sa maîtresse Kim Yi Jin. Non seulement le drama m’a très bien fait comprendre pourquoi le couple  Won Young-No Ra était dysfonctionnel et pourquoi il s’était éloigné d’elle. Mais il m’a aussi fait comprendre Kim Yi Jin avec une facilité déconcertante. J’ai adoré tous les personnages du début à la fin. Jamais les situations ne font forcées ou artificielles. Simplicité est vraiment le mot clé de Twenty Again et c’est ce qui fait sa réussite. [SPOIL] La manière dont la perversion narcissique était exploitée m’a aussi beaucoup plu. Je connais un peu ce cas psychologique, beaucoup plus commun qu’il n’y paraît et le drama l’a parfaitement mis en scène. Kim Woo Cheol aspire la vie et l’énergie de Nora, il aspire la vie de son fils. C’est ce que font les pervers narcissiques sans jamais se remettre en cause et sans jamais accepter qu’ils en sont. La manière dont il fait culpabiliser No Ra sans qu’elle réalise que ce n’est pas elle qui est en tort (lorsqu’il lui reproche d’être ignorante par exemple) est aussi typique. Parce qu’un pervers narcissique devient le monde pour celui qui l’aime et entretient cette dépendance malsaine. Bref, sans en faire trop, le drama a parfaitement utilisé la psychologie pour façonner ses personnages. [/SPOIL]

La seule chose qui m’a un peu crispée, c’est la relation entre le fils de No Ra, Min Soo, et sa copine, Oh Hye Mi. C’était très bizarre. A la fois ils disaient des choses qui me semblaient sensées, à la fois je me disais que vraiment, une fille comme ça, pitié, non. Elle a une manière de faire, pour obtenir ce qu’elle veut, qui est très égoïste. Mais bon, j’ai beaucoup aimé leurs dernières scènes donc même eux sont remontés dans mon estime !

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Twenty Again ne s’est trompé nulle part, sauf pendant l’épisode 15. J’ai eu beau comprendre pourquoi ce qui se passait se passait, ça ne m’a pas empêchée d’être un peu agacée. [SPOIL] Surtout quand Cha Hyun Seok était aussi honnête et simple. Je comprends pourquoi elle le repousse mais franchement Ha No Ra… Le moment où elle lui sort qu’il n’est pas son type et qu’elle n’aime pas les fossettes… hahaha. Elle est tellement cramée. [/SPOIL]

Twenty Again, c’est une dose de bonheur. On rit, on sourit, on exulte. Tout du long. Jusqu’à la fin. Fin qui est parfaite. Simple. Belle. Evidente.


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Yong Pal 용팔이

Déception. Une telle déception.

Je ne sais pas ce qui me déçoit le plus. L’échec d’un drama qui partait pourtant bien ? L’échec d’une histoire qui promettait beaucoup ? L’échec, encore, de Joo Won ? Je suis déçue au point d’en être presque dégoûtée. J’ai la sensation de m’être fait avoir. On m’a tendu cinq bonbons, on m’a promis du rêve, de l’aventure et du badass. Puis on m’a balancé à la figure une intrigue sans saveur, sans logique et des personnages incohérents.

Les quatre premiers épisodes étaient vraiment bien. Le temps passait vite. Visuellement, c’était magnifique. Il n’y avait quasiment que Joo Won à l’écran. Le drama était parfaitement rythmé et l’intrigue avançait à grands pas.
Apparemment, elle avançait à de trop grands pas. [SPOIL] Je crois que le drama a été présomptueux et a perdu de vue son objectif. Yong Pal cesse d’être Yong Pal dès l’épisode 5, parce que sa seule raison d’aller sauver des gangsters est de gagner l’argent pour sauver sa soeur. Une fois l’argent débloqué, il n’a plus aucune raison d’être Yong Pal. Et le drama n’a plus de raison d’être du tout… Il aurait du s’appeler « La Vengeance de Yeo Jin ». Là au moins on serait restés dans le thème. [/SPOIL]

Je suis déçue par Joo Won et ses projets. En dehors de Gaksital et, dans une moindre mesure, Ojakgyo Brothers et King of Baking, Kim Tak Gu, aucun de ses dramas n’a vraiment été bon. Good Doctor était fade, Nae Il’s Cantabile aussi et nous avons tous promis pour notre santé mentale d’oublier 7th Level Civil Servant. Pourtant, son jeu est toujours irréprochable ! Il est extraordinaire dans tous ses rôles. Il est capable d’ancrer de réalisme le personnage le plus absurde et de rendre agréable le pire des connards. C’est un don. Même dans Yong Pal, il livre une prestation absolument géniale.

Le problème n’est pas dans son jeu, il est dans l’écriture du drama. Yong Pal (Kim Tae Hyun de son vrai nom) est charismatique au début du drama. Il a une prestance et un caractère fort. Il a même le cerveau et les pensées qui vont avec. Et puis passé l’épisode 7, il tombe amoureux et il devient débile. (Note : l’inversion est marrante, quand même. D’habitude, c’est plutôt le personnage féminin qui s’efface lorsque la romance prend racine ^^). Enfin, il ne devient pas tant débile que complètement inutile. Il est en arrière-plan en permanence, là juste pour être mignon, gentil et soutenir l’héroïne, même quand celle-ci fait n’importe quoi. Tout son caractère, tous ses buts s’évaporent. Et ne parlons pas de sa double vie ! [SPOIL] Cette fin ! Mais pourquoi ? Pourquoi Yeo Jin l’appelle soudainement Yong Pal alors qu’il n’est plus Yong Pal depuis l’épisode 5 ? On ramène même un autre Yong Pal… ça n’a aucun sens. C’est un artifice pour faire écho au nom et c’est ridicule. [/SPOIL]

Dans Nae Il’s Cantabile, j’avais critiqué le fait que le drama porte le nom de Nae Il mais tourne complètement autour de Joo Won. Dans Yong Pal, c’est complètement l’inverse. Le drama devrait tourner autour de Yong Pal. C’est le cas pendant 4/5 épisodes. Et puis bam : adieu le badass sauveur des gangsters, bonjour l’homme au foyer.

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Je suis déçue. Je savais qu’avoir Kim Tae Hee au casting allait tout faire planter. Bizarrement, ce n’est pas venu directement d’elle : elle a plutôt bien joué dans la seconde partie du drama (en tout cas, bien mieux que ce que j’attendais). Mais c’est bel et bien venu de sa popularité et de son statut de plus belle femme de Corée. Dire que l’extension de deux épisodes a tué le drama serait faux : il était mort bien avant cela. Mais clairement, ça n’a rien arrangé : les deux derniers épisodes sont encore plus vides de sens que les précédents.
De plus, j’ai eu l’impression qu’on avait changé de réalisateur en cours de route. Le drama était tellement travaillé visuellement, vraiment très beau dans les premiers épisodes. Puis… plus rien.

Le personnage de Yeo Jin était vraiment très original. Il était juste mal écrit. Il y avait un gros problème de logique dans les actions et les réactions des personnages. Yong Pal voulait être un drama psychologique, mais la scénariste n’avait pas deux sous de psychologie. Si dans sa vie, les gens agissent comme ils agissent dans ce drama, il y a un sérieux souci. Je n’en revenais pas d’à quel point le meurtre est banalisé. [SPOIL] On atteint un niveau d’absurdité sans égal à ce niveau là ! L’héroïne est une double, triple, quadruple (?) meurtrière et tout le monde est en mode « oh la pauvre, on a essayé de la tuer, c’est normal » ??? WTF ! Les médecins sont des meurtriers, les directeurs sont des meurtriers… tout le monde est un meurtrier. Le pire, quand même, c’est le conseil d’administration à la fin qui passe son temps à rire de la future mort de Yeo Jin. On atteint un niveau de cruauté inimaginable. Aucun humain normalement constitué ne réagirait de cette manière. On ne peut pas se réjouir en riant comme un gamin de la mort lente, douloureuse et programmée d’une personne que l’on connaît, même si elle vous a humilié. Le seul dont j’accepte le rire, c’est l’homme de main : il est de toute façon taré et peut rire comme un maniaque tout en restant crédible. Enfin, la vengeance de Chae Young n’avait aucun sens. « Je te tue parce que tu as tué mon mari que j’ai toujours détesté, que je n’ai jamais aimé, et dont j’ai toujours essayé de contrecarrer les plans ? » Non mais y a un moment, faut arrêter les conneries quoi. D’autant plus qu’elle se fait finalement arrêter, sans un mot, sans une explication avec pour seul adieu, le reflet de sa honte dans le regard de Tae Hyun. Je crois que c’est l’une des pires choses pour moi dans ce drama. Chae Young était un magnifique personnage. Elle était passionnante jusqu’à ce quelle décide de se venger sans raison ou but valable. Qu’une fin pareille lui soit réservée, c’est rageant ! [/SPOIL]

La seule chose que j’ai vraiment appréciée dans Yong Pal, ce sont tous les personnages secondaires adorables qui soutiennent Tae Hyun en étant, gentils, humains et normaux. [SPOIL] Quand les infirmières et son garde du corps se foutent de lui parce qu’il n’a toujours pas sorti la bague, j’ai eu l’impression d’enfin retrouver un univers normal. Avant que le père de Sung Hoon débarque et ne fasse tout foirer, bien sûr. [/SPOIL] Ils étaient la bouffée d’air frais de ce drama.

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L’infirmière super creepy

Les absurdités sont vraiment légions. Yong Pal est un monde où on peut faire tout et n’importe quoi quand on est riche. Où Yeo Jin, quoi qu’elle fasse, finira toujours à moitié morte dans Hanshin Hospital (le seul hôpital pour les gouverner tous). Un monde où les patients de Tae Hyun ne meurent jamais. Où être policier n’a aucun sens [SPOIL] Je ne comprends pas. Je ne comprends juste pas l’intérêt du flic dans Yong Pal. Au début, c’est un obsédé qui veut l’attraper. Il change d’avis subitement après avoir reçu un pot de vin (best pot de vin ever. Contrairement aux policiers, les gangsters ont la classe). Puis il devient le laquais de Tae Hyun et répond au moindre de ses coup de fils, le tout en contournant la loi de manière franchement illégale. Encore une fois… WTF ??? Mais on n’est plus à ça près. [/SPOIL]. Un monde où la médecine ne soigne pas les gens, mais les tue [SPOIL]Franchement, je n’ai jamais vu un drama médical où on compte autant de morts [/SPOIL]. Un monde où Yong Pal n’est plus Yong Pal mais continue d’être appelé Yong Pal.

Conclusion ? Kim Tae Hee n’aurait jamais du se réveiller.


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