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Bilan 2019 [Asiandramas]

PUBLIÉ PAR ASIANDRAMAS

Bonjour à tous !

Comme on dit, mieux vaut tard que jamais : avec 5 mois de retard, je me suis enfin motivée à rédiger mon bilan 2019. Comme chaque année, cet article ne porte que sur les dramas dont la diffusion a débuté ou s’est terminée en 2019 et se limite à la courte liste que j’ai eu l’occasion de visionner : 9 dramas terminés (8 dramas coréens et 1 drama chinois) ainsi que 3 dramas coréens abandonnés.

Sans plus attendre, voici donc les dramas que j’ai aimés passionnément / beaucoup / un peu / pas assez !


Je t’aime… passionnément…

Si je devais choisir un number one sur toute cette année, ce serait sans hésitation Hotel Del Luna. Ce drama m’a renversée. Je n’exagère pas quand je dis qu’Hotel Del Luna m’a mise dans tous mes états : j’ai ri, j’ai pleuré, j’ai été tour à tour effrayée, émue, stressée,… Je ne trouve pas de mots pour exprimer à quel point la beauté de ce drama m’a ensorcelée et à quel point j’ai vécu cette histoire.

Avant tout, c’est l’univers unique du drama qui m’a instantanément charmée : un peu comme dans Master’s Sun, j’aime beaucoup la manière dont les scénaristes – les sœurs Hong – sont capables de créer un univers loufoque et décalé – rempli de fantômes et autres petites frayeurs amusantes – sans jamais négliger le sérieux et la profondeur de leurs histoires. Je suis très bon public en général, mais je suis toujours aussi impressionnée quand un drama se montre capable de me faire passer du rire aux larmes en quelques minutes, et c’était le cas d’Hotel Del Luna.

Pourtant, certains axes du drama ne sont pas forcément des plus inoubliables : la romance, par exemple, n’était pas spécialement marquante avec une alchimie presque absente entre le couple principal. Yeo Jin-Goo était très bon, mais finalement son personnage m’a assez peu marquée tandis que la romance m’a parue très secondaire dans ce drama. Tout au long des 16 épisodes, je n’avais d’yeux que pour l’héroïne Jang Man Weol. Je ne pensais pas IU capable d’une telle prestation : je ne pensais pas qu’elle réussirait à me faire autant rire puis pleurer à chaudes larmes la minute d’après. Je ne pensais pas que l’héroïne, seule, serait capable d’apporter autant d’intensité au drama : je ne compte plus le nombre de scènes de Jang Man Weol qui m’ont bouleversée, avec l’instrumental de « Done For Me » de Punch en fond sonore qui me donne encore des frissons aujourd’hui. Hotel Del Luna a plein de qualités, mais c’est un grand chapeau bas pour Jang Man Weol, qui porte tout ce beau monde sur ses épaules.

En fin de compte, ce que j’ai le plus apprécié dans ce drama, ce sont les rebondissements du scénario : le passé poignant de Jang Man Weol, les histoires des membres du staff de l’hôtel mais aussi les histoires respectives des morts passagers qui m’ont tour à tour investie. J’aimais déjà beaucoup IU mais alors là, je suis devenue fan (je n’ai qu’une envie : rattraper en vitesse son drama My Mister).


…Beaucoup…

Dans un style tout à fait différent, Romance Is A Bonus Book est une belle réussite. Je me souviens assez peu des rebondissements – finalement, ce n’est pas ce qui me reste en mémoire – mais je me souviens très bien de cette romance super jolie, avec chaque épisode qui m’a faite déborder d’enthousiasme. Un drama que je recommande sans hésitation pour la maturité de son écriture, pour son couple principal ultra réussi – Lee Jong-Seok est vraiment doué pour créer une alchimie de folie avec chacune de ses partenaires – et aussi pour son univers éditorial que j’ai trouvé passionnant.


…Un peu…

When The Camellia Blooms est un drama avec lequel j’ai eu étrangement du mal à me connecter. J’ai attendu tout le drama que le déclic vienne, mais finalement je n’ai pas réussi à m’y investir et je suis restée un peu indifférente. Il n’en reste pas moins un drama que j’ai trouvé agréable dans l’ensemble – bien qu’un peu long – avec un bon équilibre entre comédie et drame : d’un côté l’intrigue policière en filigrane, mais surtout de multiples relations qui se construisent. Si je ne devais retenir qu’une seule chose, ce serait son côté profondément humain. Certains axes sont particulièrement forts, telle que la relation entre parent / enfant que vit Dong-Baek à la fois à travers son fils (l’adorable Pil-Gu) mais aussi à travers sa relation étonnante avec sa propre mère. Des personnages forts qui bénéficient d’une belle évolution, à la fois individuellement, à la fois dans leurs interactions.


…Passionnément…

Encounter (aussi connu sous le nom de Boyfriend) a été pour moi un vrai coup de coeur. J’ai presque envie de dire ça au sens propre : il a fait battre mon coeur plus vite et j’ai été submergée par des flots d’émotions en tous genres face à ce drama différent des autres. Encounter est, en effet, un drama qui sort un peu du lot par rapport à ce qu’on a l’habitude de voir : un rythme volontairement lent, une écriture qui privilégie les « émotions » par rapport aux « rebondissements ». Je peux comprendre que certains aient ressenti de l’ennui. Ce n’était pas mon cas : je me suis investie à 100% dans ce drama, vivant chaque émotion ressentie par les personnages, vivant leur histoire comme si c’était la mienne. La romance m’a emportée, bien plus que je ne l’aurais cru au départ : pour moi, Encounter a été sans conteste LA romance de l’année.


…Beaucoup…

Pour moi, le « must-see » de l’année, c’est One Spring Night. Avant tout, impossible de ne pas reconnaître la patte des réalisateurs de Something In The Rain : même finesse d’écriture, même maturité des sujets, même ambiance mi-légère mi-pesante, même style de bande-son et même acteur principal ^^ Mon ressenti ressemble beaucoup à Something In The Rain : des choses très positives, des choses très agaçantes, même si à mon sens One Spring Night m’a paru beaucoup plus régulier, réussissant à garder la même dynamique tout au long de ses 16 épisodes (là où Something In The Rain était très inégal : génialissime sur la première moitié, beaucoup plus pesant sur sa seconde moitié).

J’ai trouvé la romance passionnante et très bien écrite : avec un tel scénario – un couple principal qui se construit sur la tromperie – on aurait facilement pu tomber dans quelque chose de très pesant – un bon makjang à la coréenne – mais l’écriture a cette maturité et cette subtilité qui font que ça passe tout seul. La manière dont se construit la romance est d’une justesse rare (on n’en fait jamais trop), hyper réaliste et très bien jouée – Han Ji-Min et Jung Hae-In sont tous les deux formidables. Certains reprocheront au drama sa dynamique relativement lente – le scénario prend son temps pour explorer chaque phase, de la construction à l’acceptation – en tout cas je n’ai jamais été gênée par le rythme du drama et je suis restée très investie de bout en bout. En revanche, je défie qui que ce soit de ne pas avoir les oreilles qui sifflent pendant tout le drama – ou comment traumatiser les spectateurs en passant les mêmes musiques en boucle toutes les 3 minutes ^^


…Un peu…

Cela faisait un certain temps que je n’avais pas lancé de sageuk (le dernier en date étant Seven Day Queen en 2017) et Rookie Historian Goo Hae-Ryung, dans le style sageuk / fusion / fiction, était une bouffée d’air frais alliant légèreté et romance avec une intrigue politique en fond de tableau. Si les magouilles politiques me sont rapidement passées au-dessus, je retiens surtout les personnages féminins : elles sont toutes fantastiques dans ce drama, à commencer par Shin Se-Kyung qui est vraiment super. A côté, le rôle masculin principal Cha Eun-Woo est hyper fade – je ne sais pas si ça vient de l’acteur ou du personnage, probablement un mélange des deux – mais la romance reste très mignonne. Je retiens également les excellents personnages secondaires (je suis toujours aussi fan de Park Ki Woong), la belle force de caractère des personnages féminins mais aussi les enjeux forts pour lesquels les personnages se battent : la place et l’indépendance des femmes dans la société (sujet a priori inimaginable pour une telle époque), l’ouverture et l’acceptation des pratiques occidentales (entre la médecine occidentale et le français Jean-Baptiste Barthélémy haha ^^) ou encore l’acceptation de religions différentes (le début du catholicisme)… Des enjeux forts et des combats étonnamment modernes – trop ? – par rapport à l’époque dans laquelle se déroule le drama.


…Beaucoup…

Put Your Head On My Shoulder, seul drama chinois que j’ai vu en 2019, était un régal. Une petite bouffée de fraîcheur que j’ai trouvée particulièrement réussie pour sa manière naturelle et réaliste de faire interagir ses personnages. Rien d’extrêmement original dans son scénario : une cohabitation forcée, une romance qui se développe de manière assez classique… mais quand c’est aussi bien fait, c’est juste un plaisir. Typiquement le genre de drama que j’adore marathoner compulsivement – addiction totale – et dont je ressors avec une entière satisfaction.


…Un peu…

Dans l’ensemble, j’ai bien aimé Extraordinary You : au début c’était surtout pour son scénario – original, intriguant et super fun – puis quand le scénario a commencé à devenir trop compliqué (je crois que je n’ai toujours pas compris le pourquoi du comment, en fait j’ai arrêté d’essayer de comprendre), heureusement, la romance était déjà suffisamment solide pour rattraper le tout. Si je devais résumer Extraordinary You en quelques mots : fun, mignon et frais. Un bon drama feel-good qui, malgré les méandres dans lesquels le scénario se perd, arrive à garder le cap jusqu’au bout grâce à sa jolie romance et ses personnages fort sympathiques. Malgré des axes ultra-répétitifs (notamment sur les épisodes finaux) et une héroïne un peu casse-pieds, j’ai vraiment aimé la romance, les personnages (y compris les plus secondaires, ils étaient tous supers) et la manière dont les pièces du puzzle s’imbriquent.

Her Private Life est également un drama à classer dans la catégorie feel-good : j’ai passé un super moment devant, puis dès que le drama s’est achevé, il est sorti instantanément de ma mémoire. Je me souviens d’une romance très jolie – hyper classique mais portée par un couple principal plein d’alchimie -, d’une histoire de fan-girl / stalking assez drôle et de Park Min-Young qui avait franchement exactement le même rôle, la même coupe de cheveux et la même garde-robe que dans son précédent drama What’s Wrong With Secretary Kim, où je l’avais justement trouvée trop poupée-esque (un peu déçue de ce côté-là). Je me souviens également que le drama avait un bon rythme en général – même si les deux derniers épisodes m’ont paru de trop, avec une histoire d’enfance un peu fatigante dont on aurait facilement pu se passer. En bref : une jolie comédie romantique sans conséquences, mais qui a de bons atouts pour faire passer un excellent moment de fun devant l’écran.


…Pas assez !

Memories of the Alhambra (épisode 3/16) est typiquement un drama qui a pâti de mon manque de temps, sinon je l’aurais probablement poursuivi. C’est que je ne pouvais pas passer à côté : entre le super casting et toute la hype autour, j’étais plus qu’enthousiaste… même si au bout de 3 épisodes, je n’avais pas accroché tant que ça malgré le scénario original (je suis très intriguée par le parallèle entre jeu et réalité). Dans une période qui était assez chargée pour moi, je n’ai jamais pris le temps de poursuivre. Par la suite, les avis assez décevants que j’en ai lu sur la suite / la fin m’ont ôté toute motivation à continuer le drama. Je le laisse en pause – à durée indéterminée – mais je m’y remettrai peut-être un jour, il fait partie de ces quelques dramas sur lesquels je n’arrive pas à faire une croix définitive.

Dans une période où j’avais envie d’une rom-com sans prise de tête, j’ai lancé Clean With Passion For Now (épisode 6/16)… et finalement j’ai arrêté car je n’ai pas du tout accroché à la romance. J’aime beaucoup Kim Yoo-Jung et je trouve que ce type de rôle lui va bien, en revanche je trouve que Yoon Kyun-Sang n’est définitivement pas taillé pour ce type de personnage (sa fabuleuse prestation dans Pinocchio restera à jamais ancrée dans ma mémoire). Je n’ai rien contre les rom-com classiques – au contraire, c’est plutôt mon style de prédilection – mais je trouve les interactions trop prévisibles et un peu niaises, tandis que les rebondissements ont l’air tout droit sortis d’un shojo-manga des années 2000 (après tout c’est effectivement tiré d’un webcomic) : j’aurais voulu qu’il y ait un aspect moins enfantin et prévisible dans l’écriture.

J’ai également lancé Angel’s Last Mission : Love (épisode 8/32), et malgré le fait que j’adore Shin Hye-Sun, mon blocage vis-à-vis de L – il est mignon mais complètement stoïque – fait que ça ruine tout mon intérêt pour les scènes de romance. Tant pis, il y avait des choses positives dans le drama mais j’aurais probablement mieux accroché avec un meilleur acteur principal.


EN BREF

Le drama de l’année Hotel Del Luna

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Vers l’infini et au-delà

La romance de l’année Encounter / Boyfriend

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De Cuba à Séoul

Le drama feel-good de l’année Put Your Head On My Shoulder

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Put your head on my shoulder… ou pas

Prix spécial de la bande-son traumatisante One Spring Night

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Ne dis rien et bouche-toi les oreilles
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Les Rattrapages 2020 – Meow, The Secret Boy / Crash Landing On You / The World Of The Married

PUBLIÉ PAR ASIANDRAMAS

Bonjour à tous !

Pour les dramavores, le confinement a du bon : en tout cas, il me permet de rattraper des dramas massivement… et le fait d’en regarder me donne envie d’écrire ^^

Cela me permet aussi d’apprécier des dramas un peu plus « facultatifs » (Meow, The Secret Boy est le parfait exemple d’un drama que je n’aurais jamais lancé / poursuivi dans une période plus chargée), permettant d’équilibrer avec des dramas beaucoup plus lourds (addiction du moment : The World Of The Married).

Voici en attendant un deuxième article dédié aux rattrapages et visionnages en cours de quelques dramas coréens 2020.


Je t’aime… bien…

Welcome / Meow, The Secret Boy

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Voilà un drama complètement délaissé par les ratings et boudé par les spectateurs… et je trouve ça très dommage ^^ Le point positif, c’est que le non-succès du drama a contribué à réduire le nombre d’épisodes (passant de 16 à 12), et tant mieux. J’ai bien apprécié ce drama dans l’ensemble et 4 heures supplémentaires auraient facilement pu tout gâcher – même si du coup avec le raccourcissement, la manière dont les sujets du dramas se résolvent est un peu naze.

Première condition : ne prenons pas trop au sérieux l’aspect fantastique du scénario – on est, après tout, devant un drama où un chat se transforme en humain ^^ Il me fait le même effet que I’m Not A Robot : un scénario et des twists un peu WTF, à regarder avec le cerveau débranché… mais c’est un raz-de-marée de feel-good et de bonnes ondes qui se dégage de ce drama, sans oublier un humour franchement sympa.

A la différence de I’m Not A Robot – où la romance était tellement rayonnante qu’elle couvrait tout le WTF du scénario et des rebondissements – Meow, The Secret Boy trouve sa force non pas dans son couple principal -qui reste relativement bizarre- mais dans tout ce qui gravite autour de ce couple : l’évolution individuelle des personnages, les relations qui se tissent entre chacun d’eux, l’aspect chaleureux et divertissant qui se dégage du drama.

J’aime beaucoup l’héroïne : un vrai rayon de soleil qui, tout en ayant le cœur sur la main, a une véritable capacité à se prendre en main et grandir à chaque épreuve. C’est rare d’avoir une héroïne profondément gentille, honnête avec elle-même et avec les autres, et qui ne tombe pas dans la niaiserie.

Et puis… enfin un rôle qui va bien à L : un chat. Un chat complètement inoffensif, ultra limité sur le plan émotionnel et expressions faciales, qui se contente d’être adorablement mignon… et qui est la source de quelques scènes bien drôles (l’aquarium du supermarché !) ^^ Lui aussi bénéficie d’une belle évolution : pas tant dans le jeu d’acteur de L mais dans le développement psychologique du personnage : au fil des épisodes, j’étais de plus en plus impressionnée par sa capacité à comprendre l’héroïne et à prendre les bonnes décisions avec une maturité inattendue.

Le drama a, en effet, une belle capacité à faire grandir ses personnages : le second rôle masculin est un excellent exemple d’une évolution progressive, cohérente et pour le meilleur, autant sur le plan individuel que sur ses relations avec les autres. Je le détestais au début, mais je crois qu’il a fini par devenir mon personnage favori. Je suis surtout trop fan de la relation qui se développe entre lui et Hong Jo (format humain), pour moi c’est vraiment le meilleur axe du drama et une source d’humour fantastique !

Idem pour le second rôle féminin : Ji-Eun est franchement géniale. J’adore son évolution individuelle et la façon dont elle s’émancipe progressivement avec la construction de sa relation avec Doo-Shik – et l’adorable girl-power qui se crée entre Ji-Eun et l’héroïne est fantastique.

Je suis moins convaincue par le couple principal. J’aime beaucoup tout ce qui gravite autour d’eux, mais pour autant la romance en elle-même ne m’a pas trop intéressée : je crois que 1/ le jeu limité de L y est pour beaucoup et puis 2/ même avec le cerveau en mode off, on parle quand même d’une romance avec… un chat ^^’ Je n’avais pas trop d’idée sur où le scénario voulait aller… et j’avoue être trop indifférente à cette romance pour analyser si le dénouement m’a plu ou non.

En bref : du feel-good à gogo, beaucoup d’humour, une belle évolution des personnages avec des relations qui se construisent de manière formidable. Et un petit chat qui rend vraiment gaga (vous allez voir : difficile de résister à cette bouille… Si vous êtes très chats, vous allez craquer), le plus drôle, c’est qu’il est plutôt bon acteur ce chat ^^ Un drama vraiment inoffensif… mais qui se révèle être bien plus sympa que je ne l’aurais imaginé.


…Passionnément…

Crash Landing On You

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Sans grande surprise, Crash Landing On You a été pour moi à la hauteur de toute la hype qu’il a provoquée. Un drama qui a mis la barre très haut et a démarré l’année 2020 en beauté. Si je devais prendre l’image de la cuisine : des ingrédients de la meilleure qualité possible, une recette parfaite – certes assez classique, dans la manière de mélanger et répartir les ingrédients, mais tout est bien dosé – et forcément le résultat est un délice dont j’ai savouré chaque bouchée. J’ai suivi tout le drama pendant sa diffusion : l’impatience est un indicateur parlant et je me suis jetée sur les nouveaux épisodes chaque semaine.

J’ai beaucoup aimé le fait que Crash Landing On You soit un mélange exhaustif de tous les genres : de la romance, de l’action, de la comédie,… du pur divertissement, porté par un casting génial et un scénario intéressant (certes, un peu loufoque selon les axes, mais en même temps vu le thème Nord/Sud, ça ne pouvait pas être trop réaliste). J’ai été autant passionnée par l’intrigue que par la romance : superbe alchimie entre Son Ye Jin et Hyun Bin ! J’ai trouvé cette romance magique. Clichée, certes, mais elle a réussi là où d’autres échouent très souvent : elle m’a faite rêver et m’a mis des étoiles plein les yeux.

Les personnages secondaires étaient aussi très réussis : la « garde rapprochée » du héros m’a faite rire comme pas possible, le développement du couple secondaire m’a également beaucoup plu. J’ai vraiment peu de choses à reprocher au drama, si ce n’est des ficelles trop répétitives du côté des antagonistes, mais j’ai trouvé le reste largement assez génial pour compenser.

Pour moi, ce drama a été un régal sur tous les plans : pas de faux pas, et une passion de A à Z. Je recommande les yeux fermés (ou plutôt : bien ouverts sur Hyun Bin !)


…Passionnément (c’est grave docteur ?)…

The World Of The Married (12/16)

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…ou l’art de se rendre schizo. Ce drama est fascinant : horriblement malsain et difficile à digérer, mais vraiment fascinant. J’ai hésité longtemps avant de me lancer : le thème du drama – l’adultère et toutes les conséquences qui en découlent – me met extrêmement mal à l’aise et j’anticipais déjà toutes les émotions qui allaient déferler dans ma tête : choc, tension, stupéfaction, angoisse, haine… Même si je m’y suis mentalement préparée, il n’empêche que je ressens chacune de ces émotions puissance mille. Et c’est ça la force du drama : raconter cette histoire de manière à ce que les spectateurs vivent tout de l’intérieur, dans la peau de l’héroïne, et ressentir chacune de ses émotions et crier vengeance avec elle. Et tout ça avec beaucoup de subtilité.

The World Of The Married est un portrait saisissant de la société coréenne sur les sujets tels que le mariage, l’adultère, le divorce et les préjugés / combats que peuvent mener une femme seule ou divorcée. Les mentalités et morales dépeintes dans ce drama sont frappantes de noirceur et de réalisme. Je ressors de chaque épisode avec des pensées contradictoires et un paquet de morales à méditer… ou à accepter, tout simplement, même si certaines sont révoltantes.

Avec le portrait que j’en fais, ça vous donne peut-être envie de fuir, le plus loin possible. Mais là est toute la magie de ce drama : malgré la lourdeur émotionnelle, malgré la dureté du scénario, ce drama est un plaisir à regarder. Les épisodes durent presque 1h30, pourtant je ne vois pas le temps passer. Je me surprends régulièrement à être en apnée à chaque moment intense – autant vous dire que je ne respire pas beaucoup devant ce drama haha. Les sujets abordés sont difficiles et ça pèse sur le mental, mais je suis scotchée à mon écran : j’attends mes deux épisodes hebdomadaires comme une folle impatiente. Quand je vous dis que ce drama rend schizo ^^

En bref : un drama qui n’est pas facile à regarder mais un vrai must-see, pour l’intelligence de son scénario, la finesse de son écriture et l’époustouflante prestation des acteurs (Kim Hee Ae est majestueuse). Il faut avoir le cœur bien accroché mais le jeu en vaut la chandelle. Espérons maintenant que les 4 épisodes restants maintiennent le niveau des précédents – mais je ne me fais pas trop de souci là-dessus.


ET VOUS, QUELS SONT VOS DERNIERS VISIONNAGES ?
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Les Rattrapages 2020 – Romantic Doctor, Teacher Kim 2 / I’ll Find You On a Beautiful Day / Itaewon Class / Chocolate

PUBLIÉ PAR ASIANDRAMAS

Bonjour à tous ! Comment allez-vous ? ^^

Quel choc de voir que le dernier article date d’il y a presque 2 ans ! Le temps passe tellement vite, et j’ai l’impression que ça ne faisait pas si longtemps depuis la dernière fois que j’ai publié par ici… et pourtant !

Les articles se font rares, le rythme de visionnage de dramas s’est aussi bien ralenti ces dernières années… mais la passion est toujours là et avec le confinement, je me suis dit que c’était l’occasion de rattraper un peu de retard dans les dramas, mais aussi dans les articles.

Voici donc un article Rattrapages qui couvre quelques dramas 2020 que j’ai eu l’occasion de voir en ce début d’année.


Je t’aime… passionnément…

Romantic Doctor, Teacher Kim 2

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J’avais vraiment envie de voir la saison 2, alors pour faire les choses dans le bon ordre, j’ai d’abord lancé la saison 1… Quelques jours plus tard, après un marathon intensif qui était un véritable régal (cf. article de Nikilann, dont je partage l’avis au mot près), me voilà à enchaîner sur la saison 2 dans la foulée.

Honnêtement, je ne saurais pas dire quelle saison j’ai préféré : la seule chose que je peux dire, c’est que j’ai autant adoré l’une que l’autre. Ce drama est un vrai régal : pas un seul temps mort, des personnages forts et incroyablement attachants. Tout comme la saison 1, j’ai apprécié que l’aspect médical ne soit pas là pour en mettre plein la vue, mais vraiment pour faire évoluer les protagonistes au travers de patients leur permettant de grandir et construire leurs valeurs et convictions. Et tout comme la première saison, la force de ce drama, ce sont ses personnages. En plus du personnel hospitalier de Doldam que l’on retrouve avec joie, les nouveaux protagonistes sont fantastiques : je ne pensais pas pouvoir digérer aussi facilement l’absence de Yoo Yeon-Suk et Seo Hyun-Jin, et pourtant on s’attache si rapidement aux nouveaux personnages qu’on en oublie facilement le reste.

J’ai aussi apprécié que, contrairement à la saison 1, l’antagoniste est un personnage plus intéressant et plus nuancé (par rapport au profil du méchant classique « je suis le méchant donc je veux vous nuire par tous les moyens possibles ») et l’aspect « magouilles politiques au sein de l’hôpital » s’en retrouve nettement diminué, ce qui n’est pas plus mal.

Et s’il y a une chose qui est aussi réussie dans la saison 1 que dans la saison 2, c’est bien les personnages. C’est dingue comme on s’attache à chacun des personnages, les principaux comme les secondaires. C’est fabuleux comme les relations qui se créent sont touchantes. Le couple principal était juste génial et puis je n’y peux rien, j’ai juste un crush énorme pour ces deux acteurs (Lee Sung-Kyung depuis Weightlifting Fairy Kim Bok Joo, et Ahn Hyo-Seop depuis Thirty But Seventeen), alors les deux ensemble, ça fait des étincelles. Sans oublier évidemment l’incroyable Teacher Kim, fidèle à lui-même et toujours aussi fantastique.

En bref : comme le dit Nikilann, si les dramas médicaux ne sont pas votre tasse de thé… il n’est pas trop tard pour changer d’avis ! (Il n’est pas forcément nécessaire d’avoir vu la saison 1 pour regarder la saison 2, néanmoins je recommande vivement de le faire au risque de passer à côté de nombreux clins d’oeil ^^)


…Beaucoup…

I’ll Find You On A Beautiful Day

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Ce drama est comparable à une bonne tasse de chocolat chaud que l’on savoure sous un plaid, tandis que l’on regarde la neige tomber par la fenêtre : un drama qui réchauffe le cœur et qui fait du bien à l’esprit.

J’avoue avoir lancé ce drama à reculons : le casting m’attirait mais les nombreux échos un peu moyens, notamment sur le rythme lent du drama m’ont beaucoup faite hésiter avant de me lancer. Je ne regrette pas mon choix : je suis rapidement tombée sous le charme et j’ai été conquise par le ton doux-amer et l’ambiance mélancolique qui se dégage du drama. L’histoire prend un peu de temps à s’installer (les premiers épisodes ne sont pas forcément les plus engageants) mais une fois investie, j’ai englouti les épisodes comme des petits pains.

Il s’agit d’un drama qui, sans être addictif ni particulièrement rythmé, a ce petit quelque chose de profondément humain, touchant et juste. Des émotions et des leçons de vie disséminées par-ci par-là, qu’on retient, qu’on inscrit dans notre esprit, qui nous font méditer et réfléchir. Un drama qui n’hésite pas à s’attarder sur les émotions et états d’esprit de ses protagonistes, à les exploiter sous tous les angles de façon à traiter les choses de la manière la plus sensible et la plus juste qui soit. Un drama qui parle de solitude, de pardon, de combats. De ce que la vie peut faire endurer à certains et comment y faire face.

Avec une écriture subtile et très juste, on suit une histoire remplie d’émotions, de question intelligentes et de réflexions. Le drama prend grand soin de creuser ses personnages et exploiter chacune de leurs facettes, les bonnes comme les moins bonnes. Les personnages sonnent juste et l’écriture n’oublie pas d’équilibrer les aspects plus sombres du drama avec un environnement qui réchauffe le cœur et donne le sourire : ce book-club est un vrai rayon de soleil qui vient alléger le poids qui pèse sur chacun des personnages (Lim Hwi est fantastique : elle mériterait qu’on regarde le drama juste pour elle). J’apprécie aussi le fait que la romance ne soit pas au centre de tout. Le drama prend le temps qu’il faut pour lever le voile sur les blessures du passé : les histoires de famille d’Eun Seop sont traitées avec une sensibilité rare, tandis que l’histoire poignante d’Auntie démontre encore une fois la capacité du drama à mettre l’émotion là où il le faut.

En bref : je ne pensais pas l’aimer autant mais force est de constater que I’ll Find You On A Beautiful Day s’est, sans crier gare, frayé un passage direct jusqu’à mon petit cœur. Maintenant que je l’ai terminé, il devient une très belle histoire à laquelle je repense avec mélancolie, et une aventure que je n’oublierai pas !


…Bien…

Itaewon Class

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Une véritable addiction, dès le premier épisode. Je crois que ça faisait longtemps qu’un drama ne m’avait pas captivée à ce point dès le début : les deux premiers épisodes m’ont faite vivre des montagnes russes d’émotions et je n’exagère pas : j’ai sangloté à ne plus pouvoir m’arrêter devant mon écran ^^’ C’est comme ça que je me suis retrouvée à engloutir les épisodes les uns après les autres avec une addiction maladive, le sang bouillonnant d’excitation et d’adrénaline.

C’est pourquoi la déception qui a suivi me laisse un goût amer : la première moitié du drama m’avait tellement enchantée, c’est donc avec une déception d’autant plus grande que j’ai commencé à déchanter (je crois que c’est aux alentours de l’épisode 10 que mon intérêt a commencé à dégringoler en flèche). J’ai particulièrement été refroidie par la tournure du scénario à partir [SPOILER] du revirement de Geun Soo (revirement que j’ai trouvé très extrême et mal justifié) [FIN SPOILER] et aussi à partir du moment où le plot est devenu trop axé « business » avec un focus excessif sur la romance -à vrai dire, je l’ai trouvé un peu forcée cette romance. Grosso modo, j’ai eu du mal à digérer [SPOILER] tout ce qui se déroule en 2020. [FIN SPOILER]

Pourtant, j’ai adoré ces personnages et cette histoire. Quel délice de suivre cette vengeance, conduite avec autant force et conviction, sans jamais manquer de tendresse et d’émotions. Le gang « Itaewon Class » était fabuleux, à commencer par son leader : Park Seo-Joon joue sans conteste le rôle de sa vie : je n’ai pas de mot pour décrire à quel point il est impressionnant. J’ai été constamment submergée par un flot d’émotions mélangeant admiration, adrénaline, tendresse, larmes (combien de litres de larmes il m’a tirée dans les premiers épisodes !). L’héroïne est également haute en couleur : elle est badass, elle n’a pas froid aux yeux, elle est tout ce qu’on attend d’une héroïne digne de ce nom : je suis trop fan de ce personnage et Kim Da-Mi était juste super. Mais je crois que malgré tout l’amour que je porte à l’héroïne, mon girl-crush n’a jamais quitté Soo Ah, ce second rôle féminin que j’ai trouvé extraordinaire. C’est peut-être aussi pour ça que je suis restée un peu mitigée par la romance : j’avais l’impression que le scénario cherchait à tout prix à forcer la romance « parce qu’il le faut », alors que le scénario n’en avait pas nécessairement besoin -la vengeance était un axe amplement suffisant pour porter le drama.

En bref : j’ai été déçue, mais c’est parce que la première moitié était tellement géniale que ma déception en a été d’autant plus grande. Malgré mon désintérêt croissant sur le dernier quart du drama, Itaewon Class n’en reste pas moins un drama que j’ai aimé suivre. Et puis rien que pour l’exceptionnelle première moitié du drama, l’aventure vaut le coup d’être vécue : j’en ai encore des frissons quand j’entends les premières notes de la chanson « Someday, The Boy » de Kim Feel.


…Pas assez…

Chocolate (8/16)

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J’étais vraiment pleine de bonne volonté, prête à aller jusqu’au bout… mais j’avoue qu’à mi-chemin, j’abandonne. C’est dommage car le casting est génial, et le début m’avait vraiment plu : à une ambiance mélancolique très réussie s’ajoute un univers partagé entre le médical et le culinaire, un combo très réussi côté réalisation. Mais à partir du moment où les deux protagonistes se retrouvent à travailler dans le même hospice, chaque épisode m’a semblé plus long que le précédent.

Qu’est-ce qui a foiré dans ce drama ? Un mauvais cumul entre un scénario ultra répétitif et une exécution maladroite, qui fait que les scènes se suivent sans aucune fluidité. J’ai notamment été gênée par la constante alternance entre des enchaînements d’événements qui arrivent à mille à l’heure versus des scènes interminables et ennuyeuses au sein de l’hospice. Il y a également un focus trop important sur les histoires des patients -même si certaines sont émouvantes- mais à force de s’attarder sur les patients, on perd le fil de la romance qui tourne en rond un peu plus à chaque épisode.

Dommage car le drama a des points positifs, à commencer par son trio de protagonistes : c’est toujours un plaisir de retrouver Ha Ji-Won (peu importe la qualité du drama), complétée par Yoon Kye-Sang et Jang Seung-Jo. Des personnages qui ont tellement à offrir… mais malheureusement mal exploités.

Je suis particulièrement sous le charme de l’axe culinaire du drama. Combinée avec les différents « cas hospitaliers », je suis fan de la manière dont l’héroïne se sert de la cuisine pour apaiser les cœurs et rendre hommage à chacun des patients. Le drama bénéficie également d’une très belle réalisation : une ambiance mélancolique que j’adore, de très belles images et une jolie bande-son.

En bref : j’ai toujours aimé la scénariste Lee Kyung Hee (Uncontrollably Fond, Nice Guy) qui a une capacité unique à créer des très beaux univers et donner une beauté particulière à ses dramas… mais le scénario a quand même très souvent tendance à planter… une fois de plus !


ET VOUS, QUELS SONT VOS DERNIERS VISIONNAGES ?
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Les Rattrapages 2017 – Chief Kim / Radiant Office / The Liar and His Lover / Strong Woman Do Bong Soon

Publié par Asiandramas

Quoi de neuf sous le soleil ?

Pour ma part, j’ai un peu disparu du blog ces derniers mois, mais j’ai quand même eu l’occasion de me mettre à jour avec quelques rattrapages sur les dramas 2017. J’avoue avoir une flemme intense d’en faire des articles individuels, alors pour l’instant je me cantonne à la série des « Rattrapages » ^^


Chief Kim

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10/10

Je l’ai, je l’ai ! J’ai mon drama de l’année. Et si un autre drama le détrône d’ici fin 2017, c’est que l’année aura été un grand cru. Chief Kim, en quelques mots, c’est :

  • une intelligence rare ;
  • une écriture qui a beaucoup, beaucoup de coeur ;
  • un casting fabuleux ;
  • des barres de rire… DES BARRES.

Si vous cherchez de la romance, passez votre chemin ; Chief Kim est une comédie, un office-drama avec de l’émotion à gogo et du coeur à revendre, mais on est assez loin d’une romance -même si l’on compte tout de même quelques scènes assez adorables.

Je m’incline tout bas devant Nam Goong Min : ô Dieu de la comédie. Comment peux-tu être aussi drôle, aussi classe, aussi badass, aussi fantastique ? Comment veux-tu que je continue à vivre à Dramaland maintenant que tous les héros semblent étrangement fades à côté de toi ? ^^ Kim Sung Ryong est un bijou de héros : drôle, charismatique à souhait, à la fois tellement détaché, à la fois tellement investi. Il fait tout et son contraire avec un naturel déstabilisant, c’est juste génialissime.

De manière générale, je tire mon chapeau bas à l’écriture. Le scénario a su rendre tous les personnages humains et touchants sans en faire des tonnes, sans tomber dans les mauvais clichés auxquels je m’attendais en permanence. J’avais notamment peur pour Seo Yool, dont l’écriture était un pari quitte ou double : on le hait, on l’adore, on ne sait jamais vraiment quoi en penser, et au final c’est un énorme succès, porté à la fois par son écriture réussie, mais aussi parce que Lee Jun Ho est formidable. J’étais un peu réticente au début -l’inévitable a priori négatif sur les acteurs-idoles- mais Jun Ho a porté son personnage comme un chef, c’est une excellente surprise (seul bémol : difficile de lui donner plus de 25 ans physiquement, alors ça perd un peu de crédibilité sur son statut et sa carrière ^^).

L’écriture est intelligente, les personnages sont intelligents -chapeau bas aux personnages féminins, plus stylées les unes que les autres- toutes les intrigues respirent l’intelligence et le bon sens, le tout saupoudré d’un humour extrêmement fort, mais surtout très ingénieux -on est loin de l’humour lourdingue pipi-caca de certains dramas (Strong Woman Do Bong Soon -> c’est toi que je vise).

Chief Kim, c’est non seulement un reflet noir de la société coréenne -une peinture de la corruption dans les conglomérats en passant par les injustices quotidiennes que vivent les employés de bureau- mais c’est surtout de l’humain, beaucoup d’humain. Je suis bluffée par la finesse de l’évolution des personnages : du héros Kim Sung Ryong jusqu’à chaque employé de la dream team, chacun d’eux vit une évolution spectaculaire entre le début et la fin du drama, tout en gardant une vraie cohérence. Je suis bluffée par la capacité de l’écriture à faire ressortir le meilleur de chacun des personnages, tout en restant fidèles à leurs caractères et leurs aspirations de départ.

Et puis qu’est-ce que je me suis marrée ! J’ai vécu plein de choses devant ce drama : des moments de stress, de haine intense, de soulagement, d’émotions… Mais s’il y a un domaine où Chief Kim excelle, c’est bien dans l’art de nous faire rire, et dans toutes sortes de circonstances -y compris les plus improbables.

En bref, Chief Kim, c’est l’histoire du héros (ou de l’anti-héros) le plus funky-badass de tous les temps, avec son gang de joyeux comptables qui vont lutter contre la corruption de leur entreprise… Et ce n’est pas de tout repos ! Coup de coeur énorme : foncez, foncez !


Radiant Office

7/10

Un très joli drama que Radiant Office. Le genre de drama assez terre-à-terre qui donne envie de positiver à chaque coup dur et vivre pleinement chaque jour qui passe. Un peu comme dans Chief Kim, le drama met un vrai point d’honneur à dénoncer le fonctionnement assez malsain des grandes entreprises coréennes, à souligner les injustices et abus hiérarchiques ancrés dans le quotidien des employés de bureau. Et j’ai apprécié que le drama traite ce sujet avec beaucoup de réalisme et de justesse : non, le système ne changera pas malgré toute la bonne volonté de nos protagonistes. Mais c’est l’état d’esprit de chacun d’eux qui va mûrir au fil des coups durs et en ceci, ce drama est une belle leçon de vie.

La force de ce drama, c’est la force de ses personnages. Ce trio adorable (le « Suicide Squad » comme l’appelle si bien Dramabeans) m’a faite sourire, m’a émue, m’a fait chaud au coeur. Ho-Won est resplendissante, Ki-Taek est juste fabuleux. De manière générale, j’aime beaucoup l’écriture de tous les personnages -même si je regrette quand même certains d’entre eux :

  • qui auraient pu être beaucoup plus approfondis (j’aurais voulu en apprendre plus sur Jang Kang Ho) ;
  • qui auraient pu être carrément plus complexes (tellement de potentiel à imaginer dans le personnage du Docteur Seo… Un peu déçue par les épisodes finaux à ce sujet) ;
  • qui ne servaient pas à grand chose (Deputy Lee, c’est à toi que je pense).

Pour une fois, je trouve que le drama aurait gagné à avoir 2 ou 4 épisodes en plus. Il y avait beaucoup d’axes intéressants qui restent sous-exploités et même si j’ai adoré jusqu’au bout, je suis restée un peu sur ma faim.

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Je suis légèrement moins convaincue par l’aspect romantique du drama : à mon sens, l’axe « office » du drama apporte déjà tellement de choses qu’une romance ne me paraissait pas réellement nécessaire -et à vrai dire un peu forcée à ce stade. La relation entre les deux protagoniste n’en reste pas moins adorable mais les acteurs manquaient quand même un peu d’alchimie… amoureuse (rien à redire dans leur « office relation » ceci dit).

En somme, Radiant Office est un joli drama qui porte bien son nom : on en ressort aussi rayonnant que les personnages, et prêts à affronter les aléas du quotidiens… mais avec un peu plus d’énergie et de confiance qu’avant !


The Liar and His Lover

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6,5/10

The Liar and His Lover est un drama très sympathique devant lequel j’ai passé un bon moment -néanmoins sans vraiment me sentir très investie dans l’histoire. Avant tout, comme pour beaucoup d’autres dramas axés K-pop, les chansons « prodigieuses » du drama ont du mal à me convaincre de leur soi-disant prodige ^^ Ce qui limite déjà ma capacité à apprécier l’OST.

A vrai dire, je n’ai pas été convaincue par grand chose, hormis Seo Chan Young (Lee Seo Won) que j’ai vraiment aimé -et aussi Shi Hyun et la manager parce qu’ils étaient mignons comme tout. L’héroïne, le héros, la romance, les amis, les parents… Bien que tous forts sympathiques, aucun d’eux n’a vraiment su me rallier à leur cause et me faire déborder d’affection pour eux.

Je suis la première surprise à être restée aussi froide à la romance, à Lee Hyun Woo, à Joy. Ils sont bien écrits, ils sont très bien joués et bénéficient d’une belle évolution au fil des épisodes. Mais étrangement, je n’ai jamais adhéré plus que ça à leur romance, peut-être parce que je n’ai jamais réussi à m’attacher à So Rim, ni à Han Gyul, alors forcément, leur romance m’est passée un peu au-dessus. Pour dire, j’ai été bien plus passionnée par les quelques minutes consacrées à Shi Hyun et la manager plutôt que par la romance principale qui nous est servie le long des 16 épisodes.

Néanmoins, j’ai vraiment aimé les conflits, et plus particulièrement ceux qui concernent Crude Play, qui sont, je pense, un assez bon reflet des hauts et des bas du showbiz coréen aujourd’hui. S’il y a une chose dont le drama peut se vanter, c’est que l’écriture sait faire passer les émotions juste comme il faut, sans en faire des tonnes, et ça va droit au coeur.

Malgré mon manque d’investissement, le drama n’en reste pas moins sympathique. Les épisodes se regardent bien, je n’ai eu aucun mal à enchaîner tous les épisodes en quelques jours. Alors même que le début a été laborieux pour ma part : j’avais décidé d’abandonner le drama après l’épisode 1 -et un long trajet en train où je n’avais rien d’autre sous la main en a décidé autrement : j’ai lancé l’épisode 2 à reculons… puis le 3, puis le 4… et c’est comme ça que les épisodes se sont enchaînés les uns après les autres jusqu’au dernier.

Bref, j’en ressors avec un joli souvenir, et surtout une forte envie de revoir Lee Seo Won dans ses futurs dramas !


Strong Woman Do Bong Soon

6/10

Strong Woman Do Bong Soon est un drama super… malheureusement très déséquilibré : à une romance absolument formidable, drôle, irrésistible, menée par un couple principal fabuleux… viennent contrebalancer les autres aspects du drama, tantôt mal exploités, tantôt barbants et surtout très, très inutiles.

Quand je pense à tout le temps d’écran consacré aux gangsters (et dans une moindre mesure, à la bande de lycéens, le moine hindou et autres multiples personnages farfelus) par rapport à ce qu’on aurait pu gagner en romance, en intrigue, en approfondissement des personnages secondaires… Un vrai gâchis. Je pensais jusqu’au bout que le gangsters auraient, d’une manière ou d’une autre, un rôle à jouer dans l’intrigue, mais non, c’est bien un second axe du scénario, parallèle à l’axe principal mais sans jamais réellement se croiser si ce n’est pour faire du comique de répétition bien, bien lourd.

Je suis particulièrement frustrée par l’écriture de l’antagoniste. Autant l’enquête était plutôt prenante, autant la manière dont elle aboutit est extrêmement frustrante de simplicité. On n’apprend rien du méchant : ni ses motivations, ni le pourquoi de son obsession, rien du tout si ce n’est qu’il est et reste un parfait psychopathe jusqu’au bout. Il est pourtant bien joué et l’acteur respire le potentiel : j’espère le voir faire ses preuves dans des futurs dramas.

Mais venons-en à la romance : cette romance qui pourrait tout faire pardonner, cette romance qui rayonne tellement qu’on pourrait bien en sortir aveugle. Bong Bong et Min Min ont passé 16 épisodes à faire exploser les compteurs du cute et c’était juste trop mignon. Je défie qui que ce soit de ne pas fondre comme neige au soleil devant le sourire éclatant et le regard enflammé de Park Hyung Shik. Alors malgré tous les points faibles, malgré une grosse moitié du drama qui ne sert strictement à rien… eh bien Strong Woman Do Bong Soon est une aventure que je ne regrette pas, rien que pour cette romance adorable, et aussi pour quelques lots de fous rires (les imaginations de Bong Soon… à mourir de rire !).

Je ne vais pas m’éterniser, l’article de Nikilann résume tout ce que vous avez besoin de savoir 😉

Descendants of the Sun 태양의 후예

L’histoire

Yu Si Jin est le commandant des forces spéciales. Avec son meilleur ami et commandant en second Seo Dae Young, il part pendant des mois effectuer des missions secret défense à travers le monde. De retour à Séoul pendant une permission, les deux amis doivent courser un motard qui vole le portable de Dae Young. Ils atterrissent aux urgences où Yoo Si Jin fait la connaissance de Kang Mo Yeon, une chirurgienne talentueuse. 

Le coup de foudre est immédiat. Mais être la petite amie d’un militaire n’a rien de facile et Kang Mo Yeon met vite fin à leur relation de peur de trop en souffrir.

Huit mois plus tard, lorsqu’elle est envoyée à Uruk* pour diriger l’équipe médicale, elle découvre que l’équipe sur place est celle de Yoo Si Jin…

*Ville fictionnelle créée pour le drama (mais le tournage se déroule en Grèce)


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La fiche

Période de diffusion 24 février – 14 avril 2016
Episodes 16 (60 min)
Genre Romance, Action, Militaire, Blockbuster

Casting
Song Joong Ki dans le rôle de Yoo Si Jin
Song Hye Kyo dans le rôle de Kang Mo Yeon
Jin Gu dans le rôle de So Dae Young
Kim Ji Won dans le rôle de Yun Myeong Joo


L’avis d’Asiandramas

9/10

Descendants of the Sun est un coup de coeur énorme. Peut-être tient-il au fait que je n’ai absolument pas suivi tout ce qu’il y a eu autour -le buzz exceptionnel qu’il a généré et tout ce qui en a découlé-, en tout cas je n’avais, à l’égard du drama, ni l’exigence particulière que l’on a lorsqu’un drama est attendu, ni l’appréhension intuitivement critique que l’on ressent lorsqu’un drama déchaîne les foules lors de sa diffusion. J’avais seulement mon écran, Song Joong Ki, Song Hye Kyo, et mon petit coeur qui les a suivis aveuglément de Séoul à Uruk et qui les aurait suivis jusqu’au bout du monde.

J’ai trouvé ce drama passionnant. Il mélange plusieurs genres pour trouver un équilibre idéal entre action, comédie, drame et romance et loin de se limiter à sa romance -pourtant splendide-, le drama apporte tellement d’autres choses sur le plan émotionnel et moral. C’est quelque chose que j’ai vraiment apprécié : avec un casting pareil et dans ce type d’environnement (militaire / médical), le drama aurait pu facilement être superficiel en enchaînant des scènes de romance entrecoupées de scènes d’action héroïques, mais non, bien au contraire, Descendants of the Sun est tout sauf superficiel.

Le scénario est loin d’être très recherché, l’écriture n’est pas particulièrement fine, mais c’est un drama capable d’aller droit au coeur à travers des personnages qui, confrontés à des situations inimaginables, se retrouvent forcés à grandir, à évoluer en se forgeant des valeurs, et ces valeurs m’ont touchée. Je retiens tout particulièrement le staff médical, dont les personnages -Chi Hoon !- n’ont jamais cessé de m’émouvoir ^^ La partie « earthquake » est celle que j’ai préférée, parce qu’en dehors du fait que la romance avance beaucoup, c’est à ce moment là que l’on voit vraiment les personnages évoluer, sortir de leur confort et grandir, tout simplement.

Le seul vrai point noir, selon moi, est l’intrigue qui tourne autour de David Agus : le drama s’y attarde beaucoup mais au final, ce personnage n’apporte pas grand chose si ce n’est l’anglais affreux de Song Joong Ki (sur des répliques toutes pourries censées rendre un effet ultra-stylé, à mourir de rire ^^). Et si j’ai trouvé les deux derniers épisodes un peu faibles scénaristiquement parlant, ça ne m’a pas empêchée d’être passionnée jusqu’au bout.

Bref, Descendants of the Sun a été un coup de coeur. Qu’il s’agisse de la romance principale, la romance secondaire, l’intrigue ou l’environnement, j’ai suivi les 16 épisodes avec des étoiles dans les yeux et des battements de coeur permanents. Song Joong Ki ne pouvait pas faire un come-back plus réussi !


L’avis de Nikilann

7,5/10

Je partage l’avis d’Asiandramas et en même temps… Je n’ai pas eu le même ressenti. Pour moi, Descendant of the Sun a été excellent dans les épisodes qui se déroulent en Corée. L’humour était au top et les scènes vraiment bien écrite.

Dès qu’on était en Grèce, la réalisation était magnifique et les événements étaient plus épiques, mais je n’ai jamais tout à fait accroché – surtout la partie « earthquake ». La plupart du temps, je trouvais juste les rebondissements ultra-répétitifs et les discussions entre les personnages frustrantes. J’avais l’impression qu’on faisait du sur-place (surtout avec notre couple secondaire).

Je pense que si j’ai réagi comme ça, c’est aussi à cause de l’engouement général pour le drama. Descendants of the Sun a changé la donne pour la Corée. Il a rapporté des milliards au pays et s’est propagé comme un feu de forêt en Chine, en Indonésie, en Malaisie… Mon twitter était inondé d’actu en rapport avec le drama ! (Pour un info, ceci n’arrive jamais !)

Je comprend cet engouement. Le sujet du drama, autour de l’engagement militaire et du patriotisme était voué à résonner en Corée du Sud. La pré-production a permis de contourner les délais qu’imposent le bureau de censure en Chine. Sung Joon Ki, la réalisation superbe et les intrigues ambitieuses allaient forcément retentir à l’étranger. Ajoutons à cela le placement de produit à tout va  – les voitures ! – et vous avez le plus grand succès économique de l’année.

Le problème est qu’il est devenu pour moi impossible de dissocier Descendants of the Sun en temps qu’histoire et drama de tout la hype qui l’a accompagné. J’ai toujours l’impression que ce drama – si on ne regarde que l’histoire – ne méritait pas tant.

L’autre souci que j’ai avec ce succès retentissant c’est qu’on se retrouve depuis avec une avalanche de drama pré-produit construits sur le même modèle : une réalisation travaillée, un morceau de l’intrigue filmé à l’étranger, un casting de super-stars et une histoire ambitieuse. Pour le moment (j’espère avoir tort d’ici la fin de Legend of the Blue Sea ou Goblin), pas un seul ne m’a emportée. Les coréens ne savent pas encore jongler avec cette nouvelle manière de produire, il faut croire. Uncontrollably Fond, The K2… On enchaîne les désastres.

Pour moi, Descendants of the Sun était donc loin d’être mauvais, mais il n’était pas non plus à la hauteur de son succès international. Cela dit, je ne vais pas mentir, passer 16 heures à regarder Sung Joon Ki être badass/sexy/charmeur n’a pas été très difficile…


En deux lignes

Les + La hype qui a entouré ce drama

Les – La hype qui a entouré ce drama


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