Weightlifting Fairy Kim Bok Joo 역도요정 김복주

Publié par Nikilann  

L’histoire

Kim Bok Joo (Lee Sung Kyung) est une jeune fille pleine de joie de vivre. Son quotidien ? S’entraîner à lever des poids, s’éclater avec ses amies, passer du temps avec sa famille et manger, manger, manger. Son rêve est d’entrer dans l’équipe olympique coréenne d’haltérophilie.

De son côté, Jung Joon Hyung (Nam Joo Hyuk) est l’as de l’équipe de natation. Il a le talent, mais à chaque compétition, il prend de faux départs qui l’éliminent de la course. 

Jusqu’au jour où, un beau matin, nos deux héros se rentrent dedans…


Wb8Ce9Hyo6Dh636144470670362068

La fiche

Période de diffusion 16 novembre 2016 – 11 janvier 2017
Episodes 16 (60 min)
Genre Romance, Sport, Slice of life

Casting
Lee Sung Kyung dans le rôle de Kim Bok Joo
Nam Joo Hyuk dans le rôle de Jung Joon Hyung
Kyung Soo Jin dans le rôle de Song Shi Ho
Lee Jae Hyun dans le rôle de Jung Jae Yi


La note

10/10


L’avis de Nikilann

Et vous, vous aimez Messi ?

Il est toujours très difficile de mettre des mots sur un drama comme Weightlifting Fairy. J’avais eu le même problème quand j’avais écris sur Answer Me 1997. J’ai l’impression que les mots me viennent comme un flot que je n’arrive pas à canaliser. J’ai envie de parler de peu, j’ai envie de parler de tout… Comment mettre des mots sur des sentiments qui explosent dans tous les sens ?

reddaeuxntczglg
La légendaire fontaine à souhaits.

L’univers de Kim Bok Joo pourrait très bien exister dans un coin du monde. La vie des personnages n’a rien de fou ou d’extraordinaire. Elle est très simple. Mais pour eux, tout ce qui arrive est énorme.

Souvenez-vous de votre premier amour ! Souvenez-vous de ce moment où vous aviez l’impression que les palpitations de votre coeur était la chose la plus incroyable du monde. Souvenez-vous aussi de cette fois où votre meilleure amie ne vous a pas dis un secret – l’impression de la pire trahison.

9ed13326190b7522329aace2537b7545
Premier crush. ❤

Pour les autres, votre situation semble banale. Mais pour vous, tout est incroyablement compliqué. Weightlifting Fairy Kim Bok Joo, c’est une histoire simple qui raconte à quel point le quotidien est unique. D’ailleurs, si je vous racontais les rebondissements, vous penseriez probablement que la moitié est d’un ennui mortel et manque d’envergure.

Mais c’est exactement ce qui a transformé Weightlifting Fairy en coup de coeur comme j’en ai rarement eu.

Je ne sais pas par où commencer pour parler de Kim Bok Joo. Lee Sung Kyung est devenue son personnage. Elle a créé une jeune femme mi-boulet de canon, mi-bouteille de champomy. Aussi bruyante qu’une déflagration qui détruit tout sur son passage et aussi pétillante qu’une boisson gazeuse à la pomme. Son coeur est gros comme une maison et elle m’a fait faire le tour du propriétaire pendant ces 16 épisodes de pur bonheur.

Que dire aussi de Jung Joon Hyung ! Moi qui avait été loin d’être convaincue par la performance de Nam Joo Hyuk dans School 2015, je suis tombée sous son charme en l’espace de deux secondes dans Weightlifting Fairy.  Il m’a tout de suite évoqué un petit garçon chamailleur : profondément gentil mais aussi malicieux (et super musclé).

IMG_0533
Désolée pour l’absence d’images variées : étonnamment difficile de trouver autre chose que Nam Joo Hyuk torse nu. #sorrynotsorry

Ensembles, ils ont la mentalité d’enfants de cinq ans, partagent leur passion du sport et se rendent meilleurs. Ils sont parfaits l’un pour l’autre et cela se voit comme le nez au milieu de la figure très – très – vite. Ils sont ce dont l’autre à besoin au moment où il en a besoin. Un confident, une épaule, un adversaire, un ami. Pour l’essentiel, ils sont juste adorables.

Ce que j’ai adoré aussi, c’est que Weightlifting Fairy n’est pas seulement à propos d’amour, loin de là. C’est à propos de famille, d’amitié.

L’amitié entre les trois filles me faisait chaud au coeur. Elles sont vraiment amies, avec des bas et surtout des hauts. Leurs « swag » m’ont fait exploser de rire, leurs délires bizarres m’ont rappelé ceux que j’avais au collège ou au lycée avec mes amis, et je sais que c’est à ça que doit ressembler une vraie amitié.

16122814_708243466019595_6517653953042186240_n
Kan Ki Young est de plus en plus en vogue.

La relation qu’à Kim Bok Joo avec son père (Ahn Kil Kang) et son oncle (Kan Ki Young) est aussi très réaliste. Ils sont tous différents, rarement d’accord, mais au bout du compte, ils font tout pour s’aider, pour éviter de se blesser les uns les autres. Ils sont stupides, mais bien intentionnés. Ils se cachent des choses, mentent, puis se pardonnent. Une autre relation familiale que j’ai adoré est celle que notre héroïne noue avec ses entraîneurs. Dans le sport, la relation est l’entraîneur est toujours complexe et ici, j’ai aimé que Kim Bok Joo voit en coach Choi (Jang Young Nam) une mère.

iozueoiazelmih
L’enfer de prendre du poids.

Il y a tellement de choses que j’aimerais dire. J’aimerais prendre chaque épisode et les récapituler. N’hésitez pas à être longs dans les commentaires. J’ai très envie de discuter du génie de ce drama – ou du non génie pour les éventuels déçus. J’ai même très envie de tout simplement le re-regarder en entier et me replonger dans cette fantastique histoire.

Si vous ne l’avez pas vu, foncez. Ce drama a le SWAG !


En deux lignes

Les + Swag, swag swag. (Un couple inoubliable et des familles qui font chaud au coeur)

Les – Franchement ? Aucun.


Votre avis ?

Strong Woman Do Bong Soon 힘쎈여자 도봉순

Publié par Nikilann  

L’histoire

Dans la famille de Do Bong Soon, toutes les femmes héritent d’une force surhumaine à la naissance. Si elles ne l’utilisent pas égoïstement ou ne blessent pas d’innocents, elles peuvent presser des pommes avec les mains… ou soulever des voitures comme s’il s’agissait de morceaux de sucre. 

Mais Do Bong Soon (Park Bo Young) aurait préféré être normale. Elle cache sa force depuis qu’elle est petite et aide les gens le plus discrètement possible. Quand elle aperçoit un chauffeur de car confronté à des gangsters, elle ne peut donc s’empêcher d’intervenir.

Mais cette fois, quelqu’un la regarde. 

Ahn Min Hyuk (Park Hyng Shik) est le jeune CEO d’une boîte de jeux vidéo en vogue. Menacé par un mystérieux stalker, il a besoin d’un garde du corps. L’occasion de faire d’une pierre de coup. Min Hyuk comprend le potentiel de Do Bong Soon lorsqu’il assiste à ses exploits.

Bonus ? Il la trouve sacrément mignonne. 


fullsizephoto819799.jpg

La fiche

Période de diffusion 24 février – 15 avril  2017
Episodes 16 (60 min)
Genre Romance, Fantasy, Enquête

Casting
Park Bo Young dans le rôle de Do Bong Soon
Park Hyung Shik dans le rôle de Ahn Min Hyuk
Ji Soo dans le rôle de Gook Do


La note

7/10


L’avis de Nikilann

Disons-le tout de suite : oui, drama a tellement de défauts que je ne pourrais pas tous les lister. Mais que sont tous les défauts du monde face aux sourires de Min Hyuk et de notre adorable cacahuète, Do Bong Soon ? Frissons garantis au visionnage !

maxresdefault

Strong Woman Do Bong Soon a démarré super fort. J’étais pliée de rire devant l’humour complètement perché. L’histoire était sympa et s’annonçait bien – romance, fantasy et thriller… et puis a un moment donné, l’écriture du drama a commencé a trop se concentrer sur les histoires secondaires. L’humour est devenu trop forcé et trop pipi-caca pour que j’apprécie. Le thriller ne me faisait pas du tout angoisser. Et la fantasy… n’était plus vraiment part de l’histoire. C’était juste un prétexte a l’humour – de moins en moins drôle.

ihzeruhz
Raison n°1 de la perte de qualité de l’humour.

Il y a beaucoup a dire aussi sur le pseudo-féminisme de ce drama. Il y a des scènes où la reflexion sur la condition féminine est très bien faite [SPOIL] La scène où Bong Soon et Min Hyuk assistent a l’accident de voiture [/SPOIL] et d’autres où elle laisse franchement à désirer [SPOIL] Le drama tout entier repose sur une femme qui a un pouvoir « d’homme » et c’est pour cela qu’elle se démarque – on repassera pour le féminisme. J’ai aussi détesté la manière dont Gook Doo continue de trouver Bong Soon faible après avoir découvert ses pouvoirs. Je n’ai pas compris l’intérêt de ce message… [/SPOIL]

Quant au traitement de la violence, je serais très intéressée par ce que vous en avez pensé. J’ai trouvé ça inadmissible que la violence soit aussi normalisée dans ce drama. C’est terrible compte tenu des messages que l’auteur voulait – j’ai l’impression – faire passer.

Bref, il y a eu un énorme problème du côté de l’écriture. (Et pas que côté humour, philosophie et scénario. Le placement de produit est presque honteux tant il est mal caché.)

308097_17938_3210
Wanted for sexytude.

Je m’incline très bas devant les acteurs qui ont réussi à porter la chose jusqu’au bout en assumant à fond les sommets de vulgarité qu’ont pu atteindre beaucoup de blagues – apparemment, il y avait beaucoup d’improvisation sur le tournage.

Mais tout cela n’a aucune importance face à notre duo principal. Ils volent la vedette à tout le monde et ont fait de ce drama un plaisir attendu toutes les semaines.

Do Bong Soon (Park Bo Young) est un personnage féminin comme j’en ai rarement vu. Elle garde la pêche du début à la fin. Elle est forte qu’elle ait ses pouvoirs ou non. Et elle est tellement adorable qu’il est impossible de ne pas fondre devant elle comme nos deux protagonistes masculins.

Et en parlant de fondre… Oh mon dieu que j’ai pu fondre. Ahn Min Hyuk ! Merci dramaland d’avoir enfin donné à Park Hyung Shik un rôle principal ! Mon plus grand second lead syndrome, est enfin sorti de la machine infernale ! Sérieusement, à quel moment dans Hwarang l’autre gars est mieux que lui ? Mais alors là, dans Strong Woman, il était… Je n’ai pas de mots. Je ne peux plus parler. J’ai fondu.

lkjlhe
Une dernière pour la route 😀 (pun intented !)

Le seul autre drama où j’ai autant été capable de fermer les yeux sur autant de défauts dans un drama par amour pour le couple principal et surtout l’acteur principal, c’était avec Smile, You. Or dans mon vocabulaire, quand on gagne une comparaison avec Jung Kyung Ho (l’acteur de Smile, You, aussi mon acteur préféré comme vous pourrez le constater ici, , , et ), c’est un peu le saint graal.

Car si, séparément, nos deux tourtereaux étaient géniaux, ensemble leur alchimie faisait trembler la terre et tomber les étoiles. (Petit exagération de rien du tout.) J’ai rarement vu une relation aussi égale, intelligente dans l’écriture et portée par d’aussi bon acteurs. Ce qui m’étonne : comment peut-on écrire aussi sensiblement une superbe histoire d’amour… et foirer presque tout le reste ?

jilzer
Ji Sooooo

La seule chose qui m’a rendue très triste dans ce drama, ça a été la sous utilisation de Ji Soo. Il était très bien dans le rôle de Gook Doo, policier droit et honnête. L’une des scènes les plus inoubliables du drama est d’ailleurs avec le trio principal. [SPOIL] Toute la scène du bar. o.m.g. J’ai ris à m’en étouffer. Et la scène où tous les trois imaginent les deux autres en train de s’embrasser… délice. [/SPOIL] Ça m’a vraiment rendue triste que ces moments, pourtant facile à convoquer, n’aient pas été plus fréquent dans le drama. D’ailleurs, Park Hyung Shik le regrette aussi dans l’interview la plus mimi jamais lue ^^

4988_6
Je voulais juste plus de ça !

Le problème est qu’à l’écriture, Ji Soo a perdu de plus en plus de présence à l’écran entre le début et la fin. Au niveau de l’histoire, c’était logique, mais j’aurais voulu plus de scènes avec lui et Min Hyuk, plutôt que des scènes entre lui et Bong Soo. Elles se ressemblaient toutes et je les ai trouvées très dommage. J’ai la sensation que je ne connais rien de son personnage, qu’il y avait plein de chose à faire avec lui. Par exemple, plutôt que de se concentrer sur des histoire de caca fermenté, on aurait pu s’intéresser au développement du personnage. Je dis ça, je ne dis rien.

Mention spéciale au thème du drama, Super Power Girl par Every Single Day. Super sympa et rythmé. Une chanson parfait pour le printemps.

Bref, Strong Woman Do Bong Soon est un drama a l’histoire très, très bancale et aux personnages secondaires trop présents. L’humour devient assez vite gênant et déplacé. Mais ça vaut totalement le coup de le voir juste pour le couple principal qui fait des étincelles.

C5fHNEfVMAEFZRy

Signé Min-min et Bong-bong. ❤

Les Rattrapages – Remember et Moorim School

Publié par Nikilann
Relu et corrigé par Chan Rin et Maaaki

Remember (War of Sons) : 7/10
Moorim School : 6/10


Remember (War of Sons) 리멤버 – 아들의 전쟁

Quel étrange drama. Le casting est exceptionnel. Yoo Seung Ho, Park Min Young, Park Sung Woong… On y compte même Nam Gung Min qui confirme définitivement son talent pour les rôles de psychopathes.

Tout ce beau monde démarre bien: les 5 premiers épisodes sont excellents. La tension, l’enquête, les relations entre les personnages… l’équilibre est à peu près trouvé et on ne s’ennuie pas. C’est après que les choses se gâtent.

Remember perd toute sa saveur. L’histoire est très intéressante et on se demande toujours qui va gagner, entre Jin Woo (notre gentil héros qui perd son extraordinaire mémoire), Dong Woo (le gentil avocat, qui en fait a été un peu méchant, mais n’est pas si méchant et est quand même un peu gentil) et Gyu Man (le méchant complètement taré qu’on adore détester). Le soucis est que Remember devient lourd, triste, et trop procédural. On passe notre temps entre le tribunal, le bureau de Jin Woo et le bureau de Gyu Man. Je me sentais presque claustrophobe dans ce petit univers où tout le monde se connait, se hait et se combat.

Mon plus grand regret, c’est la romance très très secondaire entre Yoo Seung Ho et Park Min Young. Les deux acteurs réunis, c’était un peu un rêve pour moi. Je les adore, je les ai déjà vu jouer et imaginer un couple qu’ils formeraient me donnait d’avance des petits papillons dans le ventre. Je savais que je ne pourrais qu’adorer leurs personnages, leur histoire…

D’une certaine façon, je n’avais pas tort. Jin Woo et In Ah ont une relation confiante. Ils se soutiennent l’un l’autre et leur complicité est énorme à l’écran. Ce qui est encore plus horrible pour moi : j’ai eu un bref aperçu, qui m’a confirmé que tout ce que j’espérais pouvait se produire… Sauf que ça ne s’est jamais produit.

L’histoire d’amour a lieu, mais elle est tellement légère ! L’enquête prend trop de place et dévore tout sur son passage. J’ai bien compris que le titre du drama était « War of sons » (La guerre des fils) et que le sujet principal n’était pas l’amour… mais bon. On ne fait pas un pairing pareil pour ensuite ne pas s’en servir.

Remember2
Preeettyy

Alors encore une fois, je comprends. On ne prend pas Park Sung Woong pour lui faire jouer un pauvre rôle secondaire. Et on ne choisit pas Nam Gung Min pour faire le méchant si c’est pour qu’il sorte juste deux phrases par épisode. D’ailleurs, il est le personnage le plus intéressant et le plus réussi. Nam Gyu Man m’a fascinée, horrifiée, révoltée pendant tout le drama. Il m’a aussi parfois fait franchement pitié. Je me suis beaucoup attachée à lui (et je me suis par conséquent posé beaucoup de questions sur ma santé mentale). Nam Gung Min n’a pas hésité à aller dans les extrêmes et le résultat en valait la peine.

Alors à la question : faut-il regarder Remember ou pas ? Je penche quand même pour le non. Le casting vaudrait presque qu’on se lance quand même mais l’écriture n’a jamais trouvé d’équilibre entre l’enquête et l’humain. Le drama est loin d’être mauvais, mais il est globalement ennuyeux et déprimant.


Moorim School 무림학교

Avant toute chose : aller jusqu’au bout de Moorim School a presque été de la torture. J’ai beaucoup, beaucoup zappé car la plupart des épisodes étaient insipides.

Alors pourquoi ai-je quand même tout regardé et garde maintenant un souvenir presque tendre de ce drama ?

  1. Moorim School a fait de son mieux. Avec un scénario et une écriture pareille, chapeau bas aux acteurs qui ont réussi à faire… quelque chose de leurs personnages.
  2. J’aime la magie. C’est la faute d’Harry Potter.
  3. Lee Hyun Woo. J’adore cet acteur. Il est capable d’insuffler de la vie et de la complexité dans des personnages en deux dimensions qui, joués par n’importe qui d’autre, auraient été nuls à mourir. (Cf. Wang Chi An joué par Hong Bin qui compte 3 expressions faciales.)
  4. Le côté international a rendu ce drama un peu différent. Les coréens ne sont pas les champions de la diversité et de l’ouverture d’esprit en ce qui concerne les étrangers dans l’industrie du divertissement. Au final les personnages du casting noir-américain/taiwano-coréen/allemand ne volaient pas bien haut – et même souvent très bas – mais ce n’était pas parce qu’ils étaient des caricatures d’étrangers ! C’était tout simplement parce qu’ils étaient des personnages secondaires chiants. Une légère différence qui vaut la peine d’être soulignée.
  5. Les effets spéciaux n’étaient pas trop cheap, contre toute attente !
  6. Jeong Yoo Jin. Je ne l’avais pas encore vue dans grand chose et toujours dans des rôles secondaires (Because it’s the First Time, Heard it Through the Grapevine). Bien que Moorim School ait globalement été un échec je trouve qu’elle a très bien tiré son épingle du jeu. Elle a été bonne actrice et dieu sait que bien jouer dans un mauvais drama est difficile !

Cela dit, Moorim School est quand même… une grosse bouse.

Moorim-School_1560x872_modified_1_.jpg
Photoshop.

La musique m’a agressé les oreilles, les adultes sont plus ridicules que des gamins de deux ans. Les secrets – gardés pour rien – m’ont vraiment énervée.

Encore que le pire restera pour moi la bromance. Elle n’avait AUCUN sens. Déjà, je n’ai jamais compris le premier conflit entre les deux héros. Il est infantile et tellement dérisoire que voir une « haine » aussi forte se fonder dessus n’est juste pas cohérent. Mauvais départ, donc : on débute sur pas mal d’épisodes où nos héros se détestent sans aucun fondement, ont des disputes interminables et on passe une heure a avoir envie de les museler pour qu’ils arrêtent – par pitié !

Et alors, lorsque l’amitié commence à naître… j’ai abandonné tout espoir de voir arriver la moindre logique dans cette histoire. Pendant tout le drama, on nous vend le lien hyper fort entre Shi Woo et Chi Ang qui se construit au fur et à mesure de scènes aux prétextes plus ridicules les uns que les autres. Or comme l’essentiel du drama consiste à savoir si l’amitié entre les deux va se construire / se briser / se maintenir… laissez-moi vous dire que ça manque de piquant.

Conclusion, Moorim School est très anecdotique. Ce n’est pas un bon drama et malgré une fin qui viendrait presque sauver les meubles (sa simplicité m’a même étonnée) nos oreilles et nos yeux resteront traumatisés par certaines scènes complètement ahurissantes (celle de la cuisine ou les combats wtf).

N’oublions pas l’incompétence sans limite de l’équipe professorale, plus occupée à s’occuper des histoires d’amour nulles plutôt que du bien être de ses élèves.

Missing 9 – 미씽나인

L’histoire

Ra Bong Hee (Baek Jin Hee) vient de décrocher le job de ses rêves ! Elle vient de devenir la styliste de Seo Joon Ho (Jung Kyung Ho), superstar déchue à cause d’une série de scandales. 

Mais lorsqu’elle l’accompagne à un concert privé et que l’avion s’écrase sur une île déserte, le rêve vire au cauchemar… 4 mois plus tard, elle est la seule rescapée du crash. Amnésique, elle va devoir se souvenir pour lever le mystère sur les 9 disparus. 


8mFI8P8V8eUF636192363221183794.jpg

La fiche

Période de diffusion 18 janvier – 9 mars 2017
Episodes 16 (60 min)
Genre Thriller, Mystère, Romance, Action

Casting
Jung Kyung Ho dans le rôle de Seo Joon Ho
Baek Jin Hee dans le rôle de Ra Bong Hee
Oh Jung Se dans le rôle de Jung Ki Joon
Lee Sun Bin dans le rôle de Ha Ji A
Choi Tae Joon dans le rôle de Choi Tae Ho


L’avis de Nikilann

7/10

Le talent de Jung Kyung Ho m’émerveille.

tlqAbwjddD1a636191358716540151
« Combien de fois tu vas commencer un article comme ça ? » demanda Yeol, blasé.

Chacun de ses personnages est unique. Il sait jouer toutes les facettes – humour, larmes, intensité – avec le même talent. Il arrive a faire rire dans les moments les plus improbables. Il rend crédibles des scènes complètement absurdes. Chacun de ses rôles est une oeuvre d’art et encore une fois… je suis ébahie par tant de qualités

Missing 9 est un drama plein d’imperfections. Entre les grosses incohérences du scénario, la fin complètement écrite à l’arrache et la platitude des méchants, difficile de dire que ce drama est un bon drama.

missing-nine-9-episode-1-eng-sub-korean-drama-ep-1
Spoiler alert : non, tout le monde ne souriait pas comme ça sur l’île dans le drama.

Pourtant, il se regarde tout seul. La réalisation, la musique et les personnages principaux rendent ce thriller plein d’humour très sympathique. L’idée de départ, ce crash sur l’île, a un côté Lost – les disparus mais a été tourné complètement différemment. Le mystère est bien amené – il est extrêmement difficile de deviner à l’avance les retournements de situations. Les surprises étaient tellement bien orchestrée au niveau des révélations sur le passé et sur l’île… Que j’attendais une fin au moins un peu intelligente.

Échec.

Missing 9 MBC Korean Drama
A son retour, Ra Bong Hee a perdu la mémoire.

Cela dit, la fin ne gâche en rien le drama. Le thriller, l’enquête, le déroulé des souvenirs permettent de regarder le drama sans s’ennuyer mais je n’ai jamais été vraiment investie dans cette partie de l’histoire. Ce que j’ai adoré, ce sont les amitiés et l’amour qui se tissent entre les personnages au fur et à mesure.

Encore une fois, l’humour était incroyable ! Qu’est-ce que j’ai ri ! Et pourtant, les scènes drôles sont d’une absurdité incroyable. Le coup de la mine avec Joon Ho, j’étais pliée de rire. [SPOIL] J’aurais tellement aimé que Joon Ho revienne plus tôt. Toutes ses scènes étaient géniales. Que ce soit avec Bong Hee, ou seul… La longue scène où il est dans le cargo en train de se faire transporter jusqu’à Séoul est mythique. Encore mieux, le moment où il passe le « test » et doit rentrer dans un placard ! J’en étais à la limite des larmes. C’est n’importe quoi, mais ça fonctionne. Une réussite que j’attribue entièrement à Jung Kyung Ho, parce qu’il n’y a qu’avec lui que j’ai vu ce genre d’humour totalement décalé fonctionner. [/SPOIL]

fullsizephoto808350
J’ai beaucoup aimé cette relation grand frère – petite soeur.

Au delà du fait que Jung Kyung Ho est un acteur de génie complètement sous-estimé, l’écriture de son personnage était aussi très intéressante. Autant j’avais souvent l’impression qu’on sautait d’un moment à l’autre en oubliant des scènes importantes au milieu dans l’intrigue. Autant la cohérence était là pour nos 9 disparus en mer.

U7y5TGRn9p38636172146418298497
Duo comique du drama.

Les acteurs ont vraiment fait un bon boulot. Ra Bong Hee (Baek Jin-Hee) était une femme forte, qui n’a jamais été diminuée dans l’histoire. Elle sait se défendre seule, survivre, elle prend soin des autres… et on la respecte du début à la fin. Ses scènes avec Joon Ho étaient adorables [SPOIL] La scène des chaussures dans l’hôtel. Magique. [/SPOIL] et la manière dont leur amitié se forge était parfaite. Ce petit bout de femme a du caractère.

duKuqzsAZydZ636185983562157967
La superbe et charismatique Ha Ji Ah

Mais je crois que j’ai encore plus aimé Ha Ji-Ah (Lee Sun Bin). Elle est restée beaucoup en marge pendant l’essentiel du drama. [SPOIL] Blessée sur l’île, elle était plus protégée que protectrice et après, avec son image de star à protéger, elle ne pouvait pas non plus faire grand chose. La scène où ils l’applaudissent de n’avoir rien fait était délicieuse haha [/SPOIL] Cela ne l’a pourtant jamais empêchée d’être forte. J’ai adoré son honnêteté. Elle agit selon ce qu’elle juge être juste et personne ne peut l’en détourner. Elle se bat avec hargne et conviction. Bien que son rôle ait été plutôt mineur en terme d’action dans le drama, elle m’a beaucoup marquée. Ses dialogues étaient bien écrits et Lee Sun Bin lui a donné jusque ce qu’il fallait de classe, de flegme et d’insolence.

J’en arrive à Manager Jung Ki Joon (Oh Jung Se). Que dire de plus, sinon que je l’ai adoré ? Papa bienveillant, frère joueur et amoureux transi à la fois, ses relations avec les autres sont les plus attachantes du drama. Et Oh Jung Se, comme d’habitude, a impeccablement joué son rôle.

Chanyeol-yang-dong-geun-jung-kyung-ho-baek-jin-hee-choi-tae-joon-lee-sun-bin_1487311377_af_org
Un des moments en or du drama !

Le présidant Hwang Jae Gook (premier rôle depuis City Hunter ou j’aime autant Kim Sang Ho), son minion Tae Ho Hang  (Tae Hang Ho) et Yeol (Chanyeol) étaient aussi très sympathiques.

Mais il faut en venir à Choi Tae Ho (Choi Tae Joon), pour moi le gros point noir de ce drama. D’habitude, j’adore Choi Tae Joon. C’est un acteur excellent dans la romance où il joue un personnage un peu bad boy mais profondément gentil. Le méchant, ce n’est visiblement pas sa tasse de thé. Pour sa défense, l’écriture de Choi Tae Ho était sommaire – et surtout, en temps que spectateur, on nous donnait les éléments expliquant son comportement de manière rationnelle deux ou trois épisodes plus tard ! Non seulement son évolution m’a parue trop rapide, mais en plus, le jeu de Choi Tae Joon a malheureusement manqué de nuance.

Maintenant que j’ai vu des acteurs comme Shin Sung Rok (dans You from the Stars ou Liar Game) ou Namgung Min (dans Girls who Sees Smells ou Remember – War of Sons) capables de tourner des méchants caricaturaux en personnages terrifiants, je me rend compte que l’écriture n’est souvent pas autant en faute que je le pensais auparavant. Choi Tae Joon manquait complètement de conviction dans ce rôle très complexe qu’était celui de Tae Joon. J’ai eu beaucoup de mal à le suivre ou à m’intéresser à lui. On sent que l’auteur Han Jung Hoon ne veut pas qu’il soit un méchant complet – mais à mon sens il a complètement échoué.

D’où mon énorme problème avec la fin ! Mais bon, on le sent venir, donc ce n’était pas non plus une trop grosse surprise ou déception.

Mention spéciale à Yoon Tae Young (Yang Dong Geun), un personnage que je ne m’attendais pas du tout à autant aimer. Un prosecutor qui a du chien, malgré son débit de parole super lent (j’étais hilare quand les autres personnages s’en moquent dans les derniers épisodes).

imageproxy

Missing 9 n’est pas un drama incontournable, loin de là. Mais il est difficile d’en ressortir indemne. Les premiers épisodes sont vraiment prenant, les scènes drôles sont mythiques. Ce qui me restera de ce drama, cela dit, ce sont les personnages, cette musique inquiétante (que je n’ai pas trouvée sur youtube) et cette île chinoise perdue en mer où nos héros se sont trouvés – loin de la civilisation.

Oh, et Jung Kyun Ho. ❤

fullsizephoto795445
Drama queen
4941_7
ob_2e3a9d_missing-nine-e01-170118-720p-next-mp4 (1)
Hilarious

En deux lignes

Les + Jung Kyung Ho. Ra Bong Hee. La beauté des paysages.

Les – L’intrigue foireuse et les méchants trop méchants.


Votre avis ?

Image

Goblin 쓸쓸하고 찬란하神-도깨비

Publié par Asiandramas

L’histoire

Kim Shin (Gong Yoo) est un goblin. Puni par les dieux pour avoir versé trop de sang et pris trop de vies humaines, alors qu’il était un commandant de guerre à l’époque Goryeo, il erre, immortel et 900 ans durant, à la recherche de sa future épouse : l’humaine qui pourra le libérer de son immortalité pour qu’il puisse enfin retourner à la poussière.

Le chemin de Kim Shin croise celui d’un Faucheur (Lee Dong Wook), dont le métier est d’emmener les morts vers l’au-delà. Il fait aussi la rencontre de Ji Eun Tak (Kim Go Eun), une lycéenne qui voit les morts et qui semble être née pour devenir l’épouse de Kim Shin…


fullsizephoto790314

La fiche

Noms alternatifs Goblin : The Lonely and Great God / The Lonely, Shining Goblin
Période de diffusion 2 décembre – 21 janvier 2017
Episodes 16 (70 min)
Genre Romance, Fantastique

Casting
Gong Yoo as Goblin / Kim Shin
Lee Dong Wook as Grim Reaper
Kim Go Eun as Ji Eun Tak
Yoo In Na as Sunny


La note

7/10


L’avis

Goblin me laisse avec à la fois un sentiment d’émerveillement et de frustration :

  • de l’émerveillement parce qu’il est difficile de passer à côté : du scénario aux jeux d’acteurs, de la réalisation splendide à la beauté de l’écriture… Goblin n’a pas besoin de justifier pourquoi il a déchaîné les audiences sur tvN ;
  • mais aussi de la frustration, parce que malgré les indéniables qualités du drama, Goblin m’a laissée sur un fort sentiment d’incompréhension -l’écriture des 2-3 derniers épisodes me laisse confuse- et surtout d’aboutissement à mi-chemin.

Je suis notamment restée un peu insensible à la romance -et vu la quantité de temps qu’on passe dessus, c’est dommage. Sur le papier, elle est irréprochable mais dans les faits, elle a beau traverser le temps et l’espace, il lui manquait quelque chose. Une alchimie plus forte entre les deux acteurs ? Une étincelle qui lui aurait donné un poil plus de passion ? Je ne saurais pas mettre le doigt sur ce qu’il manque, mais j’ai eu du mal à m’investir dans cette romance.

Finalement, ce sont Goblin et Grim Reaper qui portent le drama sur leurs épaules, à la fois séparément, à la fois ensemble et surpassent de très loin toutes les autres relations existantes. Relations qui, selon les axes, m’ont paru étrangement fades -la relation entre Kim Shin et Sunny, censée être émotionnellement intense mais quasi-oubliée de l’écriture, la relation entre Grim Reaper et Sunny qui, malgré tout le potentiel, reste tellement plus forte dans le passé que dans le présent.

Je suis à la fois surprise et frustrée par l’écriture. Elle est capable de faire passer tant d’émotion, mais pas dans les moments où je m’y attendais : j’ai été infiniment plus émue par les instants et personnages « passagers » que par les protagonistes pourtant permanents. Ces scènes passagères de personnages que l’on croise le temps de quelques minutes, souvent aux portes de la mort (le vieil homme et son chien ; l’enfant devenu vieil homme remerciant Kim Shin, le second de Kim Shin cherchant un travail) m’ont faite pleurer d’émotion à chaudes larmes. Je ne sais pas si le drama aurait dû mettre plus l’accent sur ces histoires éphémères, en tout cas ce sont en elles que j’ai trouvé mon lot d’émotion, bien plus que les protagonistes finalement.

Autre point qui me laisse complètement indécise : la fin, ou plus généralement la partie finale du drama qui me laisse confuse. Certains tournants dans les 2-3 derniers épisodes restent pour moi complètement obscurs [SPOILERS] -pourquoi ce recouvrement de mémoire aussi soudain qu’inexpliqué ?- tandis que la fin est d’une tristesse sans nom : l’aboutissement le plus triste qui soit, maquillé derrière un semblant de happy ending. Comment parler de happy ending, quand on sait que Kim Shin va attendre pendant des siècles chaque renaissance de Eun Tak, jusqu’à la quatrième puis il se retrouvera seul pour de bon pour l’éternité ? Un dénouement si beau, mais tellement, tellement triste dans sa signification. [FIN SPOILERS]

Mais maintenant qu’on a fait le tour des frustrations, place aux points forts… et c’est que le drama n’en manque pas.

Goblin et Grim Reaper portent vraiment le drama sur leurs épaules. Une drôle de bromance déjà mythique, caractérisée par des barres de rire, de l’émotion à gogo et des apparitions qui donnent des frissons (fin de l’épisode 2 : wahou / auto-parodie dans l’épisode 10 : des barres de rire !). Il est difficile de décrire à quel point ces personnages sont formidables, ensemble et séparément.

Je tire notamment mon chapeau (dry cleaned !) à Lee Dong Wook. Je ne l’avais jamais trouvé très bon acteur lorsqu’il s’agit d’être émotionnel mais Grim Reaper était juste parfait : à la fois hilarant -je ne compte plus le nombre de fous rires-, à la fois poignant, à la fois d’une classe à couper le souffle.

J’ai moyennement adhéré à son axe romantique avec Sunny : les interactions du début étaient drôles mais deviennent étrangement fades et répétitives au fur et à mesure que la lumière est faite sur leur passé. A l’inverse, j’aurais vraiment aimé en voir plus sur eux à l’époque Goryeo -ils avaient un vrai potentiel à me faire rêver, dommage qu’on en voit si peu.

Encore une fois, je suis séduite par Kim Go Eun, elle dégage un charme fou. Ji Eun Tak respire la vie -alors même que tout autour d’elle est lié à la mort- et c’est contagieux. Spontanée, comme pourrait l’être toute lycéenne de son âge, mais loin d’être bête, j’adore la façon dont elle pousse Kim Shin dans ses retranchements et chamboule tout dans la vie rangée au millimètre près du Goblin immortel ^^

Kim Shin, alias Goblin, était fantastique. Je redécouvre complètement Gong YooCoffee Prince et One Fine Day ne m’en ont pas laissé un souvenir particulièrement mémorable (et surtout, c’était il y a dix ans)- et…wahou. Un vrai moulin à émotions que ce Goblin : touchant, drôle, stable et lunatique à la fois, si mature et si enfantin à la fois. Avec son regard tellement expressif, il me faisait passer du rire aux larmes en quelques secondes : ses interactions avec l’héroïne sont émouvantes, ses interactions avec Grim Reaper sont tantôt hilarantes, tantôt intenses, ses interactions avec les personnages éphémères m’ont faite pleurer comme une madeleine.

Comme je l’ai déjà dit, je reste globalement un peu mitigée sur la romance : j’ai adoré les personnages individuellement, mais leur couple manquait de quelque chose.

Je suis partagée sur le personnage de Sunny. En tant que personnage propre, elle était vraiment super –Yoo In Na est géniale et apporte une vraie dynamique au drama- mais j’ai trouvé fade la manière dont ses axes sont exploités. Qu’il s’agisse de sa relation avec Goblin ou avec Grim Reaper, j’avais l’impression que ces relations n’ont jamais réussir à sortir de l’ombre du passé et s’imposer en tant que tel dans le présent. Finalement, je retiens plutôt sa relation avec l’héroïne, une amitié improbable à première vue mais tellement sympathique ^^

La réalisation est splendide : images, bande-son, Goblin est un bijou de cinématographie. Les scènes historiques, avec leurs bandes noires, donnent l’impression de regarder un film, tandis que l’OST est une tuerie (en boucle depuis que j’ai terminé le drama !).

Côté rythme, le drama démarre sur les chapeaux de roues (les premiers épisodes sont absolument…wouahou) et maintient un très bon rythme tout le long, malgré quelques coups de mou vers les épisodes 6-8, à un moment où la romance stagne plus que nécessaire.

En conclusion, je n’ai peut-être pas assez insisté dessus mais Goblin est un vrai bijou. Un scénario d’une grande finesse où l’émotion prend le spectateur à chaque seconde (mais aussi de l’humour irrésistible !). Le casting est génial –Gong Yoo, Lee Dong Wook font une paire phénoménale- et Goblin fait partie de ces dramas exceptionnels que j’aurai beaucoup de mal à oublier, malgré tout ce que je peux lui reprocher. Je ne peux pas m’empêcher d’être frustrée par quelques points, qui auraient pu être mieux ou en tout cas traités différemment ; néanmoins ce n’est pas de la frustration que Goblin laisse derrière lui mais un splendide sentiment de mélancolie -et une OST qui tourne en boucle dans ma playlist. Sans conteste un must-see de ces dernières années.


En deux lignes

Les + La magie du scénario, des acteurs, de l’humour, de la réalisation, de la bande-son

Les – Inégal – à la fois extraordinaire, à la fois frustrant selon les axes du scénario


Votre avis ?

Descendants of the Sun 태양의 후예

L’histoire

Yu Si Jin est le commandant des forces spéciales. Avec son meilleur ami et commandant en second Seo Dae Young, il part pendant des mois effectuer des missions secret défense à travers le monde. De retour à Séoul pendant une permission, les deux amis doivent courser un motard qui vole le portable de Dae Young. Ils atterrissent aux urgences où Yoo Si Jin fait la connaissance de Kang Mo Yeon, une chirurgienne talentueuse. 

Le coup de foudre est immédiat. Mais être la petite amie d’un militaire n’a rien de facile et Kang Mo Yeon met vite fin à leur relation de peur de trop en souffrir.

Huit mois plus tard, lorsqu’elle est envoyée à Uruk* pour diriger l’équipe médicale, elle découvre que l’équipe sur place est celle de Yoo Si Jin…

*Ville fictionnelle créée pour le drama (mais le tournage se déroule en Grèce)


descendants-of-the-sun_1560x872

La fiche

Période de diffusion 24 février – 14 avril 2016
Episodes 16 (60 min)
Genre Romance, Action, Militaire, Blockbuster

Casting
Song Joong Ki dans le rôle de Yoo Si Jin
Song Hye Kyo dans le rôle de Kang Mo Yeon
Jin Gu dans le rôle de So Dae Young
Kim Ji Won dans le rôle de Yun Myeong Joo


L’avis d’Asiandramas

9/10

Descendants of the Sun est un coup de coeur énorme. Peut-être tient-il au fait que je n’ai absolument pas suivi tout ce qu’il y a eu autour -le buzz exceptionnel qu’il a généré et tout ce qui en a découlé-, en tout cas je n’avais, à l’égard du drama, ni l’exigence particulière que l’on a lorsqu’un drama est attendu, ni l’appréhension intuitivement critique que l’on ressent lorsqu’un drama déchaîne les foules lors de sa diffusion. J’avais seulement mon écran, Song Joong Ki, Song Hye Kyo, et mon petit coeur qui les a suivis aveuglément de Séoul à Uruk et qui les aurait suivis jusqu’au bout du monde.

J’ai trouvé ce drama passionnant. Il mélange plusieurs genres pour trouver un équilibre idéal entre action, comédie, drame et romance et loin de se limiter à sa romance -pourtant splendide-, le drama apporte tellement d’autres choses sur le plan émotionnel et moral. C’est quelque chose que j’ai vraiment apprécié : avec un casting pareil et dans ce type d’environnement (militaire / médical), le drama aurait pu facilement être superficiel en enchaînant des scènes de romance entrecoupées de scènes d’action héroïques, mais non, bien au contraire, Descendants of the Sun est tout sauf superficiel.

Le scénario est loin d’être très recherché, l’écriture n’est pas particulièrement fine, mais c’est un drama capable d’aller droit au coeur à travers des personnages qui, confrontés à des situations inimaginables, se retrouvent forcés à grandir, à évoluer en se forgeant des valeurs, et ces valeurs m’ont touchée. Je retiens tout particulièrement le staff médical, dont les personnages -Chi Hoon !- n’ont jamais cessé de m’émouvoir ^^ La partie « earthquake » est celle que j’ai préférée, parce qu’en dehors du fait que la romance avance beaucoup, c’est à ce moment là que l’on voit vraiment les personnages évoluer, sortir de leur confort et grandir, tout simplement.

Le seul vrai point noir, selon moi, est l’intrigue qui tourne autour de David Agus : le drama s’y attarde beaucoup mais au final, ce personnage n’apporte pas grand chose si ce n’est l’anglais affreux de Song Joong Ki (sur des répliques toutes pourries censées rendre un effet ultra-stylé, à mourir de rire ^^). Et si j’ai trouvé les deux derniers épisodes un peu faibles scénaristiquement parlant, ça ne m’a pas empêchée d’être passionnée jusqu’au bout.

Bref, Descendants of the Sun a été un coup de coeur. Qu’il s’agisse de la romance principale, la romance secondaire, l’intrigue ou l’environnement, j’ai suivi les 16 épisodes avec des étoiles dans les yeux et des battements de coeur permanents. Song Joong Ki ne pouvait pas faire un come-back plus réussi !


L’avis de Nikilann

7,5/10

Je partage l’avis d’Asiandramas et en même temps… Je n’ai pas eu le même ressenti. Pour moi, Descendant of the Sun a été excellent dans les épisodes qui se déroulent en Corée. L’humour était au top et les scènes vraiment bien écrite.

Dès qu’on était en Grèce, la réalisation était magnifique et les événements étaient plus épiques, mais je n’ai jamais tout à fait accroché – surtout la partie « earthquake ». La plupart du temps, je trouvais juste les rebondissements ultra-répétitifs et les discussions entre les personnages frustrantes. J’avais l’impression qu’on faisait du sur-place (surtout avec notre couple secondaire).

Je pense que si j’ai réagi comme ça, c’est aussi à cause de l’engouement général pour le drama. Descendants of the Sun a changé la donne pour la Corée. Il a rapporté des milliards au pays et s’est propagé comme un feu de forêt en Chine, en Indonésie, en Malaisie… Mon twitter était inondé d’actu en rapport avec le drama ! (Pour un info, ceci n’arrive jamais !)

Je comprend cet engouement. Le sujet du drama, autour de l’engagement militaire et du patriotisme était voué à résonner en Corée du Sud. La pré-production a permis de contourner les délais qu’imposent le bureau de censure en Chine. Sung Joon Ki, la réalisation superbe et les intrigues ambitieuses allaient forcément retentir à l’étranger. Ajoutons à cela le placement de produit à tout va  – les voitures ! – et vous avez le plus grand succès économique de l’année.

Le problème est qu’il est devenu pour moi impossible de dissocier Descendants of the Sun en temps qu’histoire et drama de tout la hype qui l’a accompagné. J’ai toujours l’impression que ce drama – si on ne regarde que l’histoire – ne méritait pas tant.

L’autre souci que j’ai avec ce succès retentissant c’est qu’on se retrouve depuis avec une avalanche de drama pré-produit construits sur le même modèle : une réalisation travaillée, un morceau de l’intrigue filmé à l’étranger, un casting de super-stars et une histoire ambitieuse. Pour le moment (j’espère avoir tort d’ici la fin de Legend of the Blue Sea ou Goblin), pas un seul ne m’a emportée. Les coréens ne savent pas encore jongler avec cette nouvelle manière de produire, il faut croire. Uncontrollably Fond, The K2… On enchaîne les désastres.

Pour moi, Descendants of the Sun était donc loin d’être mauvais, mais il n’était pas non plus à la hauteur de son succès international. Cela dit, je ne vais pas mentir, passer 16 heures à regarder Sung Joon Ki être badass/sexy/charmeur n’a pas été très difficile…


En deux lignes

Les + La hype qui a entouré ce drama

Les – La hype qui a entouré ce drama


Votre avis ?

Image

Moon Lovers – Scarlet Heart: Ryeo 달의 연인-보보경심 – 려

Publié par Asiandramas

L’histoire

Remake du drama chinois Startling By Each Step / Bu Bu Jing Xin, lui-même adapté du roman du même nom écrit par Tong Hua.

L’héroïne est une jeune fille des temps modernes qui, suite à un accident, se réveille plusieurs siècles plus tôt, à l’époque Goryeo sous le règne du roi Taejong. A cette époque, elle s’appelle Hae Soo (IU) et sa cousine est mariée à Wang Wook, 8ème Prince de la famille royale (Kang Ha Neul). Après une période d’adaptation, Hae Soo crée rapidement des liens amicaux avec chacun des Princes et tombe amoureuse du 8ème Prince.

Mais le temps de la succession approche et Hae Soo ne se doute pas qu’elle va se retrouver en plein coeur d’une sanglante guerre au trône entre tous les Princes héritiers…


f67c72cbfe2c81a68a5faf21d37abb591472794482

La fiche

Période de diffusion 29 août 2016 – 1er novembre 2016
Episodes 20 (60 min)
Genre Romance, Historique

Casting
Lee Joon Ki dans le rôle de Wang So (4th Prince)
IU dans le rôle de Hae Soo
Kang Ha Neul dans le rôle de Wang Wook (8th Prince)


La note

5/10


L’avis

Après 20 épisodes assez riches en émotions, si je ne devais garder que deux mot pour résumer mon ressenti, ce serait définitivement : incohérence et frustration. Moon Lovers – Scarlet Heart: Ryeo avait vraiment tous les atouts en main, et surtout un scénario déjà tout prêt ! Mais finalement, le plus gros souci du drama est son sérieux problème d’écriture. Ce n’est pourtant pas évident de se foirer dans l’écriture, alors même qu’il s’agit d’un remake d’un livre et drama à la base aussi bien écrit.

Globalement, j’ai eu, tout au long du drama, un sentiment d’inconsistance. J’avais constamment l’impression qu’ils ont choisi de reprendre l’histoire et l’écriture originelle, tout en essayant d’y intégrer le plus d’élements possibles pour rendre le drama… le plus « drama » possible : fan-service à gogo, bons sentiments, noble idiotie… Tant de choses qui n’existaient pas dans la version originelle, et qui, intégrées dans le drama, résultent en un flagrant manque de fluidité dans le scénario parce qu’on force des situations qui n’ont pas lieu d’être, ni de raison d’être.

Je crois que, côté inconsistance, la palme d’or revient au second lead Wang Wook (Kang Ha Neul) : juste WTF ? [SPOILER] D’un homme qui a le cœur sur la main au début, il devient du jour au lendemain méprisable par sa soif d’ambition, sans que le drama nous donne une justification suffisamment convaincante pour que ça soit cohérent. Et jusqu’au bout, le drama essaie pourtant de nous attendrir en nous montrant à quel point il souffre de sa situation (?) et à quel point son amour pour Soo est fort : WTF ! [FIN SPOILER] Aucune cohérence, aucune fluidité dans ce personnage complètement insipide, et de façon générale, ça se rapporte au drama entier.

Parlons quand même des points forts, parce qu’il y en a malgré tout. A commencer par la réalisation : une tuerie. La cinématographie est un régal pour les yeux : les costumes, les décors, les couleurs, les plans… J’ai rarement vu un drama aussi joli visuellement. Je suis également conquise par l’OST, les instrumentales sont absolument splendides.

Deuxièmement, Moon Lovers – Scarlet Heart: Ryeo fait partie des (rares) dramas dont la seconde partie est largement supérieure à la première. En comparaison aux 7 premiers épisodes du drama –qui étaient un enchaînement de scènes sans réel lien entre elles si ce n’est du fan-service- la suite devient beaucoup mieux. Il y a même des épisodes que j’ai trouvé vraiment bons -j’ai eu un vrai regain d’intérêt aux alentours des épisodes 8-9 (la cérémonie de la pluie) ou encore les épisodes sur la Concubine Oh– mais dans l’ensemble, mon semblant « d’addiction » (parce que c’était quand même une sorte d’addiction) était plus dû à la curiosité pure qu’à la passion. J’attendais les épisodes avec impatience chaque semaine, pourtant le drama n’a jamais cessé de me frustrer par son écriture bancale et son manque de fluidité.

Dernier vrai point fort du drama, c’est son héros Wang So qui, du début et jusqu’à la presque fin, ne m’a jamais déçue et a toujours été parfaitement en ligne avec lui-même. Je dis « presque fin » parce que [SPOILER] les derniers épisodes ont quand même réussi à le rendre un peu bizarrement lunatique… vu comme les précédents rois ont fini (d’ailleurs, on sent le manque d’inspiration flagrant dans la façon dont le scénario se débarrasse de tous ses rois), il faut croire que le trône rend définitivement fou [FIN SPOILER] mais dans l’ensemble, j’ai vraiment aimé ce personnage. Au milieu d’une multitude de personnages incohérents / sans intérêt / frustrants, Wang So se distingue à la fois par la profondeur de son personnage, mais aussi par l’excellent jeu d’acteur de Lee Joon Ki qui fait de l’ombre à tout le monde.

De façon générale, l’incompréhension m’a accompagnée tout au long du drama. Des scènes entières m’ont paru complètement incompréhensibles au vu du contexte, tandis que certains personnages n’ont jamais pris sens à mes yeux. Je n’ai jamais compris à quoi servait Woo Hee des Hubaekje (Seohyun) : ni son rôle, ni ses idées, ni la justification de sa présence dans le drama [SPOILER] alors ne parlons même pas de sa mort : je n’ai absolument rien pigé, quelqu’un peut m’expliquer ? ^^ [FIN SPOILER]. Je n’ai jamais compris le rôle ni le positionnement du 9ème Prince Wang Won (Yoon Sun Woo), tantôt d’un côté, tantôt de l’autre. Les personnages apparaissent, disparaissent, changent d’avis et de caractère du jour au lendemain sans que le scénario n’apporte aucun élément de justification. Pour dire, j’en suis carrément venue à affectionner la Princesse Yeon Hwa (Kang Han Na) -quasiment le seul personnage qui a le mérite d’être honnête avec elle-même et avec les autres tout au long du drama.

Bref, l’écriture du drama m’a laissée finalement plus perplexe qu’autre chose, parce que je n’aurais jamais cru me retrouver un jour face à un drama aussi bizarrement illogique.

Côté personnages, j’ai bien aimé l’héroïne Hae Soo. J’aime beaucoup la façon dont son évolution est menée : d’une naïve innocence à une horrible prise de conscience, lorsqu’elle commence à se rendre compte que l’Histoire est en train de s’écrire autour d’elle -à cause d’elle- et qu’elle est, d’une certaine manière, l’élément déclencheur d’une guerre pour le trône à laquelle elle ne peut qu’assister, impuissante. Le problème, c’est qu’elle ne devient pas le personnage le plus fun du lot -je ne compte plus le nombre de larmes qu’elle verse dans la seconde moitié- mais j’ai bien aimé Hae Soo jusqu’au bout, et puis IU fait preuve d’un jeu franchement excellent. Ce n’est pas évident de maintenir le niveau de Lee Joon Ki et elle relève le défi brillamment.

La romance est finalement le seul axe que j’ai suivi avec intérêt -à la base, j’étais plus partie pour suivre passionnément la guerre au trône, finalement, elle est tellement inconsistante que mon intérêt s’est reporté sur la romance. Malgré son manque de fluidité, j’ai trouvé cette romance intense -ou peut-être est-ce juste Lee Joon Ki qui a un regard intense- et elle avait quelque chose d’épique qui m’a investie à 100% du début jusqu’à la fin. Autant vous dire que de voir Lee Joon Ki le coeur brisé m’a un peu chamboulée aussi.

Je ne m’attarderai pas sur le reste -ça n’en vaut pas vraiment la peine. Dommage pour ce gâchis d’eye-candy : le casting est quand même sacrément bien fourni mais les personnages sont tellement inutiles / mal écrits / indigestes qu’on en oublie qu’ils sont beaux. Je m’amuse donc à vous présenter les membres de la famille royale (passez votre souris sur les photos pour des présentations plus poussées ^^) :

En conclusion, Moon Lovers – Scarlet Heart: Ryeo n’est, selon moi, pas un mauvais drama. Un mauvais drama est pour moi un drama qui ne capte pas mon attention, auquel je n’arrive pas à porter de l’intérêt ni à m’investir. Ce drama, au contraire, a capté toute mon attention et mon intérêt. Je me suis investie à fond mais il m’a frustrée, il m’a déçue, il m’a vendu du rêve et n’a pas vraiment su être à la hauteur. J’en sors donc avec un gros sentiment de frustration et d’incompréhension… mais à la fois un sentiment d’avoir vécu une histoire prenante et remplie d’émotions -pas forcément toutes positives.


En deux lignes

Les + Une réalisation splendide (visuelle et musicale), un Lee Joon Ki excellent

Les – Tout le reste… mais surtout une écriture complètement WTF


Votre avis ?

Les Rattrapages – School 2015 et Oh My Ghost

Publié par Nikilann

Hello tout le monde !

Ça faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu de rattrapages mais j’en ai plein sur le feu vu que je suis toujours complètement en retard par rapport aux dramas de l’année dernière ^^

Je n’ai pas touché à ce que j’avais écris. Mais je suis d’accord avec mon moi d’il y a six mois: à ce jour, ma rancœur envers School 2015 est encore intense [SPOIL] TAE KWAAAANG !!! 😥 [/SPOIL] et bien qu’il soit très fun, Oh My Ghostess s’oublie vite.


School 2015, Who Are You : 8,5/10
Oh My Ghostess : 8/10

 
School 2015, Who are You ? 후아유- 학교 2015

J’ai eu beaucoup de mal à écrire sur ce drama. Au delà du fait que je l’ai vu il y a maintenant plus d’un an et demi (mon dieu !), School 2015 me laisse encore aujourd’hui un goût très amer.

La fin m’a déçue – tellement déçue que j’ai du mal à me souvenir d’autre chose à part la déception immense.  School 2015 m’a abandonnée sur le bord de la route au bout du voyage. J’en suis sortie en colère après tout le monde (et surtout les scénaristes !)

La raison ? L’absence totale de bon sens. Logiquement, je pense que je pouvais comprendre les choix du dernier épisode. Mais je n’en avait pas envie ! En tant que spectatrice, je me suis investie avec les personnages, je me suis attachée à eux. La fin est injuste à tous les niveaux. [SPOIL] Oui, c’est Gong Tae Kwang qui méritait Lee Eun Bi. Je sais pas bien que dans la vraie vie, les sentiments ne se commandent pas (blablabla). Mais 1) Gong Tae Kwang. 2) Il est adorable, on a envie de prendre soin de lui et de la protéger. 3) Lee Eun Bi avait franchement l’air de ne pas être opposée à l’idée non plus. 4) Je ne sais même pas pourquoi j’ai besoin de faire cette énumération ! Han Yi An était amoureux de sa soeur jumelle et n’a pas remarqué que ce n’était plus elle quand l’échange a eu lieu ! Le côté interchangeabilité de cette affaire me rend dingue. [/SPOIL]

Je mets 8,5/10 parce que quand même, c’était vraiment très bien au début. La première partie m’a rendue complètement addict et le scénario était écrit avec finesse… jusqu’à la catastrophe.

Je garde ma rancœur, School 2015.


Oh My Ghostess 오 나의 귀신님

Un casting de rêve pour un parfait petit drama d’été. Du mystère frissonnant, une romance électrisante, de l’humour à en pleurer.

Sans prétention et sans prise de tête, Oh My Ghostess ne m’a pas laissé avec un souvenir impérissable -du tout – puisqu’un an plus tard j’ai franchement du mal à me souvenir des détails.

Mais si je me concentre beaucoup, je me souviens que j’ai beaucoup ris. Le début notamment, avec les attaques à répétition de Shin Soon Ae sur Kang Soon Woo. Je crois que l’agression sexuelle d’une femme sur un homme dans un drama – avec autant de légèreté, d’humour et justifiée par un prétexte aussi fantastique que « je suis morte vierge, si je veux aller au paradis, je dois régler ce problème ! » – est hilarante. C’est aux antipodes de tout ce qu’on a l’habitude de voir à la télé coréenne.

J’ai également beaucoup regretté le sous-développement du personnage de Choi Sung Jae, le policier. J’ai été très partagée entre mon amour irrationnel pour Im Joo Hwan, ma déception de le voir sous-exploité dans ce rôle, et la difficulté de s’attacher au personnage de Sung Jae. [SPOIL] Pendant l’essentiel du drama, Sung Jae nous est basiquement présenté comme mauvais : on devine que son comportement est animé par un mauvais esprit, ce qui est confiré par la suite. Ce qui m’a posé problème ! Im Joo Hwan joue très bien, mais comment rendre empathique un personnage dont le comportement n’a rien de rationnel ou d’explicable ? Il nous est impossible de se sentir concerné par les difficultés qu’il rencontre, par ses états d’âme ou par son affection (factice ?) pour Eun Hee.

J’ai beaucoup aimé les deux derniers épisodes à son sujet. En découvrant un peu l’histoire du personnage et en le voyant être violent avec Bong Sun, qu’on saisit mieux à quel point le mauvais esprit possède Sung Jae. Jusque là, j’avais beaucoup de mal à savoir ce qu’il restait de Sung Jae, de l’humain dans le corps de l’officier. J’ai adoré la fin du personnage : sa tentative de suicide coupable, son amnésie (très bien jouée. La scène où il explique à Eun Hee qu’il est frustré…. pourquoi un rôle si mineur Im Joo Hwan, pourquoiiii ?) [/SPOIL]

Son histoire aurait pu être une petite merveille en marge dans le drama mais malheureusement, il s’est un peu effacé en arrière-plan au profit de la romance principale. Romance qui, malgré tout ses aspects comiques et un jeu vraiment excellent de la part des acteurs, se finit quand même un peu sur une morale pas bien claire. [SPOIL] Au final, on retombe un peu sur le problème de School 2015 et l’idée d’interchangeabilité. « Je tombe amoureux d’un corps, peut importe la personne qu’il y a dedans » ? Non désolé, ça ne marche pas comme ça mes coco ! [/SPOIL]

Un drama que je recommande sans hésiter. Parfait pour se tenir chaud l’hiver !

Image

One Percent Of Anything – 1%의 어떤것

Publié par Asiandramas

L’histoire

Remake de « One Percent Of Anything », drama coréen sorti en 2003.

Lee Jae In est l’unique héritier de l’empire SH Group. Patron tyrannique et imbu de lui-même, son grand-père désespère de voir la personnalité de son petit-fils changer pour le meilleur.

Kim Da Hyun est institutrice dans une école primaire. Un jour, elle vient à la rescousse d’un vieil homme en danger, qui n’est autre que le Président de SH Group, le grand-père de Jae In.

Dans l’espoir de voir son petit fils changer, il modifie son testament : pour que Jae In touche son héritage et prenne la tête de SH Group, il devra se marier avec Da Hyun…


1%25%ec%9d%98%ec%96%b4%eb%96%a4%ea%b2%83

La fiche

Noms alternatifs Something About 1 Percent / One Percent Of Something
Période de diffusion 5 octobre 2016 – 24 novembre 2016
Episodes 16 (35-40 min)
Genre Romance, Comédie

Casting
Ha Suk Jin as Lee Jae In
Jun So Min as Kim Da Hyun
Kim Hyung Min as Min Tae Ha


La note

8,5/10


L’avis

Je suis conquise. Je ne sais pas si cela s’explique parce que j’ai terminé le drama il y a quelques heures à peine -avec un sentiment d’entière satisfaction- et que mon enthousiasme va retomber d’ici quelques jours… Ou si cela s’explique tout simplement parce que One Percent Of Anything est une des rom-com les plus sympas que j’ai eu l’occasion de voir récemment, une comédie romantique qui ne se plante pas une seule fois et qui -chose rare- devient de mieux en mieux au fil des épisodes.

C’est assez drôle comme sensation : le scénario sent clairement les années 2000, du réchauffé à plein nez… Mais au milieu d’un scénario à l’ancienne, on a des réactions et des interactions entre personnages complètement modernes. Une sorte d’anachronisme, à l’échelle du drama, qui fait réaliser à quel point les dramas ont évolué en 10-15 ans, qu’il s’agisse d’écriture ou de valeurs morales ^^

Parce que, croyez-moi, le scénario de One Percent Of Anything (remake du drama du même nom, datant de 2003) nous replonge tout droit au début des années 2000, en plein dans les premiers K-dramas : un riche héritier imbuvable, un contrat de mariage, une rivale qui n’a d’autre raison d’être à part briser le couple… Tant de choses à priori complètement dépassées mais qui, re-masterisées en version 2016, donnent un côté carrément attendrissant. On rit plus qu’autre chose des rebondissements scénaristiques improbables -sérieusement, qui mettrait ce genre de conditions dans son testament ? Hahaha- et même si l’on voit les situations venir de loin sur leurs gros sabots, j’ai été complètement emportée dans le tourbillon et et j’ai apprécié ce drama comme il se doit : non seulement parce qu’il est génial -et bien meilleur que la majorité des rom-com- mais aussi parce que son écriture 2016 vient mettre une grande touche de modernité dans un scénario aussi has been.

Première chose qui frappe : l’alchimie de folie au sein du couple principal. Même dans les rom-coms de nos jours, il est rare de trouver un tel naturel, une telle spontanéité dans le couple principal, qu’il s’agisse de dialogues ou de gestes. Le « dating contract » a beau être le moteur, les deux protagonistes jouent le jeu : quitte à être ensemble, même par contrat, autant l’être à fond. Résultant en des scènes de romance trop, trop, trop adorables qui viennent semer des paillettes dans nos yeux tout au long du drama.

Deuxièmement, la force de caractère des personnages. Avec un scénario à l’ancienne, on s’attend à des conflits à l’ancienne : malentendus, mensonges, situations grotesques créées par les rivaux. Si l’on n’échappe pas aux situations grotesques (j’ai explosé de rire devant [SPOILER] le kidnapping de l’épisode 12 [FIN SPOILER] -je n’aurais jamais cru que ce genre de rebondissements cheap pouvaient encore sortir dans un drama hahaha), on a clairement fait des grands pas en avant lorsqu’il s’agit, pour les personnages, de se défendre. La volonté de l’héroïne à ne jamais se faire marcher sur les pieds fait un bien fou (là où, j’en suis persuadée, elle se faisait mener par le bout du nez dans la version 2003). Bref, c’est ultra satisfaisant de voir qu’un drama, même en tant que remake, sache s’adapter à son temps.

Le casting est une totale découverte pour moi : je vois pour la première fois Ha Suk Jin…et il est juste trop mignon ! Seize épisodes ont suffi à me donner envie de voir Drinking Solo et de le suivre dans tout ce qu’il fait. J’adore cet acteur, j’adore sa voix -il a un timbre un peu grave qui lui donne un charme fou !- et surtout, j’adore l’écriture de son personnage qui, dès le début, ne se prend jamais la tête et agit avec beaucoup de maturité lorsqu’il s’agit de relations amoureuses.

Pareil du côté féminin, je découvre ici Jun So Min, une vraie boule d’énergie pétillante à souhait, qui donne du fil à retordre au héros ^^ Elle manque un peu de maturité dans la romance mais sa capacité à se défendre face aux obstacles est un régal.

La romance est adorable, vraiment adorable. Le couple principal partage une alchimie à se rouler par terre, l’honnêteté et le naturel qui règnent au sein du couple donnent envie de sourire bêtement. J’étais explosée de rire face aux scènes de jalousie du héros : tellement puéril mais tellement drôle. Les rebondissements sont un poil répétitifs -je fais la gueule, on se réconcilie, on est trop mignons puis je refais la gueule, etc- mais c’est tellement sympathique à regarder que ça passe tout seul. Et pour une fois, les obstacles sont de vrais obstacles. Rares sont les romances capable de mettre en lumière les vraies difficultés quotidiennes que peuvent rencontrer un couple dont l’un est un riche héritier, et l’autre une fille banale. Et même face aux obstacles, ce couple n’a jamais cessé de m’émerveiller par leurs réactions et leur bon sens.

Du côté des personnages secondaires, on retombe dans des figures plus classiques : un second rôle masculin, Min Tae Ha, qui ne sert pas à grand chose -à part être grand et beau- ainsi que la classique rivale insupportable, Han Joo Hee, dont le seul rôle consiste à mettre des bâtons dans les roues du couple principal. Cela faisait tellement longtemps que je n’avais pas vu ce type de configuration simpliste dans une rom-com que je trouve ça presque mignon ^^

Je suis également très agréablement surprise et reconnaissante envers la scénariste d’avoir écrit des personnages avec autant de bon sens. La réaction du couple principal face [SPOILER] aux actions de Han Joo Hee est un régal, parce que pour une fois, ils réagissent exactement comme ils le devraient, parce que Joo Hee a fait quelque chose d’abominable et qu’elle ne mérite aucun ménagement. [FIN SPOILER] C’est tellement rare de trouver tant d’équilibre dans un drama !

One Percent Of Anything est donc une rom-com classique sur le papier mais ce qu’elle a à offrir dépasse largement tout ce qu’on peut trouver dans les rom-coms classiques. Le tout avec un scénario extrêmement rafraîchissant pour les nostalgiques des années 2000 ^^ Les épisodes s’enfilent à vitesse grand V, je n’ai pas vu le temps passer -il faut dire que chaque épisode dure 35 à 40 minutes, ça passe ultra vite.

Bref, une surprise de taille : dire que j’avais lancé le drama sur un coup de tête, sans m’attendre à grand chose si ce n’était une rom-com très classique… Et je me retrouve avec un coup de coeur énorme, seize épisodes passés trop vite et déjà beaucoup de nostalgie pour ce couple formidable. Vous êtes d’humeur pour une rom-com ? Foncez.


En deux lignes

Les + Une romance magique -cette alchimie de dingue- et du bon sens à gogo : merci !

Les – Des rebondissements prévisibles dans un scénario qui vieillit mal ^^


Votre avis ?

Mirror of the Witch 마녀보감

Publié par Nikilann  
relu et corrigé par Han Ga In

L’histoire

Heo Jun (Yoon Shi Yoon) est traité comme un moins que rien. Fils d’un noble et d’une esclave, il est capable de tout pour obtenir de l’argent. Il accepte donc le pari humiliant de son demi-frère et décide de braver les contes et légendes qui entourent la forêt. Il doit décrocher le cerf volant que l’on aperçoit du village. A mesure qu’il progresse dans les bois, Heo Jun est forcé de réaliser que la magie existe. Terrifié, il atteint néanmoins le cerf-volant, accroché près d’une maison qui semble complètement abandonnée. 

Il rencontre alors Yoon Hee (Kim Sae Ron), une jeune fille pleine de mystères… 


mirror_of_the_witch

La fiche

Période de diffusion 13 mai – 16 juillet 2016
Episodes 20 (60 min)
Genre Romance, Fantastique, Fusion Sageuk, Historique, Magie, Action

Casting
Yoon Shi Yoon dans le rôle de Heo Jun
Kim Sae Ron dans le rôle de Yoon Hee
Kwak Si Yang dans le rôle de Poong Yeon
Yum Jung Ah dans le rôle de Hong Joo
Lee Sung Jae dans le rôle de Choi Hyun Seo


La note

9,5/10


L’avis

Wouahou.

Quel univers ! Mirror of the Witch entre au très très petit Panthéon des dramas qui ne se sont pas plantés du début à la fin.

Pour un premier drama, le scénariste Yang Hyuk-Moon met la barre extrêmement haut. Il a le talent d’écrire de courtes scènes qui donnent intelligemment de la profondeur aux personnages. Du petit caméo présent pendant un épisode aux seconds rôles plus présents, chacun a eu son moment. Tout est suggéré parfaitement, dans une seule ligne de dialogue parfois.

La finesse de Mirror of the Witch m’a impressionnée, surtout dans le conflit entre bien et mal, magie noire et magie blanche. Je suis une mordue de magie depuis ma découverte à 7 ans avec Harry Potter et je déplore souvent à quel point, sous prétexte qu’on parle de magie, il n’y a aucune mythologie solide autour d’elle. Dans le drama, ce n’est jamais le cas. Même alors qu’on découvre les règles, tout semble mu par la cohérence. L’univers est tellement bien réfléchi qu’on s’y retrouve comme un poisson dans l’eau.

Les premières scènes avec le tigre géant, les talismans résonnent encore dans ma tête. On perd un peu de cet aspect grandiose avec les épisodes suivants, mais je me souviens de mon émerveillement. Le tout avec des effets spéciaux très simples mais toujours très réussis. Je tire mon chapeau au réalisateur qui a fait un boulot formidable (et a l’air d’avoir une affection toute particulière pour les flous nets. Pas que ça me gêne : j’adore aussi haha).

Mais Mirror of the Witch n’a pas seulement réussi ses tours de magie. Il a réussi l’un des meilleurs méchants de l’histoire des dramas. Je pourrais écrire des pavés sur la complexité de Hong Joo (Yum Jung-Ah). Qu’on parle de ses motivations, de sa relation avec Choi Hyun Seo (incroyable), de ses manipulations toujours lacées de grandes vérités… Je pourrais m’étendre sur le pur bonheur de la haïr, d’avoir pitié d’elle, de la comprendre et même de ne pas complètement lui en vouloir. Des costumes splendides, un jeu d’actrice formidable, chaque scène valait le coup même si elle est le seul personnage à ne pas changer (pour les meilleures raisons du monde). [SPOIL] Coincée dans son passé de femme violée, dans sa souffrance et son impuissance, c’est logique qu’elle ne bouge pas. Elle ne peut pas renoncer à une vengeance qui constitue le seul but de son existence. J’ai d’ailleurs trouvé la dernière scène incroyable de puissance. Entre son monologue, sa colère de voir le regard de pitié de Hyun Seo (je crois que sans cela, elle aurait peut-être pu se laisser l’aimer.). Et le dernier regard qu’ils échangent avant de partir en flammes… Inoubliable. [/SPOIL]

Autre réussite absolue de ce drama : Yoon Shi Yoon. Je n’ai jamais détesté l’acteur mais il était souvent surpassé par ses collègues à l’écran (Joo Won dans King of Baking, Go Gyeong Pyo dans Flower Boy Next Door…). Je sortais du drama et je me souvenais mieux des autres que de lui (à l’exception de Me Too, Flower !).

Mais alors là… Son service militaire a l’air de lui avoir donné la maturité dont il avait besoin. Tout le drama, il a été juste. Jamais dans l’exagération, jamais dans les larmes… Pourtant son rôle n’était pas facile à rendre charismatique je pense. Heo Jun est loin d’être le personnage le plus intéressant sur le papier. Dévoué, son rôle se limite a défendre Yeon Hui corps et âme. Mais il n’est pas pour autant le chevalier en armure ou un robin des bois. Juste un homme qui s’est retrouvé par hasard entraîné dans un conflit qui le dépasse. C’est quelque chose de très simple. On est loin du héros riche et froid, ou du héros au passé horrible qui tient à prendre sa revanche. Heo Jun est pragmatique et ne perd jamais de vue l’important et ce n’est pas facile de rendre cela séduisant à l’écran.

Mirror of the Witch a même réussi la romance. Et pourtant, ça partait mal ! Avec le scandale de l’écart d’âge indécent entre nos deux héros, on se demandait ce qui leur avait pris de faire un casting pareil. Nos deux tourtereaux ont, et oui, 14 ans d’écart ! Ce qui fait que Kim Sae Ron est d’ailleurs encore mineure du haut de ses 16 ans. Or, on sait combien les dramas sont déjà prudes avec des adultes consentants…

J’appréhendais un peu – même si Yoon Shi Yoon a l’air très jeune et Kim Sae Ron a l’expérience pour la faire paraître un peu plus vieille… la réussite de l’affaire allait vraiment dépendre du drama. J’ai été très agréablement surprise. On est dans une romance complètement platonique de A à Z mais la manière dont les choses sont filmées fait que de petits contacts physique suffisent à montrer l’ampleur de l’affection que peut avoir Kim Sae Ron avec ses hommes. C’est extrêmement bien fait et je me suis souvent fait la réflexion que la romance de Mirror of the Witch paraissait même plus sincère que beaucoup d’autres romances où les personnages s’embrassent (ou couchent ensemble si on s’égare du côté des séries occidentales).

Kim Sae Ron a été excellente dans le rôle de Yeon Hee. Peut-être qu’une autre actrice aurait pu lui donner encore plus d’épaisseur… peut-être pas. Sa jeunesse faisait beaucoup car Yeon Hee EST jeune. Mais pour arriver à jouer la maturité du personnage en ayant vraiment cet âge, il fallait avoir le nombre de projets qu’à Kim Sae Ron sous la ceinture. Yeon Hee était un joli personnage et je suis contente qu’elle se soit autant affirmée tout au long du drama. J’avais peur qu’elle ne soit qu’une demoiselle en détresse mais elle a souvent pris les choses en main pour le plus grand bien de l’histoire.

Autre révélation : Kwak Si Yang dans le rôle de Poong Yeon. Il a toujours été bon dans la bonne petite liste de dramas qu’il commence à avoir sous le bras. Mais il jouait toujours des rôles de jeune premier, des seconds rôles de beau gosse ou des caméos très rapides. Là, Kwak Si Yang éclot et se transforme, d’acteur sympathique, à acteur qu’il faut vraiment prendre au sérieux. Il a su passer des larmes, au rire, à l’émotion, au cœur brisé, au zombie, à la haine, à la douleur… Un second rôle comme on en voit rarement. J’ai trouvé dommage qu’on aille pas plus loin dans sa relation avec Sol-Gae. [SPOIL] Sa mort est tellement triste ! On a l’impression qu’elle meurt pour rien. Surtout qu’elle précipite Poong Yeon au bord du gouffre… Ça m’a vraiment fait de la peine mais c’était aussi très réaliste. La mort est rarement un arc narratif dans la vraie vie… [/SPOIL] Et sa relation avec Yeon Hee : une merveille. Loin des clichés dramatiques qu’on peut nous servir d’habitude, le triangle amoureux a été exploré d’une toute autre manière.

Dans les rôles vraiment très secondaires (mais en même temps très présents), Lee Yi Kyung dans le rôle du moine Yo Gwang m’a vraiment touchée. Le dernier épisode m’a fait chaud au coeur et il était extrêmement attachant. Cela dit, qu’il s’agisse de lui, de la reine maudite (qui pour le coup m’a bien agacée une ou deux fois par son égoïsme sans fin), ou de la dynamique Soon Deuk, personne n’a eu le charisme du roi Sunjo incarné par Lee Ji Hoon.

J’aime vraiment beaucoup cet acteur. Il ne joue pour l’instant que des seconds rôles, mais à chaque fois je me souviens de ses personnages. Il m’avait fait fondre dans School 2013. Il est extrêmement charismatique dans Six Flying Dragons (alors qu’il est quand même au beau milieu d’un casting de stars incroyablement charismatiques. Il y a quelque chose chez ce jeune homme…) Et là, en roi torturé, assourdi de douleur et de pression… juste respect. Hâte qu’il ait un rôle principal. Il le mérite, et je suis à peu près sûre qu’il serait excellent.

Mention spéciale aussi à la bande sonore de Mirror of the Witch (drama auquel j’ai décidément du mal à trouver des défauts). Les instrumentales étaient très belles. Il y en a une, un peu humoristique qui me faisait bien rire dès qu’il y avait le demi-frère de Heo Jun et la musique associée à la magie noire était glaçante.

Bref, je le répète : Wouahou.


En deux lignes

Les + Un univers fabuleux, un super casting, une histoire prenante.

Les – Des petites répétitions dans le scénario


Votre avis ?