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Les Rattrapages 2018 – I’m Not A Robot / My Golden Life / What’s Wrong With Secretary Kim / The Great Seducer

Publié par Asiandramas

Comme promis, voici la suite des rattrapages 2018 ! Avec ça, j’ai à peu près fait le tour des visionnages des 8 derniers mois ^^


I’m Not A Robot

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7/10

I’m Not A Robot est un feel-good drama dans toute sa splendeur. Le genre de drama à regarder avec le cerveau déconnecté, en faisant abstraction de toute logique et tout bon sens parce que :

  • le plot est absurde,
  • les twists sont ridicules,
  • aucune situation n’est vraiment crédible,
  • et par-dessus le marché, le drama se prend quand même un poil au sérieux avec des complots d’entreprise à dormir debout.

Et pourtant, c’est un vrai plaisir à regarder. Malgré toute l’absurdité des situations, le drama a une légèreté et un humour, combiné à quelque chose d’extrêmement chaleureux, qui font qu’on oublie rapidement les incohérences et on s’attache aux personnages.

En même temps, le drama est porté par un couple principal formidable : Yoo Seung-Ho et Chae Soo-Bin ont réussi à créer une romance adorable et touchante. La romance m’a faite rire, sourire, stresser, pleurer, elle m’a donné envie d’avoir moi-aussi un parapluie transformable ^^ Yoo Seung-Ho est impressionnant : même dans un drama aussi limité d’un point de vue scénario, on ne peut que rester bouche bée devant son jeu d’acteur exceptionnel. Chapeau bas.

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Talkin’ about me ?

Finalement, ce qui partait comme un drama « juste pour le fun » est devenu un drama que j’attendais avec impatience chaque semaine. La romance est adorable, du début jusqu’à la fin. Malgré l’inconsistance du scénario, l’écriture des personnages n’en reste pas moins réussie et ils sont portés par des acteurs excellents. Quelques hauts et bas selon les épisodes (les magouilles d’entreprise m’ont particulièrement ennuyée) mais la romance a toujours réussi à me tenir en haleine, aussi bien que l’atmosphère chaleureuse qui se dégage de tous les personnages. Bref, un drama qui se regarde bien et qui s’oublie vite.


My Golden Life

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7/10

Ou le drama qui m’a rendue bipolaire. Du très bon, du bon, du mauvais, du très mauvais… J’ai passé tout le drama avec des pics d’amour succédant à des pics de colère.

Si les scènes des deux protagonistes m’ont vraiment plu (avec un énorme faible pour tout ce qui concerne l’héroïne Ji-An), tout le reste m’a pas mal ennuyée et ça atteignait des sommets d’énervement quand il s’agissait des parents, à savoir la mère de Ji-An (mais qu’on la mette en prison, c’est pas possible !) et les parents de Do-Kyung (étranglez les tous). Pour ce qui des personnages secondaires (les frères / soeurs, les romances annexes, etc.), j’alternais entre indifférence et ennui vis-à-vis de leurs histoires.

A part la dimension familiale horriblement frustrante, tout ce qui concerne nos deux héros m’a enchantée. J’étais mitigée sur le héros Do-Kyung sur les premiers épisodes. Park Shi-Hoo fait son grand retour sur la chaîne publique après un houleux scandale, et on sent qu’il n’est pas à l’aise, on sent qu’il est complètement figé et qu’il en fait des tonnes pour rendre son personnage sympathique et fluffy. Heureusement, il reprend progressivement ses aises et au fil des épisodes, il retrouve vraiment son assurance et son charisme d’antan. Ouf !

A vrai dire, je suis restée mitigée face aux premiers épisodes : à des secrets de naissance se succèdent des comportements qui défient toute éthique, des motivations qui se justifient mal (le tout sans que ça n’ait l’air de choquer personne), et le couple principal ne se connait pas encore suffisamment pour que leurs interactions soient intéressantes. Il m’a fallu environ 10 épisodes pour vraiment accrocher. Mais du coup, c’est parti dans l’autre extrême : par la suite, je me suis retrouvé prise par une espèce d’addiction pour ce drama que j’ai du mal à expliquer, au point de me jeter religieusement sur chaque nouvel épisode tous les lundi-mardi ^^ Soudainement, me voilà étrangement investie dans cette histoire, même si je me suis demandée parfois pourquoi. Tout au long des épisodes, certains twists de scénario et choix faits par les personnages m’ont scandalisée à un point inimaginable ; et pourtant l’attrait du couple principal m’a toujours tenue scotchée à ce drama.

Ce n’est pas tant l’aspect romantique en lui-même qui m’a charmée dans cette relation ; c’est la complicité qui se construit entre Ji-An et Do-Kyung que j’ai trouvée superbe. A la fois quand ils habitent sous le même toit, à la fois après, quand Do-Kyung fait son possible pour rester auprès de Ji-An, je trouve que ces deux personnages ont toujours une connexion très particulière qui les lie l’un à l’autre, sans forcément avoir besoin d’être trop démonstratifs -car finalement, on reste relativement peu démonstratif dans cette romance et dans ce drama en général.

My Golden Life est un drama que je suis contente d’avoir suivi. Avec un format familial de 52 épisodes, l’attachement que l’on ressent est forcément beaucoup plus fort que d’habitude. Alors malgré tout ce que je peux lui reprocher, malgré tous les pics d’énervement qu’il m’a faite vivre, il n’en reste pas moins un drama que j’ai suivi avec une indéniable passion au fil des semaines. Je suis ravie de retrouver Park Shi-Hoo qui n’a rien perdu de son charisme d’avant ❤ Et je suis contente que ce drama ait eu un tel succès en termes de ratings. En bref, si vous êtes férus de dramas familiaux, je ne peux que vous recommander d’y jeter un oeil. Mais en sachant dans quoi vous vous lancez !


What’s Wrong With Secretary Kim ?

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6,5/10

De manière assez surprenante, mon bilan global n’est pas aussi positif que je ne l’aurais imaginé. En tout cas, quand j’ai lancé le drama, il partait pour être un vrai coup de coeur. La première moitié m’a rendue complètement addict : le genre d’addiction complètement insensée et incontrôlable, qui est à la fois une torture et un délice ^^

Ce qui fait défaut au drama – de mon point de vue – c’est l’absence de scénario en dehors de la romance. Alors oui, la romance est géniale. Elle contourne les clichés habituels, elle surprend par son originalité, sa façon hyper drôle et directe de se construire. On reproche trop souvent aux comédies romantiques de multiplier les intrigues, les obstacles, les rivaux, avec pour unique objectif de combler le scénario. Ici, vous ne trouverez rien de tout cela : vous voulez une romance ? On vous donne une romance, 100% de romance pendant 16 épisodes. Effectivement, on ne se perd pas au milieu de fioritures et prises de têtes inutiles et c’est hyper rafraîchissant. En revanche, l’absence de matière fait que la seconde moitié m’a parue un peu longue – à vrai dire j’ai même eu un peu de mal à aller jusqu’au bout.

Disons que j’ai trouvé peu intéressant certains axes répétitifs – je pense notamment au kidnapping d’enfance que l’on se traîne tout au long du drama, ou encore au second rôle masculin qui n’apporte pas grand chose. Heureusement, quelques axes secondaires apportent un peu de fraîcheur : j’ai suivi avec grand plaisir les petites histoires hilarantes des collègues de travail : Miss Bong était trop drôle (my hero !), tandis que la nouvelle secrétaire Kim était adorable avec son voisin d’immeuble.

Et la romance en elle-même, bien que géniale – et tellement addictive au début – devient un poil répétitive au fil des épisodes. Je suis un peu déçue par Park Min-Young : j’ai eu l’impression que ses expressions ici se limitaient à alterner un grand sourire avec une expression choquée. En même temps, elle a toujours été génialissime dans ses précédents rôles (Seven Day Queen, Healer) alors forcément, j’en attendais probablement trop. Park Seo-Joon, de son côté, était très bien. Sans jouer le rôle de sa vie, il est ici attachant, maladroit, et complètement hilarant dans son narcissisme, c’est un régal.

En bref, j’ai quand même passé un très bon moment devant le drama. La romance est jolie, le couple principal a une alchimie dingue – heureusement, car c’est l’unique élément qui permet au drama de tenir debout. A regarder si vous cherchez une jolie rom-com estivale sans prise de tête, même si la seconde partie n’a pas le piquant de la première.


The Great Seducer / Tempted

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Episode 7/32 [Abandonné]

J’ai lancé ce drama car j’étais curieuse de voir une version drama des Liaisons dangereuses. J’ai trouvé le début assez intéressant : malgré une exécution désordonnée, il y avait du potentiel dans le trio de départ : riches, désabusés, abandonnés, ces trois jeunes m’ont de suite plu. Je suis notamment tombée sous le charme du second rôle féminin – d’une beauté et d’une prestance remarquable. Et puis, l’héroïne est arrivée. Et là, c’est le drame. J’ai fait des efforts mais au bout du 7ème épisode (de 30 minutes), j’abandonne. L’assiette cassée a eu raison de ma patience.

Je suis désespérée par l’héroïne : Joy est tellement fade, je ne comprends pas comment le drama peut rester crédible avec une héroïne pareille. Je suis également désespérée par le script qui veut que le héros tombe immédiatement sous son charme (quel charme ?) alors que le « jeu » est censé être le fil rouge de l’histoire. Désespérée par l’exécution d’ensemble qui est aux antipodes de la subtilité (il y a une manière un peu grossière de sortir les violons au moindre élément dramatique).

Mon seul regret, c’est le second rôle féminin : je suis fascinée par Moon Ga-Young. Elle est d’une élégance et d’un charisme fou, elle vole la vedette à tous les autres personnages – bon d’accord, ce n’est pas trop difficile vu la concurrence, mais elle a vraiment une classe dingue. Ouf, au moins, l’antagoniste est réussie.

En conclusion, j’attends le jour où Les liaisons dangereuses aura une version drama digne de ce nom !


Et vous, quels sont vos derniers visionnages ?
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Les Rattrapages 2018 – Just Between Lovers / Jugglers / Something In The Rain / Life On Mars / Wok Of Love

Publié par Asiandramas

Bonjour à tous ! Après une longue période creuse, je suis de retour en coup de vent ^^ Et je suis ravie de partager avec vous quelques visionnages de ces derniers mois.


Just Between Lovers

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9/10

Premier coup de coeur de l’année 2018. Just Between Lovers est d’une sobriété et d’une sensibilité rares, qui en font un drama assez différent de ce qu’on a l’habitude de voir. J’avais quelques réticences à lancer le drama au vu de son aspect tragico-dramatique, mais bien plus qu’un mélodrame, c’est vraiment une histoire humaine, pleine de sensibilité et de justesse que l’on découvre à travers deux personnages que la vie n’a pas épargnés. Et beaucoup plus qu’une ode aux larmes, je l’ai vécu comme un beau message d’espoir et de lumière dans un monde écorché et rempli d’injustices.

L’héroïne, Moon-Soo, est solaire. D’une simplicité et d’une modestie touchante, elle est une battante qui illumine le drama par son sourire et sa force de volonté. Une très belle découverte que Won Jin-Ah, que j’espère suivre de près. Lee Jun-Ho est également impressionnant dans le rôle de Gang-Doo. Je suis bluffée par la capacité des deux acteurs à laisser transparaître juste ce qu’il faut d’émotion, sans jamais en faire trop. Beaucoup d’émotions se passent de mots, et les acteurs font un travail formidable. La romance était splendide : une histoire d’amour douce-amère pleine de tendresse et de mélancolie qui m’a rendue ultra addict. L’écriture est très juste du début jusqu’à la fin – un petit bémol cependant sur le twist final, que j’aurais aimé être moins « facile ». Je félicite également la réalisation, à l’image du drama : sobre et élégante, toujours soignée avec des belles images et une bande-son superbe.

Just Between Lovers est donc mon premier coup de coeur de l’année et me laisse une impression de plus en plus forte au fil des mois après son visionnage. Pas forcément le drama le plus facile à regarder -si vous cherchez une rom-com estivale, passez votre chemin- mais c’est une aventure intense et humaine à vivre.


Jugglers

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7,5/10

Dans sa globalité, Jugglers est un office drama assez classique, conforme à ce que l’on en attend : une jolie romance, de la comédie, des personnages secondaires sympathiques, quelques obstacles d’ordre professionnels, quelques bâtons dans les roues de la romance, bref, rien que du classique. Un drama léger et romantique qui se regarde bien.

Mais je tiens à souligner cette belle surprise qui m’a particulièrement marquée : Jugglers se démarque beaucoup par sa romance. Conformément aux attentes vis-à-vis d’un tel drama, je voulais une jolie romance classique. Finalement j’ai eu une jolie romance pas si classique que ça, et même carrément géniale. Ce que j’ai trouvé fantastique, c’est la solidité du couple principal : face aux vents et marées, leur confiance mutuelle est inébranlable, le tout avec un réalisme et naturel déconcertant. J’appréhendais beaucoup les divers obstacles qu’allaient rencontrer le couple principal, et finalement j’ai été agréablement surprise par la fluidité de l’écriture, qui balaye d’un revers de main toute frustration ou malentendu qui auraient pu faire basculer le drama dans les pièges des rom-com classiques.

Alors merci Jugglers pour avoir su créer un couple principal aussi adorable (après tant d’années, je me rends compte que je suis toujours aussi fan de Daniel Choi). Les 16 épisodes se sont enfilés comme des petits pains et je garde un très bon souvenir du drama.


Something In The Rain / Pretty Noona Who Buys Me Food

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7/10

Addict. Ce drama m’a rendue complètement addict sur sa première moitié. J’en venais à actualiser les sites compulsivement pour me jeter dès la première heure sur chaque nouvel épisode ^^ C’est que la façon dont cette romance se construit est juste géniale. Je ne peux que faire honneur aux deux acteurs qui portent le drama : Son Ye-Jin et Jung Hae-In sont géniaux. Ils ont créé une romance à faire battre les coeurs, et je me remets à peine de leur alchimie incroyable. L’écriture de la romance, beaucoup plus mature et réaliste, est aussi un régal.

Dommage que la deuxième partie du drama se plante sur l’écriture. On va de frustration en frustration : on partait d’un couple hyper honnête et direct au début, puis on finit sur un couple qui ne communique plus, qui va d’incompréhension en incompréhension, le tout cumulé à des obstacles externes qui donnent envie de s’arracher les cheveux. Frustrant, à la fois pour les personnages, à la fois pour les spectateurs. Je suis également un peu déçue par l’aspect professionnel : [SPOILER] le sujet du harcèlement sexuel au travail était tellement intéressant, comment la conclusion peut-elle être aussi frustrante et peu aboutie ? (ceci dit, c’est malheureusement une forme de réalisme dans l’écriture, le non-aboutissement de cette lutte) [FIN SPOILER]

Mon bilan est donc un entre-deux : j’ai aimé passionnément, puis la passion est retombée. Something In The Rain n’en reste pas moins un drama qui m’a tenu accrochée à mon écran tout au long de ses 16 épisodes. Une maturité rare, une justesse et un réalisme frappant, qui en font un drama pas forcément excellent, mais en tout cas un must-see.


Life On Mars

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8,5/10

Je le termine à peine et c’est dingue à quel point je suis triste de quitter cet univers. Tout en étant un thriller / policier solide et passionnant, Life On Mars a su créer un univers dont le spectateur s’imprègne. De quitter cette bande de joyeux lurons et cette ambiance rétro 80’s m’a fait un vrai pincement au coeur.

Là où Life On Mars se distingue des autres dramas du même genre, c’est qu’il a beau être avant tout un drama policier drivé par ses enquêtes, il y a un véritable aspect chaleureux, convivial et humoristique qui conquiert autant le héros que les spectateurs. On passe tout le drama à se poser mille questions mais finalement, on se rend compte que ça n’a pas tant d’importance par rapport à l’émotion que l’on ressent face à ces personnages. Et si la fin peut être un peu frustrante -parce qu’elle nous laisse un éventail d’hypothèses à élucider soi-même- finalement, peu importe : c’est la meilleure conclusion que l’on aurait pu espérer.

Un vrai chapeau bas pour le casting : Jung Kyung-Ho prouve une fois de plus à quel point il est un acteur d’exception. Combiné à Park Sung-Woong et Go Ah-Sung… Que demander de plus ? Une aventure passionnante, et pas une seule fausse note de A à Z.


Wok Of Love / Greasy Melo

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9/10

Second coup de coeur de l’année. J’ai immédiatement reconnu la patte des scénaristes de Miss Korea. J’ai de suite reconnu cette capacité incroyable à créer des personnages forts, à les mettre sur le devant de la scène les uns après les autres tout en créant un noyau d’interactions qui fonctionne du tonnerre. J’admire cette façon de combiner un réalisme frappant dans un univers un brin léger et décalé, j’adore cette écriture et je suis sous le charme de ce drama.

Pourtant, on pourrait facilement être stoppé par les premiers épisodes : une multitude de personnages inconnus qui se succèdent, une façon étrangement perchée d’introduire l’histoire. L’entrée en matière est déstabilisante, et si elle peut être vue comme intrigante – comme cela a été dans mon cas – elle peut aussi décourager à lancer la suite. Mais la suite en vaut la chandelle.

Il est presque difficile de décrire ce qui fait de Greasy Melo un drama aussi particulier : des personnages géniaux ? Une écriture solide et mature ? Des interactions honnêtes ? Ce sont là des choses que l’on retrouve dans bon nombre de dramas, et pourtant Greasy Melo a quelque chose de très différent. Peut-être la force des personnages : l’héroïne Sae-Woo (wouah, quelle femme), le gangster Chil-Seong (wouah, Jang Hyuk)… En plus d’être bien écrits, il émane une vraie force de leurs personnalités, qui trouve leur source autant dans l’écriture que dans les acteurs. En contrepartie, le héros Seo Poong paraît plus fade que les autres, car il incarne un héros assez classique finalement (même si j’adore Lee Jun-Ho et j’ai adoré Seo Poong).

En bref, je suis conquise. Ce n’est pas tant la romance, ni la cuisine, ni la quête de revanche qui m’ont tenue scotchée devant les 38 épisodes (de 30 minutes). L’histoire était super, la romance était géniale, l’intrigue était bien ficelée, mais tout ceci est un socle solide permettant de savourer l’essentiel : tous ces personnages et leurs interactions, cette ambiance, cet humour, cette complicité incroyable qui se tisse entre tout le monde – les gangsters, le staff, la famille.

Je recommande ce drama les yeux fermés. Et gare aux envies folles de :

  • manger des jajangmyeon à l’infini (c’est une véritable torture ^^),
  • devenir un gangster pour avoir la classe :

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C’est tout pour aujourd’hui ! J’essaie de vous pondre prochainement une deuxième partie des rattrapages, avec au programme : I’m Not A Robot, My Golden Life, What’s Wrong With Secretary Kim.

Actuellement en cours de visionnage : Mr. Sunshine et Thirty But Seventeen.

Et vous, quels sont vos derniers visionnages ?
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Les Rattrapages 2017 – Chief Kim / Radiant Office / The Liar and His Lover / Strong Woman Do Bong Soon

Publié par Asiandramas

Quoi de neuf sous le soleil ?

Pour ma part, j’ai un peu disparu du blog ces derniers mois, mais j’ai quand même eu l’occasion de me mettre à jour avec quelques rattrapages sur les dramas 2017. J’avoue avoir une flemme intense d’en faire des articles individuels, alors pour l’instant je me cantonne à la série des « Rattrapages » ^^


Chief Kim

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10/10

Je l’ai, je l’ai ! J’ai mon drama de l’année. Et si un autre drama le détrône d’ici fin 2017, c’est que l’année aura été un grand cru. Chief Kim, en quelques mots, c’est :

  • une intelligence rare ;
  • une écriture qui a beaucoup, beaucoup de coeur ;
  • un casting fabuleux ;
  • des barres de rire… DES BARRES.

Si vous cherchez de la romance, passez votre chemin ; Chief Kim est une comédie, un office-drama avec de l’émotion à gogo et du coeur à revendre, mais on est assez loin d’une romance -même si l’on compte tout de même quelques scènes assez adorables.

Je m’incline tout bas devant Nam Goong Min : ô Dieu de la comédie. Comment peux-tu être aussi drôle, aussi classe, aussi badass, aussi fantastique ? Comment veux-tu que je continue à vivre à Dramaland maintenant que tous les héros semblent étrangement fades à côté de toi ? ^^ Kim Sung Ryong est un bijou de héros : drôle, charismatique à souhait, à la fois tellement détaché, à la fois tellement investi. Il fait tout et son contraire avec un naturel déstabilisant, c’est juste génialissime.

De manière générale, je tire mon chapeau bas à l’écriture. Le scénario a su rendre tous les personnages humains et touchants sans en faire des tonnes, sans tomber dans les mauvais clichés auxquels je m’attendais en permanence. J’avais notamment peur pour Seo Yool, dont l’écriture était un pari quitte ou double : on le hait, on l’adore, on ne sait jamais vraiment quoi en penser, et au final c’est un énorme succès, porté à la fois par son écriture réussie, mais aussi parce que Lee Jun Ho est formidable. J’étais un peu réticente au début -l’inévitable a priori négatif sur les acteurs-idoles- mais Jun Ho a porté son personnage comme un chef, c’est une excellente surprise (seul bémol : difficile de lui donner plus de 25 ans physiquement, alors ça perd un peu de crédibilité sur son statut et sa carrière ^^).

L’écriture est intelligente, les personnages sont intelligents -chapeau bas aux personnages féminins, plus stylées les unes que les autres- toutes les intrigues respirent l’intelligence et le bon sens, le tout saupoudré d’un humour extrêmement fort, mais surtout très ingénieux -on est loin de l’humour lourdingue pipi-caca de certains dramas (Strong Woman Do Bong Soon -> c’est toi que je vise).

Chief Kim, c’est non seulement un reflet noir de la société coréenne -une peinture de la corruption dans les conglomérats en passant par les injustices quotidiennes que vivent les employés de bureau- mais c’est surtout de l’humain, beaucoup d’humain. Je suis bluffée par la finesse de l’évolution des personnages : du héros Kim Sung Ryong jusqu’à chaque employé de la dream team, chacun d’eux vit une évolution spectaculaire entre le début et la fin du drama, tout en gardant une vraie cohérence. Je suis bluffée par la capacité de l’écriture à faire ressortir le meilleur de chacun des personnages, tout en restant fidèles à leurs caractères et leurs aspirations de départ.

Et puis qu’est-ce que je me suis marrée ! J’ai vécu plein de choses devant ce drama : des moments de stress, de haine intense, de soulagement, d’émotions… Mais s’il y a un domaine où Chief Kim excelle, c’est bien dans l’art de nous faire rire, et dans toutes sortes de circonstances -y compris les plus improbables.

En bref, Chief Kim, c’est l’histoire du héros (ou de l’anti-héros) le plus funky-badass de tous les temps, avec son gang de joyeux comptables qui vont lutter contre la corruption de leur entreprise… Et ce n’est pas de tout repos ! Coup de coeur énorme : foncez, foncez !


Radiant Office

7/10

Un très joli drama que Radiant Office. Le genre de drama assez terre-à-terre qui donne envie de positiver à chaque coup dur et vivre pleinement chaque jour qui passe. Un peu comme dans Chief Kim, le drama met un vrai point d’honneur à dénoncer le fonctionnement assez malsain des grandes entreprises coréennes, à souligner les injustices et abus hiérarchiques ancrés dans le quotidien des employés de bureau. Et j’ai apprécié que le drama traite ce sujet avec beaucoup de réalisme et de justesse : non, le système ne changera pas malgré toute la bonne volonté de nos protagonistes. Mais c’est l’état d’esprit de chacun d’eux qui va mûrir au fil des coups durs et en ceci, ce drama est une belle leçon de vie.

La force de ce drama, c’est la force de ses personnages. Ce trio adorable (le « Suicide Squad » comme l’appelle si bien Dramabeans) m’a faite sourire, m’a émue, m’a fait chaud au coeur. Ho-Won est resplendissante, Ki-Taek est juste fabuleux. De manière générale, j’aime beaucoup l’écriture de tous les personnages -même si je regrette quand même certains d’entre eux :

  • qui auraient pu être beaucoup plus approfondis (j’aurais voulu en apprendre plus sur Jang Kang Ho) ;
  • qui auraient pu être carrément plus complexes (tellement de potentiel à imaginer dans le personnage du Docteur Seo… Un peu déçue par les épisodes finaux à ce sujet) ;
  • qui ne servaient pas à grand chose (Deputy Lee, c’est à toi que je pense).

Pour une fois, je trouve que le drama aurait gagné à avoir 2 ou 4 épisodes en plus. Il y avait beaucoup d’axes intéressants qui restent sous-exploités et même si j’ai adoré jusqu’au bout, je suis restée un peu sur ma faim.

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Je suis légèrement moins convaincue par l’aspect romantique du drama : à mon sens, l’axe « office » du drama apporte déjà tellement de choses qu’une romance ne me paraissait pas réellement nécessaire -et à vrai dire un peu forcée à ce stade. La relation entre les deux protagoniste n’en reste pas moins adorable mais les acteurs manquaient quand même un peu d’alchimie… amoureuse (rien à redire dans leur « office relation » ceci dit).

En somme, Radiant Office est un joli drama qui porte bien son nom : on en ressort aussi rayonnant que les personnages, et prêts à affronter les aléas du quotidiens… mais avec un peu plus d’énergie et de confiance qu’avant !


The Liar and His Lover

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6,5/10

The Liar and His Lover est un drama très sympathique devant lequel j’ai passé un bon moment -néanmoins sans vraiment me sentir très investie dans l’histoire. Avant tout, comme pour beaucoup d’autres dramas axés K-pop, les chansons « prodigieuses » du drama ont du mal à me convaincre de leur soi-disant prodige ^^ Ce qui limite déjà ma capacité à apprécier l’OST.

A vrai dire, je n’ai pas été convaincue par grand chose, hormis Seo Chan Young (Lee Seo Won) que j’ai vraiment aimé -et aussi Shi Hyun et la manager parce qu’ils étaient mignons comme tout. L’héroïne, le héros, la romance, les amis, les parents… Bien que tous forts sympathiques, aucun d’eux n’a vraiment su me rallier à leur cause et me faire déborder d’affection pour eux.

Je suis la première surprise à être restée aussi froide à la romance, à Lee Hyun Woo, à Joy. Ils sont bien écrits, ils sont très bien joués et bénéficient d’une belle évolution au fil des épisodes. Mais étrangement, je n’ai jamais adhéré plus que ça à leur romance, peut-être parce que je n’ai jamais réussi à m’attacher à So Rim, ni à Han Gyul, alors forcément, leur romance m’est passée un peu au-dessus. Pour dire, j’ai été bien plus passionnée par les quelques minutes consacrées à Shi Hyun et la manager plutôt que par la romance principale qui nous est servie le long des 16 épisodes.

Néanmoins, j’ai vraiment aimé les conflits, et plus particulièrement ceux qui concernent Crude Play, qui sont, je pense, un assez bon reflet des hauts et des bas du showbiz coréen aujourd’hui. S’il y a une chose dont le drama peut se vanter, c’est que l’écriture sait faire passer les émotions juste comme il faut, sans en faire des tonnes, et ça va droit au coeur.

Malgré mon manque d’investissement, le drama n’en reste pas moins sympathique. Les épisodes se regardent bien, je n’ai eu aucun mal à enchaîner tous les épisodes en quelques jours. Alors même que le début a été laborieux pour ma part : j’avais décidé d’abandonner le drama après l’épisode 1 -et un long trajet en train où je n’avais rien d’autre sous la main en a décidé autrement : j’ai lancé l’épisode 2 à reculons… puis le 3, puis le 4… et c’est comme ça que les épisodes se sont enchaînés les uns après les autres jusqu’au dernier.

Bref, j’en ressors avec un joli souvenir, et surtout une forte envie de revoir Lee Seo Won dans ses futurs dramas !


Strong Woman Do Bong Soon

6/10

Strong Woman Do Bong Soon est un drama super… malheureusement très déséquilibré : à une romance absolument formidable, drôle, irrésistible, menée par un couple principal fabuleux… viennent contrebalancer les autres aspects du drama, tantôt mal exploités, tantôt barbants et surtout très, très inutiles.

Quand je pense à tout le temps d’écran consacré aux gangsters (et dans une moindre mesure, à la bande de lycéens, le moine hindou et autres multiples personnages farfelus) par rapport à ce qu’on aurait pu gagner en romance, en intrigue, en approfondissement des personnages secondaires… Un vrai gâchis. Je pensais jusqu’au bout que le gangsters auraient, d’une manière ou d’une autre, un rôle à jouer dans l’intrigue, mais non, c’est bien un second axe du scénario, parallèle à l’axe principal mais sans jamais réellement se croiser si ce n’est pour faire du comique de répétition bien, bien lourd.

Je suis particulièrement frustrée par l’écriture de l’antagoniste. Autant l’enquête était plutôt prenante, autant la manière dont elle aboutit est extrêmement frustrante de simplicité. On n’apprend rien du méchant : ni ses motivations, ni le pourquoi de son obsession, rien du tout si ce n’est qu’il est et reste un parfait psychopathe jusqu’au bout. Il est pourtant bien joué et l’acteur respire le potentiel : j’espère le voir faire ses preuves dans des futurs dramas.

Mais venons-en à la romance : cette romance qui pourrait tout faire pardonner, cette romance qui rayonne tellement qu’on pourrait bien en sortir aveugle. Bong Bong et Min Min ont passé 16 épisodes à faire exploser les compteurs du cute et c’était juste trop mignon. Je défie qui que ce soit de ne pas fondre comme neige au soleil devant le sourire éclatant et le regard enflammé de Park Hyung Shik. Alors malgré tous les points faibles, malgré une grosse moitié du drama qui ne sert strictement à rien… eh bien Strong Woman Do Bong Soon est une aventure que je ne regrette pas, rien que pour cette romance adorable, et aussi pour quelques lots de fous rires (les imaginations de Bong Soon… à mourir de rire !).

Je ne vais pas m’éterniser, l’article de Nikilann résume tout ce que vous avez besoin de savoir 😉

Uncontrollably Fond 함부로 애틋하게

Publié par Nikilann  

L’histoire

Lorsqu’il apprend qu’il a seulement quelques mois à vivre, la super star Shin Joon Hyung (Woo Bin) voit son monde s’effondrer. C’est bien sûr le moment que choisit le destin pour remettre No Eul (Suzy) sur sa route. Son ancienne camarade de lycée n’est pas prête à lui pardonner ses erreurs et ses secrets. Mais lui est bien décidé à la garder auprès de lui par tous les moyens possibles.

No Eul croule sous les dettes, et lorsque Joon Hyung lui propose de tourner un documentaire sur lui, elle accepte. Quitte à prendre le risque de raviver la flamme qui ne s’était jamais vraiment éteinte…


 La fiche

Période de diffusion 6 juillet – 8 septembre 2016
Episodes 20 (60 min)
Genre Romance, Tragédie, Maladie, Famille

Casting
Kim Woo Bin dans le rôle de Shin Joon Hyung
Suzy dans le rôle de No Eul
Im Joo Hwan dans le rôle de Choi Ji Tae


La note

6/10


L’avis de Nikilann

J’ai littéralement perdu des cheveux à cause de ce drama. J’adore Kim Woo Bin, mais même si vous êtes fan, ne vous infligez pas ce fiasco !

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A l’aide ! Quelqu’un ! Sauvez mon drama !

Le scénario de Uncontrollably Fond est catastrophique. Les dialogues sont souvent mal écrits et la noble idiotie, à ce stade, est pure stupidité.

J’étais teeeeellement déçue que Im Joo Hwan, qui joue le second lead Choi Ji Tae, se retrouve encore dans un drama pourri. Il fait vraiment de mauvais choix la plupart du temps. Et je ne comprend pas pourquoi on le cantonne au second lead. Il devrait prendre des risques – c’est un très bon acteur et il commence a bien vieillir… Bientôt il sera trop tard ! L’industrie n’aime pas les acteurs passés de mode :s

Au final, même Suzy n’a pas été la raison de cet échec tragique. Dans mon désespoir, je l’ai même trouvé actrice potable. Son jeu a tout de même peu de facettes. A part dans Dream High où elle collait parfaitement au personnage, elle manque d’expressions faciales et d’intonations dans la voix.

Cela se voyait d’autant plus que Kim Woo Bin est excellent. C’est vraiment pour lui que je suis restée jusqu’au bout. Il a réussi à me donner envie de savoir ce qui allait arriver à son personnage. Je l’ai trouvé poignant, jamais dans l’exagération. Le seul problème – mais là encore, je tiens le réalisateur et l’auteur pour responsable – c’était le cancer. Les symptômes qu’il provoquait… C’était du grand grand n’importe quoi !

Pareil que pour Im Joo Hwan, je suis déçue que Lim Ju Eun aie encore eu un second rôle. En revanche, elle s’est vraiment démarquée dans le drama. Elle m’a presque convaincue que Yoon Jung Eun était un personnage intéressant et profond. Un miracle si j’ose dire.

Mais tout cela ne me surprend pas vraiment. Je m’attendais juste a un début qui ait du cachet pour ce drama de la scénariste de Will it Snow for Christmas? et Innocent Man. Bien que ces deux mélodrammes soient partis en cacahuète sur la fin, leur début était incroyablement poignant. Lee Kyoung Hee sait écrire des personnages riches et leur inventer des situations qui vont droit au coeur. Sorry I Love You fait partie des mélo préférés d’Asiandramas !

Là, elle s’est plantée en beauté dès le début (puis, comme d’habitude, c’est encore plus parti en cacahuète).

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Le seul personnage que j’ai beaucoup aimé (en dehors de Joon Hyung), c’est sa mère. Jin Kyung a été magistrale dans le rôle – malgré l’agacement que j’ai parfois ressenti pour l’entêtement du personnage.

Quel gâchis du casting… J’étais vraiment intéressée parce qu’il s’agissait du premier drama complètement pré-produit. Échec cuisant !

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Sortez-moi de là. Pitié.

Conclusion ? Ne faites pas comme moi : évitez le désastre.


En deux lignes

Les + Kim Woo Bin, sexy en toute occasion. De très beaux plans dans la neige.

Les – Un scénario a faire mal à la tête et des personnages a s’arracher les cheveux.


Votre avis ?

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Goblin 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비

Publié par Asiandramas

L’histoire

Kim Shin (Gong Yoo) est un goblin. Puni par les dieux pour avoir versé trop de sang et pris trop de vies humaines, alors qu’il était un commandant de guerre à l’époque Goryeo, il erre, immortel et 900 ans durant, à la recherche de sa future épouse : l’humaine qui pourra le libérer de son immortalité pour qu’il puisse enfin retourner à la poussière.

Le chemin de Kim Shin croise celui d’un Faucheur (Lee Dong Wook), dont le métier est d’emmener les morts vers l’au-delà. Il fait aussi la rencontre de Ji Eun Tak (Kim Go Eun), une lycéenne qui voit les morts et qui semble être née pour devenir l’épouse de Kim Shin…


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La fiche

Noms alternatifs Goblin : The Lonely and Great God / The Lonely, Shining Goblin
Période de diffusion 2 décembre – 21 janvier 2017
Episodes 16 (70 min)
Genre Romance, Fantastique

Casting
Gong Yoo as Goblin / Kim Shin
Lee Dong Wook as Grim Reaper
Kim Go Eun as Ji Eun Tak
Yoo In Na as Sunny


La note

7/10


L’avis

Goblin me laisse avec à la fois un sentiment d’émerveillement et de frustration :

  • de l’émerveillement parce qu’il est difficile de passer à côté : du scénario aux jeux d’acteurs, de la réalisation splendide à la beauté de l’écriture… Goblin n’a pas besoin de justifier pourquoi il a déchaîné les audiences sur tvN ;
  • mais aussi de la frustration, parce que malgré les indéniables qualités du drama, Goblin m’a laissée sur un fort sentiment d’incompréhension -l’écriture des 2-3 derniers épisodes me laisse confuse- et surtout d’aboutissement à mi-chemin.

Je suis notamment restée un peu insensible à la romance -et vu la quantité de temps qu’on passe dessus, c’est dommage. Sur le papier, elle est irréprochable mais dans les faits, elle a beau traverser le temps et l’espace, il lui manquait quelque chose. Une alchimie plus forte entre les deux acteurs ? Une étincelle qui lui aurait donné un poil plus de passion ? Je ne saurais pas mettre le doigt sur ce qu’il manque, mais j’ai eu du mal à m’investir dans cette romance.

Finalement, ce sont Goblin et Grim Reaper qui portent le drama sur leurs épaules, à la fois séparément, à la fois ensemble et surpassent de très loin toutes les autres relations existantes. Relations qui, selon les axes, m’ont paru étrangement fades -la relation entre Kim Shin et Sunny, censée être émotionnellement intense mais quasi-oubliée de l’écriture, la relation entre Grim Reaper et Sunny qui, malgré tout le potentiel, reste tellement plus forte dans le passé que dans le présent.

Je suis à la fois surprise et frustrée par l’écriture. Elle est capable de faire passer tant d’émotion, mais pas dans les moments où je m’y attendais : j’ai été infiniment plus émue par les instants et personnages « passagers » que par les protagonistes pourtant permanents. Ces scènes passagères de personnages que l’on croise le temps de quelques minutes, souvent aux portes de la mort (le vieil homme et son chien ; l’enfant devenu vieil homme remerciant Kim Shin, le second de Kim Shin cherchant un travail) m’ont faite pleurer d’émotion à chaudes larmes. Je ne sais pas si le drama aurait dû mettre plus l’accent sur ces histoires éphémères, en tout cas ce sont en elles que j’ai trouvé mon lot d’émotion, bien plus que les protagonistes finalement.

Autre point qui me laisse complètement indécise : la fin, ou plus généralement la partie finale du drama qui me laisse confuse. Certains tournants dans les 2-3 derniers épisodes restent pour moi complètement obscurs [SPOILERS] -pourquoi ce recouvrement de mémoire aussi soudain qu’inexpliqué ?- tandis que la fin est d’une tristesse sans nom : l’aboutissement le plus triste qui soit, maquillé derrière un semblant de happy ending. Comment parler de happy ending, quand on sait que Kim Shin va attendre pendant des siècles chaque renaissance de Eun Tak, jusqu’à la quatrième puis il se retrouvera seul pour de bon pour l’éternité ? Un dénouement si beau, mais tellement, tellement triste dans sa signification. [FIN SPOILERS]

Mais maintenant qu’on a fait le tour des frustrations, place aux points forts… et c’est que le drama n’en manque pas.

Goblin et Grim Reaper portent vraiment le drama sur leurs épaules. Une drôle de bromance déjà mythique, caractérisée par des barres de rire, de l’émotion à gogo et des apparitions qui donnent des frissons (fin de l’épisode 2 : wahou / auto-parodie dans l’épisode 10 : des barres de rire !). Il est difficile de décrire à quel point ces personnages sont formidables, ensemble et séparément.

Je tire notamment mon chapeau (dry cleaned !) à Lee Dong Wook. Je ne l’avais jamais trouvé très bon acteur lorsqu’il s’agit d’être émotionnel mais Grim Reaper était juste parfait : à la fois hilarant -je ne compte plus le nombre de fous rires-, à la fois poignant, à la fois d’une classe à couper le souffle.

J’ai moyennement adhéré à son axe romantique avec Sunny : les interactions du début étaient drôles mais deviennent étrangement fades et répétitives au fur et à mesure que la lumière est faite sur leur passé. A l’inverse, j’aurais vraiment aimé en voir plus sur eux à l’époque Goryeo -ils avaient un vrai potentiel à me faire rêver, dommage qu’on en voit si peu.

Encore une fois, je suis séduite par Kim Go Eun, elle dégage un charme fou. Ji Eun Tak respire la vie -alors même que tout autour d’elle est lié à la mort- et c’est contagieux. Spontanée, comme pourrait l’être toute lycéenne de son âge, mais loin d’être bête, j’adore la façon dont elle pousse Kim Shin dans ses retranchements et chamboule tout dans la vie rangée au millimètre près du Goblin immortel ^^

Kim Shin, alias Goblin, était fantastique. Je redécouvre complètement Gong YooCoffee Prince et One Fine Day ne m’en ont pas laissé un souvenir particulièrement mémorable (et surtout, c’était il y a dix ans)- et…wahou. Un vrai moulin à émotions que ce Goblin : touchant, drôle, stable et lunatique à la fois, si mature et si enfantin à la fois. Avec son regard tellement expressif, il me faisait passer du rire aux larmes en quelques secondes : ses interactions avec l’héroïne sont émouvantes, ses interactions avec Grim Reaper sont tantôt hilarantes, tantôt intenses, ses interactions avec les personnages éphémères m’ont faite pleurer comme une madeleine.

Comme je l’ai déjà dit, je reste globalement un peu mitigée sur la romance : j’ai adoré les personnages individuellement, mais leur couple manquait de quelque chose.

Je suis partagée sur le personnage de Sunny. En tant que personnage propre, elle était vraiment super –Yoo In Na est géniale et apporte une vraie dynamique au drama- mais j’ai trouvé fade la manière dont ses axes sont exploités. Qu’il s’agisse de sa relation avec Goblin ou avec Grim Reaper, j’avais l’impression que ces relations n’ont jamais réussir à sortir de l’ombre du passé et s’imposer en tant que tel dans le présent. Finalement, je retiens plutôt sa relation avec l’héroïne, une amitié improbable à première vue mais tellement sympathique ^^

La réalisation est splendide : images, bande-son, Goblin est un bijou de cinématographie. Les scènes historiques, avec leurs bandes noires, donnent l’impression de regarder un film, tandis que l’OST est une tuerie (en boucle depuis que j’ai terminé le drama !).

Côté rythme, le drama démarre sur les chapeaux de roues (les premiers épisodes sont absolument…wouahou) et maintient un très bon rythme tout le long, malgré quelques coups de mou vers les épisodes 6-8, à un moment où la romance stagne plus que nécessaire.

En conclusion, je n’ai peut-être pas assez insisté dessus mais Goblin est un vrai bijou. Un scénario d’une grande finesse où l’émotion prend le spectateur à chaque seconde (mais aussi de l’humour irrésistible !). Le casting est génial –Gong Yoo, Lee Dong Wook font une paire phénoménale- et Goblin fait partie de ces dramas exceptionnels que j’aurai beaucoup de mal à oublier, malgré tout ce que je peux lui reprocher. Je ne peux pas m’empêcher d’être frustrée par quelques points, qui auraient pu être mieux ou en tout cas traités différemment ; néanmoins ce n’est pas de la frustration que Goblin laisse derrière lui mais un splendide sentiment de mélancolie -et une OST qui tourne en boucle dans ma playlist. Sans conteste un must-see de ces dernières années.


En deux lignes

Les + La magie du scénario, des acteurs, de l’humour, de la réalisation, de la bande-son

Les – Inégal – à la fois extraordinaire, à la fois frustrant selon les axes du scénario


Votre avis ?

Descendants of the Sun 태양의 후예

L’histoire

Yu Si Jin est le commandant des forces spéciales. Avec son meilleur ami et commandant en second Seo Dae Young, il part pendant des mois effectuer des missions secret défense à travers le monde. De retour à Séoul pendant une permission, les deux amis doivent courser un motard qui vole le portable de Dae Young. Ils atterrissent aux urgences où Yoo Si Jin fait la connaissance de Kang Mo Yeon, une chirurgienne talentueuse. 

Le coup de foudre est immédiat. Mais être la petite amie d’un militaire n’a rien de facile et Kang Mo Yeon met vite fin à leur relation de peur de trop en souffrir.

Huit mois plus tard, lorsqu’elle est envoyée à Uruk* pour diriger l’équipe médicale, elle découvre que l’équipe sur place est celle de Yoo Si Jin…

*Ville fictionnelle créée pour le drama (mais le tournage se déroule en Grèce)


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La fiche

Période de diffusion 24 février – 14 avril 2016
Episodes 16 (60 min)
Genre Romance, Action, Militaire, Blockbuster

Casting
Song Joong Ki dans le rôle de Yoo Si Jin
Song Hye Kyo dans le rôle de Kang Mo Yeon
Jin Gu dans le rôle de So Dae Young
Kim Ji Won dans le rôle de Yun Myeong Joo


L’avis d’Asiandramas

9/10

Descendants of the Sun est un coup de coeur énorme. Peut-être tient-il au fait que je n’ai absolument pas suivi tout ce qu’il y a eu autour -le buzz exceptionnel qu’il a généré et tout ce qui en a découlé-, en tout cas je n’avais, à l’égard du drama, ni l’exigence particulière que l’on a lorsqu’un drama est attendu, ni l’appréhension intuitivement critique que l’on ressent lorsqu’un drama déchaîne les foules lors de sa diffusion. J’avais seulement mon écran, Song Joong Ki, Song Hye Kyo, et mon petit coeur qui les a suivis aveuglément de Séoul à Uruk et qui les aurait suivis jusqu’au bout du monde.

J’ai trouvé ce drama passionnant. Il mélange plusieurs genres pour trouver un équilibre idéal entre action, comédie, drame et romance et loin de se limiter à sa romance -pourtant splendide-, le drama apporte tellement d’autres choses sur le plan émotionnel et moral. C’est quelque chose que j’ai vraiment apprécié : avec un casting pareil et dans ce type d’environnement (militaire / médical), le drama aurait pu facilement être superficiel en enchaînant des scènes de romance entrecoupées de scènes d’action héroïques, mais non, bien au contraire, Descendants of the Sun est tout sauf superficiel.

Le scénario est loin d’être très recherché, l’écriture n’est pas particulièrement fine, mais c’est un drama capable d’aller droit au coeur à travers des personnages qui, confrontés à des situations inimaginables, se retrouvent forcés à grandir, à évoluer en se forgeant des valeurs, et ces valeurs m’ont touchée. Je retiens tout particulièrement le staff médical, dont les personnages -Chi Hoon !- n’ont jamais cessé de m’émouvoir ^^ La partie « earthquake » est celle que j’ai préférée, parce qu’en dehors du fait que la romance avance beaucoup, c’est à ce moment là que l’on voit vraiment les personnages évoluer, sortir de leur confort et grandir, tout simplement.

Le seul vrai point noir, selon moi, est l’intrigue qui tourne autour de David Agus : le drama s’y attarde beaucoup mais au final, ce personnage n’apporte pas grand chose si ce n’est l’anglais affreux de Song Joong Ki (sur des répliques toutes pourries censées rendre un effet ultra-stylé, à mourir de rire ^^). Et si j’ai trouvé les deux derniers épisodes un peu faibles scénaristiquement parlant, ça ne m’a pas empêchée d’être passionnée jusqu’au bout.

Bref, Descendants of the Sun a été un coup de coeur. Qu’il s’agisse de la romance principale, la romance secondaire, l’intrigue ou l’environnement, j’ai suivi les 16 épisodes avec des étoiles dans les yeux et des battements de coeur permanents. Song Joong Ki ne pouvait pas faire un come-back plus réussi !


L’avis de Nikilann

7,5/10

Je partage l’avis d’Asiandramas et en même temps… Je n’ai pas eu le même ressenti. Pour moi, Descendant of the Sun a été excellent dans les épisodes qui se déroulent en Corée. L’humour était au top et les scènes vraiment bien écrite.

Dès qu’on était en Grèce, la réalisation était magnifique et les événements étaient plus épiques, mais je n’ai jamais tout à fait accroché – surtout la partie « earthquake ». La plupart du temps, je trouvais juste les rebondissements ultra-répétitifs et les discussions entre les personnages frustrantes. J’avais l’impression qu’on faisait du sur-place (surtout avec notre couple secondaire).

Je pense que si j’ai réagi comme ça, c’est aussi à cause de l’engouement général pour le drama. Descendants of the Sun a changé la donne pour la Corée. Il a rapporté des milliards au pays et s’est propagé comme un feu de forêt en Chine, en Indonésie, en Malaisie… Mon twitter était inondé d’actu en rapport avec le drama ! (Pour un info, ceci n’arrive jamais !)

Je comprend cet engouement. Le sujet du drama, autour de l’engagement militaire et du patriotisme était voué à résonner en Corée du Sud. La pré-production a permis de contourner les délais qu’imposent le bureau de censure en Chine. Sung Joon Ki, la réalisation superbe et les intrigues ambitieuses allaient forcément retentir à l’étranger. Ajoutons à cela le placement de produit à tout va  – les voitures ! – et vous avez le plus grand succès économique de l’année.

Le problème est qu’il est devenu pour moi impossible de dissocier Descendants of the Sun en temps qu’histoire et drama de tout la hype qui l’a accompagné. J’ai toujours l’impression que ce drama – si on ne regarde que l’histoire – ne méritait pas tant.

L’autre souci que j’ai avec ce succès retentissant c’est qu’on se retrouve depuis avec une avalanche de drama pré-produit construits sur le même modèle : une réalisation travaillée, un morceau de l’intrigue filmé à l’étranger, un casting de super-stars et une histoire ambitieuse. Pour le moment (j’espère avoir tort d’ici la fin de Legend of the Blue Sea ou Goblin), pas un seul ne m’a emportée. Les coréens ne savent pas encore jongler avec cette nouvelle manière de produire, il faut croire. Uncontrollably Fond, The K2… On enchaîne les désastres.

Pour moi, Descendants of the Sun était donc loin d’être mauvais, mais il n’était pas non plus à la hauteur de son succès international. Cela dit, je ne vais pas mentir, passer 16 heures à regarder Sung Joon Ki être badass/sexy/charmeur n’a pas été très difficile…


En deux lignes

Les + La hype qui a entouré ce drama

Les – La hype qui a entouré ce drama


Votre avis ?

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Moon Lovers – Scarlet Heart: Ryeo 달의 연인-보보경심 – 려

Publié par Asiandramas

L’histoire

Remake du drama chinois Startling By Each Step / Bu Bu Jing Xin, lui-même adapté du roman du même nom écrit par Tong Hua.

L’héroïne est une jeune fille des temps modernes qui, suite à un accident, se réveille plusieurs siècles plus tôt, à l’époque Goryeo sous le règne du roi Taejong. A cette époque, elle s’appelle Hae Soo (IU) et sa cousine est mariée à Wang Wook, 8ème Prince de la famille royale (Kang Ha Neul). Après une période d’adaptation, Hae Soo crée rapidement des liens amicaux avec chacun des Princes et tombe amoureuse du 8ème Prince.

Mais le temps de la succession approche et Hae Soo ne se doute pas qu’elle va se retrouver en plein coeur d’une sanglante guerre au trône entre tous les Princes héritiers…


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La fiche

Période de diffusion 29 août 2016 – 1er novembre 2016
Episodes 20 (60 min)
Genre Romance, Historique

Casting
Lee Joon Ki dans le rôle de Wang So (4th Prince)
IU dans le rôle de Hae Soo
Kang Ha Neul dans le rôle de Wang Wook (8th Prince)


La note

5/10


L’avis

Après 20 épisodes assez riches en émotions, si je ne devais garder que deux mot pour résumer mon ressenti, ce serait définitivement : incohérence et frustration. Moon Lovers – Scarlet Heart: Ryeo avait vraiment tous les atouts en main, et surtout un scénario déjà tout prêt ! Mais finalement, le plus gros souci du drama est son sérieux problème d’écriture. Ce n’est pourtant pas évident de se foirer dans l’écriture, alors même qu’il s’agit d’un remake d’un livre et drama à la base aussi bien écrit.

Globalement, j’ai eu, tout au long du drama, un sentiment d’inconsistance. J’avais constamment l’impression qu’ils ont choisi de reprendre l’histoire et l’écriture originelle, tout en essayant d’y intégrer le plus d’élements possibles pour rendre le drama… le plus « drama » possible : fan-service à gogo, bons sentiments, noble idiotie… Tant de choses qui n’existaient pas dans la version originelle, et qui, intégrées dans le drama, résultent en un flagrant manque de fluidité dans le scénario parce qu’on force des situations qui n’ont pas lieu d’être, ni de raison d’être.

Je crois que, côté inconsistance, la palme d’or revient au second lead Wang Wook (Kang Ha Neul) : juste WTF ? [SPOILER] D’un homme qui a le cœur sur la main au début, il devient du jour au lendemain méprisable par sa soif d’ambition, sans que le drama nous donne une justification suffisamment convaincante pour que ça soit cohérent. Et jusqu’au bout, le drama essaie pourtant de nous attendrir en nous montrant à quel point il souffre de sa situation (?) et à quel point son amour pour Soo est fort : WTF ! [FIN SPOILER] Aucune cohérence, aucune fluidité dans ce personnage complètement insipide, et de façon générale, ça se rapporte au drama entier.

Parlons quand même des points forts, parce qu’il y en a malgré tout. A commencer par la réalisation : une tuerie. La cinématographie est un régal pour les yeux : les costumes, les décors, les couleurs, les plans… J’ai rarement vu un drama aussi joli visuellement. Je suis également conquise par l’OST, les instrumentales sont absolument splendides.

Deuxièmement, Moon Lovers – Scarlet Heart: Ryeo fait partie des (rares) dramas dont la seconde partie est largement supérieure à la première. En comparaison aux 7 premiers épisodes du drama –qui étaient un enchaînement de scènes sans réel lien entre elles si ce n’est du fan-service- la suite devient beaucoup mieux. Il y a même des épisodes que j’ai trouvé vraiment bons -j’ai eu un vrai regain d’intérêt aux alentours des épisodes 8-9 (la cérémonie de la pluie) ou encore les épisodes sur la Concubine Oh– mais dans l’ensemble, mon semblant « d’addiction » (parce que c’était quand même une sorte d’addiction) était plus dû à la curiosité pure qu’à la passion. J’attendais les épisodes avec impatience chaque semaine, pourtant le drama n’a jamais cessé de me frustrer par son écriture bancale et son manque de fluidité.

Dernier vrai point fort du drama, c’est son héros Wang So qui, du début et jusqu’à la presque fin, ne m’a jamais déçue et a toujours été parfaitement en ligne avec lui-même. Je dis « presque fin » parce que [SPOILER] les derniers épisodes ont quand même réussi à le rendre un peu bizarrement lunatique… vu comme les précédents rois ont fini (d’ailleurs, on sent le manque d’inspiration flagrant dans la façon dont le scénario se débarrasse de tous ses rois), il faut croire que le trône rend définitivement fou [FIN SPOILER] mais dans l’ensemble, j’ai vraiment aimé ce personnage. Au milieu d’une multitude de personnages incohérents / sans intérêt / frustrants, Wang So se distingue à la fois par la profondeur de son personnage, mais aussi par l’excellent jeu d’acteur de Lee Joon Ki qui fait de l’ombre à tout le monde.

De façon générale, l’incompréhension m’a accompagnée tout au long du drama. Des scènes entières m’ont paru complètement incompréhensibles au vu du contexte, tandis que certains personnages n’ont jamais pris sens à mes yeux. Je n’ai jamais compris à quoi servait Woo Hee des Hubaekje (Seohyun) : ni son rôle, ni ses idées, ni la justification de sa présence dans le drama [SPOILER] alors ne parlons même pas de sa mort : je n’ai absolument rien pigé, quelqu’un peut m’expliquer ? ^^ [FIN SPOILER]. Je n’ai jamais compris le rôle ni le positionnement du 9ème Prince Wang Won (Yoon Sun Woo), tantôt d’un côté, tantôt de l’autre. Les personnages apparaissent, disparaissent, changent d’avis et de caractère du jour au lendemain sans que le scénario n’apporte aucun élément de justification. Pour dire, j’en suis carrément venue à affectionner la Princesse Yeon Hwa (Kang Han Na) -quasiment le seul personnage qui a le mérite d’être honnête avec elle-même et avec les autres tout au long du drama.

Bref, l’écriture du drama m’a laissée finalement plus perplexe qu’autre chose, parce que je n’aurais jamais cru me retrouver un jour face à un drama aussi bizarrement illogique.

Côté personnages, j’ai bien aimé l’héroïne Hae Soo. J’aime beaucoup la façon dont son évolution est menée : d’une naïve innocence à une horrible prise de conscience, lorsqu’elle commence à se rendre compte que l’Histoire est en train de s’écrire autour d’elle -à cause d’elle- et qu’elle est, d’une certaine manière, l’élément déclencheur d’une guerre pour le trône à laquelle elle ne peut qu’assister, impuissante. Le problème, c’est qu’elle ne devient pas le personnage le plus fun du lot -je ne compte plus le nombre de larmes qu’elle verse dans la seconde moitié- mais j’ai bien aimé Hae Soo jusqu’au bout, et puis IU fait preuve d’un jeu franchement excellent. Ce n’est pas évident de maintenir le niveau de Lee Joon Ki et elle relève le défi brillamment.

La romance est finalement le seul axe que j’ai suivi avec intérêt -à la base, j’étais plus partie pour suivre passionnément la guerre au trône, finalement, elle est tellement inconsistante que mon intérêt s’est reporté sur la romance. Malgré son manque de fluidité, j’ai trouvé cette romance intense -ou peut-être est-ce juste Lee Joon Ki qui a un regard intense- et elle avait quelque chose d’épique qui m’a investie à 100% du début jusqu’à la fin. Autant vous dire que de voir Lee Joon Ki le coeur brisé m’a un peu chamboulée aussi.

Je ne m’attarderai pas sur le reste -ça n’en vaut pas vraiment la peine. Dommage pour ce gâchis d’eye-candy : le casting est quand même sacrément bien fourni mais les personnages sont tellement inutiles / mal écrits / indigestes qu’on en oublie qu’ils sont beaux. Je m’amuse donc à vous présenter les membres de la famille royale (passez votre souris sur les photos pour des présentations plus poussées ^^) :

En conclusion, Moon Lovers – Scarlet Heart: Ryeo n’est, selon moi, pas un mauvais drama. Un mauvais drama est pour moi un drama qui ne capte pas mon attention, auquel je n’arrive pas à porter de l’intérêt ni à m’investir. Ce drama, au contraire, a capté toute mon attention et mon intérêt. Je me suis investie à fond mais il m’a frustrée, il m’a déçue, il m’a vendu du rêve et n’a pas vraiment su être à la hauteur. J’en sors donc avec un gros sentiment de frustration et d’incompréhension… mais à la fois un sentiment d’avoir vécu une histoire prenante et remplie d’émotions -pas forcément toutes positives.


En deux lignes

Les + Une réalisation splendide (visuelle et musicale), un Lee Joon Ki excellent

Les – Tout le reste… mais surtout une écriture complètement WTF


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Les Rattrapages – School 2015 et Oh My Ghost

Publié par Nikilann

Hello tout le monde !

Ça faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu de rattrapages mais j’en ai plein sur le feu vu que je suis toujours complètement en retard par rapport aux dramas de l’année dernière ^^

Je n’ai pas touché à ce que j’avais écris. Mais je suis d’accord avec mon moi d’il y a six mois: à ce jour, ma rancœur envers School 2015 est encore intense [SPOIL] TAE KWAAAANG !!! 😥 [/SPOIL] et bien qu’il soit très fun, Oh My Ghostess s’oublie vite.


School 2015, Who Are You : 8,5/10
Oh My Ghostess : 8/10

 
School 2015, Who are You ? 후아유- 학교 2015

J’ai eu beaucoup de mal à écrire sur ce drama. Au delà du fait que je l’ai vu il y a maintenant plus d’un an et demi (mon dieu !), School 2015 me laisse encore aujourd’hui un goût très amer.

La fin m’a déçue – tellement déçue que j’ai du mal à me souvenir d’autre chose à part la déception immense.  School 2015 m’a abandonnée sur le bord de la route au bout du voyage. J’en suis sortie en colère après tout le monde (et surtout les scénaristes !)

La raison ? L’absence totale de bon sens. Logiquement, je pense que je pouvais comprendre les choix du dernier épisode. Mais je n’en avait pas envie ! En tant que spectatrice, je me suis investie avec les personnages, je me suis attachée à eux. La fin est injuste à tous les niveaux. [SPOIL] Oui, c’est Gong Tae Kwang qui méritait Lee Eun Bi. Je sais pas bien que dans la vraie vie, les sentiments ne se commandent pas (blablabla). Mais 1) Gong Tae Kwang. 2) Il est adorable, on a envie de prendre soin de lui et de la protéger. 3) Lee Eun Bi avait franchement l’air de ne pas être opposée à l’idée non plus. 4) Je ne sais même pas pourquoi j’ai besoin de faire cette énumération ! Han Yi An était amoureux de sa soeur jumelle et n’a pas remarqué que ce n’était plus elle quand l’échange a eu lieu ! Le côté interchangeabilité de cette affaire me rend dingue. [/SPOIL]

Je mets 8,5/10 parce que quand même, c’était vraiment très bien au début. La première partie m’a rendue complètement addict et le scénario était écrit avec finesse… jusqu’à la catastrophe.

Je garde ma rancœur, School 2015.


Oh My Ghostess 오 나의 귀신님

Un casting de rêve pour un parfait petit drama d’été. Du mystère frissonnant, une romance électrisante, de l’humour à en pleurer.

Sans prétention et sans prise de tête, Oh My Ghostess ne m’a pas laissé avec un souvenir impérissable -du tout – puisqu’un an plus tard j’ai franchement du mal à me souvenir des détails.

Mais si je me concentre beaucoup, je me souviens que j’ai beaucoup ris. Le début notamment, avec les attaques à répétition de Shin Soon Ae sur Kang Soon Woo. Je crois que l’agression sexuelle d’une femme sur un homme dans un drama – avec autant de légèreté, d’humour et justifiée par un prétexte aussi fantastique que « je suis morte vierge, si je veux aller au paradis, je dois régler ce problème ! » – est hilarante. C’est aux antipodes de tout ce qu’on a l’habitude de voir à la télé coréenne.

J’ai également beaucoup regretté le sous-développement du personnage de Choi Sung Jae, le policier. J’ai été très partagée entre mon amour irrationnel pour Im Joo Hwan, ma déception de le voir sous-exploité dans ce rôle, et la difficulté de s’attacher au personnage de Sung Jae. [SPOIL] Pendant l’essentiel du drama, Sung Jae nous est basiquement présenté comme mauvais : on devine que son comportement est animé par un mauvais esprit, ce qui est confiré par la suite. Ce qui m’a posé problème ! Im Joo Hwan joue très bien, mais comment rendre empathique un personnage dont le comportement n’a rien de rationnel ou d’explicable ? Il nous est impossible de se sentir concerné par les difficultés qu’il rencontre, par ses états d’âme ou par son affection (factice ?) pour Eun Hee.

J’ai beaucoup aimé les deux derniers épisodes à son sujet. En découvrant un peu l’histoire du personnage et en le voyant être violent avec Bong Sun, qu’on saisit mieux à quel point le mauvais esprit possède Sung Jae. Jusque là, j’avais beaucoup de mal à savoir ce qu’il restait de Sung Jae, de l’humain dans le corps de l’officier. J’ai adoré la fin du personnage : sa tentative de suicide coupable, son amnésie (très bien jouée. La scène où il explique à Eun Hee qu’il est frustré…. pourquoi un rôle si mineur Im Joo Hwan, pourquoiiii ?) [/SPOIL]

Son histoire aurait pu être une petite merveille en marge dans le drama mais malheureusement, il s’est un peu effacé en arrière-plan au profit de la romance principale. Romance qui, malgré tout ses aspects comiques et un jeu vraiment excellent de la part des acteurs, se finit quand même un peu sur une morale pas bien claire. [SPOIL] Au final, on retombe un peu sur le problème de School 2015 et l’idée d’interchangeabilité. « Je tombe amoureux d’un corps, peut importe la personne qu’il y a dedans » ? Non désolé, ça ne marche pas comme ça mes coco ! [/SPOIL]

Un drama que je recommande sans hésiter. Parfait pour se tenir chaud l’hiver !

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One Percent Of Anything – 1%의 어떤것

Publié par Asiandramas

L’histoire

Remake de « One Percent Of Anything », drama coréen sorti en 2003.

Lee Jae In est l’unique héritier de l’empire SH Group. Patron tyrannique et imbu de lui-même, son grand-père désespère de voir la personnalité de son petit-fils changer pour le meilleur.

Kim Da Hyun est institutrice dans une école primaire. Un jour, elle vient à la rescousse d’un vieil homme en danger, qui n’est autre que le Président de SH Group, le grand-père de Jae In.

Dans l’espoir de voir son petit fils changer, il modifie son testament : pour que Jae In touche son héritage et prenne la tête de SH Group, il devra se marier avec Da Hyun…


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La fiche

Noms alternatifs Something About 1 Percent / One Percent Of Something
Période de diffusion 5 octobre 2016 – 24 novembre 2016
Episodes 16 (35-40 min)
Genre Romance, Comédie

Casting
Ha Suk Jin as Lee Jae In
Jun So Min as Kim Da Hyun
Kim Hyung Min as Min Tae Ha


La note

8,5/10


L’avis

Je suis conquise. Je ne sais pas si cela s’explique parce que j’ai terminé le drama il y a quelques heures à peine -avec un sentiment d’entière satisfaction- et que mon enthousiasme va retomber d’ici quelques jours… Ou si cela s’explique tout simplement parce que One Percent Of Anything est une des rom-com les plus sympas que j’ai eu l’occasion de voir récemment, une comédie romantique qui ne se plante pas une seule fois et qui -chose rare- devient de mieux en mieux au fil des épisodes.

C’est assez drôle comme sensation : le scénario sent clairement les années 2000, du réchauffé à plein nez… Mais au milieu d’un scénario à l’ancienne, on a des réactions et des interactions entre personnages complètement modernes. Une sorte d’anachronisme, à l’échelle du drama, qui fait réaliser à quel point les dramas ont évolué en 10-15 ans, qu’il s’agisse d’écriture ou de valeurs morales ^^

Parce que, croyez-moi, le scénario de One Percent Of Anything (remake du drama du même nom, datant de 2003) nous replonge tout droit au début des années 2000, en plein dans les premiers K-dramas : un riche héritier imbuvable, un contrat de mariage, une rivale qui n’a d’autre raison d’être à part briser le couple… Tant de choses à priori complètement dépassées mais qui, re-masterisées en version 2016, donnent un côté carrément attendrissant. On rit plus qu’autre chose des rebondissements scénaristiques improbables -sérieusement, qui mettrait ce genre de conditions dans son testament ? Hahaha- et même si l’on voit les situations venir de loin sur leurs gros sabots, j’ai été complètement emportée dans le tourbillon et et j’ai apprécié ce drama comme il se doit : non seulement parce qu’il est génial -et bien meilleur que la majorité des rom-com- mais aussi parce que son écriture 2016 vient mettre une grande touche de modernité dans un scénario aussi has been.

Première chose qui frappe : l’alchimie de folie au sein du couple principal. Même dans les rom-coms de nos jours, il est rare de trouver un tel naturel, une telle spontanéité dans le couple principal, qu’il s’agisse de dialogues ou de gestes. Le « dating contract » a beau être le moteur, les deux protagonistes jouent le jeu : quitte à être ensemble, même par contrat, autant l’être à fond. Résultant en des scènes de romance trop, trop, trop adorables qui viennent semer des paillettes dans nos yeux tout au long du drama.

Deuxièmement, la force de caractère des personnages. Avec un scénario à l’ancienne, on s’attend à des conflits à l’ancienne : malentendus, mensonges, situations grotesques créées par les rivaux. Si l’on n’échappe pas aux situations grotesques (j’ai explosé de rire devant [SPOILER] le kidnapping de l’épisode 12 [FIN SPOILER] -je n’aurais jamais cru que ce genre de rebondissements cheap pouvaient encore sortir dans un drama hahaha), on a clairement fait des grands pas en avant lorsqu’il s’agit, pour les personnages, de se défendre. La volonté de l’héroïne à ne jamais se faire marcher sur les pieds fait un bien fou (là où, j’en suis persuadée, elle se faisait mener par le bout du nez dans la version 2003). Bref, c’est ultra satisfaisant de voir qu’un drama, même en tant que remake, sache s’adapter à son temps.

Le casting est une totale découverte pour moi : je vois pour la première fois Ha Suk Jin…et il est juste trop mignon ! Seize épisodes ont suffi à me donner envie de voir Drinking Solo et de le suivre dans tout ce qu’il fait. J’adore cet acteur, j’adore sa voix -il a un timbre un peu grave qui lui donne un charme fou !- et surtout, j’adore l’écriture de son personnage qui, dès le début, ne se prend jamais la tête et agit avec beaucoup de maturité lorsqu’il s’agit de relations amoureuses.

Pareil du côté féminin, je découvre ici Jun So Min, une vraie boule d’énergie pétillante à souhait, qui donne du fil à retordre au héros ^^ Elle manque un peu de maturité dans la romance mais sa capacité à se défendre face aux obstacles est un régal.

La romance est adorable, vraiment adorable. Le couple principal partage une alchimie à se rouler par terre, l’honnêteté et le naturel qui règnent au sein du couple donnent envie de sourire bêtement. J’étais explosée de rire face aux scènes de jalousie du héros : tellement puéril mais tellement drôle. Les rebondissements sont un poil répétitifs -je fais la gueule, on se réconcilie, on est trop mignons puis je refais la gueule, etc- mais c’est tellement sympathique à regarder que ça passe tout seul. Et pour une fois, les obstacles sont de vrais obstacles. Rares sont les romances capable de mettre en lumière les vraies difficultés quotidiennes que peuvent rencontrer un couple dont l’un est un riche héritier, et l’autre une fille banale. Et même face aux obstacles, ce couple n’a jamais cessé de m’émerveiller par leurs réactions et leur bon sens.

Du côté des personnages secondaires, on retombe dans des figures plus classiques : un second rôle masculin, Min Tae Ha, qui ne sert pas à grand chose -à part être grand et beau- ainsi que la classique rivale insupportable, Han Joo Hee, dont le seul rôle consiste à mettre des bâtons dans les roues du couple principal. Cela faisait tellement longtemps que je n’avais pas vu ce type de configuration simpliste dans une rom-com que je trouve ça presque mignon ^^

Je suis également très agréablement surprise et reconnaissante envers la scénariste d’avoir écrit des personnages avec autant de bon sens. La réaction du couple principal face [SPOILER] aux actions de Han Joo Hee est un régal, parce que pour une fois, ils réagissent exactement comme ils le devraient, parce que Joo Hee a fait quelque chose d’abominable et qu’elle ne mérite aucun ménagement. [FIN SPOILER] C’est tellement rare de trouver tant d’équilibre dans un drama !

One Percent Of Anything est donc une rom-com classique sur le papier mais ce qu’elle a à offrir dépasse largement tout ce qu’on peut trouver dans les rom-coms classiques. Le tout avec un scénario extrêmement rafraîchissant pour les nostalgiques des années 2000 ^^ Les épisodes s’enfilent à vitesse grand V, je n’ai pas vu le temps passer -il faut dire que chaque épisode dure 35 à 40 minutes, ça passe ultra vite.

Bref, une surprise de taille : dire que j’avais lancé le drama sur un coup de tête, sans m’attendre à grand chose si ce n’était une rom-com très classique… Et je me retrouve avec un coup de coeur énorme, seize épisodes passés trop vite et déjà beaucoup de nostalgie pour ce couple formidable. Vous êtes d’humeur pour une rom-com ? Foncez.


En deux lignes

Les + Une romance magique -cette alchimie de dingue- et du bon sens à gogo : merci !

Les – Des rebondissements prévisibles dans un scénario qui vieillit mal ^^


Votre avis ?

The K2 더 케이투

Publié par Nikilann  

L’histoire

Je n’ai toujours pas compris le scénario de ce remake bizarre de Blanche-Neige. Mais tentons d’expliquer.

Choi Anna (Yoona) est envoyé à l’étranger après avoir assisté au suicide de sa mère. Prisonnière d’un couvent, elle cherche sans cesse à s’échapper, avant que sa belle mère (Song Yoon Ah) ne la capture et ne l’y renvoie. Jusqu’au jour où elle supplie un coréen dans le métro de l’aider. En fuite, Kim Jae Ha (Ji Chang Wook) ne va pas jusqu’au bout et finit pas l’abandonner alors qu’une voiture la ramène au couvent. 

Des mois plus tard, toutefois, les deux se retrouvent dans les plus improbables circonstances. 


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La fiche

Période de diffusion 23 septembre – 12 novembre 2016
Episodes 16 (60 min)
Genre Action, Romance, Drame, Thriller, Politique

Scénariste La même que pour Yong Pal. Fuyez.

Casting
Ji Chang Wook dans le rôle de Kim Je Ha
Yoona dans le rôle de Choi Anna
Song Yoon Ah dans le rôle de Choi Yoo Jin
Cho Seong Ha dans le rôle de Jang Se Joon


La note

6/10


L’avis

Il n’y a pas de mots pour exprimer ma frustration.

Haha, non plus sérieusement.

J’ai l’impression que les coréens n’arrivent pas à faire quelque chose d’à la fois esthétiquement beau et sensé avec un drama pré-produit. (J’espère que Legend of the Blue Sea me prouvera le contraire…)

The K2 est magnifique visuellement. Les scènes d’actions sont absolument splendides et Ji Chang Wook y est impeccable – rien à voir avec la production à l’arrache des scènes d’actions de Healer.

Le soucis ? Tout le reste. De la romance qui sort de nulle part à l’intrigue tirée par les cheveux, difficile de s’attacher à des personnages aussi incohérents. Je n’ai jamais compris ce qu’il se passait dans la tête de Jae Ha. Il n’avait aucune vraie substance à part être badass et romantique pendant les seize épisodes. Ça me fait mal aux doigts d’écrire ça sur Ji Chang Wook parce que j’adore cet acteur et il n’a pas été mauvais dans le drama, loin de là. Comment interpréter avec logique un personnage qui sautille de joie en voyant sa prisonnière échouer à cuisiner des ramens… mais est aussi capable de terrasser une pièce remplie d’agents secrets armés jusqu’aux dents ?

Ce n’était pas mieux du côté de YoonaAnna était un très beau personnage pendant les premiers épisodes. J’aurais aimé qu’on se dirige vers quelque chose de plus sensible et dramatique. Au final, en deux secondes après une nuit passée à discuter avec Jae Ha, elle devient super amicale avec toute la maisonnée comme si rien ne s’était passé ?

Mais vous savez quoi, je me suis arraché les cheveux pour rien pendant des heures. J’aurais du regarder le nom de la scénariste avant de me lancer. Car aux manettes… c’est la personne à l’origine de YONG PAL (!!) que nous avons à remercier pour ce fiasco !

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L.O.L.

Et oui ! Vous savez, ce drama où on a un héros qui donne son nom au drama, mais finalement, ce n’est pas lui le héros, mais en fait peut-être que si.

The K2 m’a donné exactement le même sentiment. Superbe réalisation, casting au top, un résumé prometteur… et bam. Ça part en sucette. [SPOIL] Même la dernière phrase du drama : « Quel est ton vrai nom Je Ha ? / Mon nom est… ». On sent le thème récurrent –«  [/SPOIL]

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Dignité

D’ailleurs, comme dans Yong Pal, le seul personnage intéressant est le second lead féminin. J’ai découvert Song Yoon Ah dans le rôle de Choi Yoo Jin. Quel charisme ! Jusqu’à ce que la fin détruise mes derniers espoirs qu’il y ait quelque chose de positif à dire de cette ample perte de temps…

Je ne vais pas m’attarder sur ce drama. Je l’ai trouvé mauvais – parce qu’il a nourri mes espérances et les a écrasées sous son pied consciencieusement pendant douze heures.

Conclusion ? Direction Healer !


En deux lignes

Les + Ji Chang Wook. Torse nu. Badass. Avec un chat. (et les scènes d’action)

Les – Le reste (absence de scénario cohérent, personnages incompréhensibles, etc etc)


Votre avis ?