Fantastic 판타스틱

Publié par Nikilann 
Relu et corrigé par Han Ga In

L’histoire

Lee So Hye est une scénariste de drama réputée. Le souci, c’est que pour son dernier projet en date, « Hitman », on lui impose comme leading man… Ryu Hae Song ! L’acteur super populaire est réputé pour jouer comme pied.
Un peu effrayé à l’idée de devoir révéler son manque de talent, Hae Sung accepte néanmoins le projet pour reconquérir So Hye, son premier amour. Mais il a du pain sur la planche : sa trahison – 10 ans plus tôt – qui est encore fraîche dans la mémoire de la jeune femme. En pleine ascension vers la célébrité, il avait annulé sa participation au drama qu’elle écrivait après lui avoir promis d’y tenir le premier rôle.
Des retrouvailles qui se compliquent lorsque So Hye est diagnostiquée avec un cancer du sein au stade 4…


La fiche

Période de diffusion 2 septembre – 22 octobre 2016
Episodes 16 (60 min)
Genre Romance, Drame, Tranches de vies, Amitié

Casting
Kim Hyun Joo dans le rôle de Lee So Hye
Joo Sang Wook dans le rôle de Ryu Hae Sung
Park Si Yeon dans le rôle de Baek Seol
Ji Soo dans le rôle de Kim Sang Wook
Kim Tae Hoon dans le rôle de Hong Joon Ki


La note

9/10


L’avis

Merci Asiandramas de m’avoir poussée à continuer Fantastic =)

Quelle jolie histoire ! Que c’est fort d’avoir une histoire qui parle du cancer sans s’égarer dans des scénarios aux obstacles abracadabrants et tragiques. Des fois, la simplicité est beaucoup plus touchante. Elle nous fait réaliser que chacune de nos vies peut être une grande histoire d’amour, d’amitié. Peu importe l’argent, la santé ou le statut : ce qui compte est d’avoir des gens sur qui on peut compter.

C’est une morale toute simple. Mais le drama la délivre sans tomber dans le sentimentalisme. J’ai eu le coeur serré mais surtout, qu’est-ce que j’ai ri tout au long de Fantastic ! Les personnages sont tellement attachants.

Je n’ai jamais vu un drama de Kim Hyun Joo (bon apparemment si d’après sa filmographie, elle a joué dans Boys over Flowers, mais pas moyen de me souvenir d’elle ^^). C’est vraiment une femme magnifique. Elle a vraiment réussi à jouer So Hye avec finesse et réalisme. [SPOIL] Les scènes où elle souffre le martyr après l’hospitalisation de Joon Ki m’ont prise au corps. Où la scène où elle avoue à la fin à Hae Sung qu’elle n’en peux plus, qu’elle veut arrêter de prétendre et mourir… [/SPOIL] Elle rend son personnage humain sans en faire des tonnes. Au début, je trouvais So Hye un chouïa froide, ce qui me faisait un peu peur pour la suite. Je ne sais pas quand c’est devenu une évidence que son impassibilité est le seul moyen qu’elle a de se protéger. Le combat qu’elle mène contre le cancer est vraiment bien rendu. Les symptômes arrivent très graduellement, ils ne sont pas surjoués, mais ils sont là (et crédibles. Oui c’est toi que je regarde Uncontrollably Fond !). Elle montre à quel point le plus difficile à combattre, quand le corps nous abandonne, c’est nous-même, nos pensées, notre enthousiasme. Combattre la maladie c’est se faire face et être obligé d’accepter de faire plus confiance aux autres qu’à soi-même.

Et comment faire confiance à Ryu Hae Sung d’entrée de jeu ? Il est tellement puéril. Il l’a déjà trahie … Bon, je vous spoile : il est en fait incroyable ! Joo Sang Wook (Cunning Single Lady) est un acteur avec lequel j’ai toujours eu du mal. J’ai toujours trouvé qu’il en faisait des caisses dans l’exagération dès qu’il faisait de l’humour. Comme quoi, il arrive toujours un drama pour vous faire changer d’avis.

Il était absolument parfait dans le rôle de la star au grand coeur Hae Sung. Hilarant lorsqu’il est incapable de jouer une scène (je ne me lasserai jamais de voir la tête des gens qui le voient jouer haha). Attendrissant lorsqu’il fonce tête baissée conquérir So Hye. J’ai beaucoup aimé qu’il ait une autre forme d’orgueil : être honnête avec lui-même et les autres. [SPOIL] C’est pour cela que lui et So Hye sont fait l’un pour l’autre. Il ne lui donne jamais l’impression d’abandonner quoi que ce soit pour elle. Elle peut oublier la maladie, sa fierté. Il donne l’impression que tout est sans prise de tête.[/SPOIL]

J’ai toujours vu Kim Tae Hun (Bad Guys) dans des rôles de méchants. [SPOIL] Peut-être la raison pour laquelle les hallucinations de So Hye à la fin me glaçaient le sang. [/SPOIL] Il ne m’a fallu qu’une demi seconde pour les oublier. Son interprétation de Hong Joon Ki était solaire. Il rayonnait sur tous les personnage avec sa joie et son optimisme permanent. Je l’ai adoré dès le début en temps que second lead. Mais je l’ai aimé tellement plus lorsque sa bromance avec Hae Sung commence !(!) J’aurais pu troquer toutes les scènes du drama pour des scènes entre ces deux là. C’était eux la vraie histoire d’amour du drama haha. [SPOIL] Tous les passages où il lui explique comment gérer le cancer, leurs nuits en tête à tête à l’hôpital… j’ai ri à en pleurer. [/SPOIL]

J’ai beaucoup aimé que l’amitié soit aussi centrale dans Fantastic. J’ai déjà dis cela dans d’autres articles, mais c’est vraiment rare qu’il y ait une vraie amitié – une belle amitié – entre les personnages. Une amitié qui semble naturelle, solide et pure. Celle entre les filles, Lee So Hye, Baek Seol et Jo Mi Sun est magnifique. Elle m’a fait penser à ces gens que je ne vais pas voir pendant parfois plusieurs années, mais dès que l’on se revoit, c’est comme si on s’était quitté la veille. Leur amitié est comme ça. Plus forte que la séparation et l’absence de coups de fil. Les voir rire comme des gamines à chaque rencontre, se soutenir comme des rocs pendant les coups durs… C’était juste beau.

J’ai apprécié que le cancer ne soit pas le seul moteur de l’histoire. L’histoire de Baek Seol est vraiment prenante. Déjà, j’aime beaucoup l’actrice Park Si Yeon (Nice Guy). Elle est incroyablement belle, c’est fou. J’ai trouvé ça super qu’on nous raconte l’histoire d’une femme maltraité – une femme à la personnalité pourtant forte et que tout le monde imagine capable de se défendre. Ça montre à quel point la maltraitance domestique est beaucoup plus complexe que ce que l’on pense et peut toucher tout le monde.*

Quant à Ji Soo… Il a eu la fille !!! Ça y est ! Enfin !! Je sais, c’est loin d’être le plus grand intérêt du personnage mais prenons une minute pour célébrer ça haha. Même si son histoire a été grandement diminuée après que l’acteur ait été hospitalisé d’urgence, il a quand même réussi à avoir une histoire où il obtient récompense ! On sent que les scènes avec lui sont écourtées pendant la moitié du drama, il est souvent filmé assis ou assez immobile – ou de dos ou de loin. C’est dommage parce qu’au final, j’ai quand même eu la sensation que ça aurait pu être mieux. MAIS il a eu sa noona alors je ne ferais pas la fine bouche haha. Prenez ça, Angry Mom et Sassy Go Go !

Mention spéciale à Oh Chang Suk, le fidèle sidekick de Hae Sung. Leurs combats d’arts martiaux étaient épiques. Et si un jour, je dois mettre au point un signal secret, ce sera « cuckoo » !

[SPOIL] Et puis la fin est géniale. Qu’est-ce que j’ai ri ! Cette infiltration des hommes dans l’avion était tellement prévisible et ce photoshop de l’extrême en dernière image ! Hahahaha ! Parfaitement dans l’esprit du drama. [/SPOIL]

FantastiC (pour cancer), a un parfum de Scent of a Woman mais est en même temps moins tragique et extrême. Il est plus concentré sur le quotidien. Que nos deux héros soient une scénariste qui a le cancer et un acteur célèbre ? Peu importe. A aucun moment on ne nous donne l’impression qu’ils ont un destin extraordinaire. Ils sont deux humains, deux personnes comme n’importe qui d’autre.

Je crois que c’est ce qu’il faut retenir de ce drama. Faire compter chaque jour comme si c’était le dernier. Oublier sa fierté et accepter de faire confiance. Apprécier ce que l’on a quand on l’a. Rire. Aimer. Rire.


En deux lignes

Les + Très humain, optimiste, léger et drôle tout en parlant de sujets graves

Les – L’hospitalisation de Ji Soo qui a diminué sa présence à l’écran  😥


Votre avis ?

Moonlight Drawn by the Clouds 구르미 그린 달빛

 

Publié par Nikilann 

L’histoire

Hong Ra On (Kim Yoo Jung) prétend être un homme depuis son enfance. Elle en tire le meilleur et s’est même concocté une petite réputation en donnant des conseils en amour. Par amitié pour un de ses clients, elle se rend au rendez-vous auquel celui-ci n’ose pas aller de peur de décevoir sa mystérieuse aimée. Mais Ra On est loin de soupçonner qu’il lui fait écrire des lettres d’amour à la princesse et que le prince Lee Yeong (Park Bo Gum) est curieux de mettre la main sur  leur auteur.
Un malentendu qui place Ra On au centre de l’attention du prince lorsqu’elle intègre le palais… comme eunuque ! Vendue pour éponger ses dettes, maintenir sa couverture devient une question de vie ou de mort. 


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La fiche

Période de diffusion 22 août – 18 octobre 2016
Episodes 18 (60 min)
Genre Romance, Historique, Comedie, Drame

Adapté du webtoon de Yoon Yi Soo

Casting
Park Bo Gum dans le rôle de Lee Yeong / Le prince
Kim Yoo Jung dans le rôle de Hong Ra On
Jin Young dans le rôle de Kim Yoon Sung
Chae Soo Bin dans le rôle de Jo Ha Yeon
Kwak Dong Yeon dans le rôle de Kim Byung Yeon


La note

10/10


L’avis

Je suis devenue un marshmallow. Il n’y a plus que Park Bo Gum et ses sourires dans mon petit coeur. (Non sérieux, regardez-moi ça !)

Moonlight drawn by the Clouds n’a pas fait un seul faux pas en 18 épisodes. L’addiction est là dès les deux premiers épisodes. Elle s’efface un peu dans la seconde partie, mais sans que l’intelligence du scénario n’en souffre. L’écriture est fine (je ne suis plus surprise maintenant que j’ai jeté à oeil à l’auteur : à l’origine du bijou Discovery of Romance et du mini-drama Adolescence Medley). Quant à la réalisation ? Elle est impeccable ! Il y a des plans magnifiques.

[SPOIL] Le seul souci que j’ai eu avec ce drama, c’est la mort inutile et expédiée de Yoon Sung… J’aurais préféré que, comme Ha Yeon, sa fin soit ouverte sur un futur inconnu. Sa mort est trop arrangeante en terme de scénario. C’était vraiment dommage parce que tous les autres personnages ont eu une fin qui n’est ni facile, ni évidente. La scène entre la reine et le premier ministre était géniale et j’étais loin de m’attendre à trouver satisfaction de ce côté là ! [/SPOIL]

A part ça ? Les acteurs aussi sont géniaux ! Je n’ai jamais vu un aussi bon casting… aussi jeune. Je vous fais la liste qui va vous faire prendre un coup de vieux, attention ! (passez le curseur sur les photos)

Tous sont des acteurs qui m’ont un jour tapé dans l’oeil (excepté Jin Young mais à l’origine, ils voulaient recruter Yook Sung Jae (Tae Kwang de School 2015) ce qui aurait rendu ce casting ouf… encore plus ouf !). Les voir réaliser leur potentiel fait tellement plaisir !

Kwak Dong Yeon notamment : je l’ai adoré dans ses autres projets. Il a un charisme formidable et ce drama va lui ouvrir beaucoup de portes. Il sait jouer dans tous les registres ! De l’idiot fini mais attachant dans Unexpected You, à l’adolescent romantique dans Adolescence Medley, au guerrier badass, loyal et triste dans Moonlight. J’ai vraiment, vraiment hâte de voir le lead qu’il va devenir… Quant à Chae Soo Bin, j’ai beaucoup aimé son jeu dans Sassy Go Go et j’avais demandé à Dramaland de me donner un drama où elle jouerait une gentille pour qu’on voit si elle est vraiment bonne actrice. Merci d’avoir exaucé mon souhait !

Park Bo Gum et Kim Yoo Jung n’avaient rien à prouver de plus, sinon qu’ils peuvent être encore plus exceptionnels qu’ils ne l’étaient déjà.
Kim Yoo Jung fait preuve d’une maturité étrange pour son âge. C’est presque difficile à croire qu’elle puisse jouer une pareille palette d’émotion alors qu’elle n’a que 17 ans… Son talent est vraiment incroyable – et elle a encore de la marge de progrès, c’est surtout ça qui est hallucinant ! Elle m’impressionne de plus en plus à chacun de ses projets. Quant à Park Bo Gum… J’ai très envie de lui écrire un ode. Qui serait long. Plein d’exclamations, de grandes déclarations et de superlatifs. De mettre des dizaines de photos. (Je me suis un peu limitée. Du coup il y n’y en a que 3.)

Ça faisait longtemps qu’un héros n’avait pas fait autant vibrer mon cœur (Healer peut-être ?). Je ne sais pas ce que j’ai préféré entre son honnêteté, sa bonté, sa badassitude, sa confiance, sa loyauté, son romantisme, sa conviction, son émotion, sa force. Je crois que se sont ses sourires. Ses micro-expressions. Dès la première seconde, il dégage cette espièglerie… On voit l’intelligence et la joie pétiller dans ses yeux, le sérieux dans ses mots. A chaque scène, l’écriture du personnage et le jeu de Park Bo Gum était un peu meilleurs ! Il grimpe les échelon de la célébrité à toute vitesse. Ce drama a consolidé sa post-popularité Answer Me 1988 : il est sur de plus en plus de publicités et ma prof nous a même parlé de lui en cours il y a trois semaines – trop d’ajumma-love ! Elle était rosissante c’était adorable.

En même temps, je la comprend : impossible de ne pas succomber ou lutter contre l’alchimie qui explose entre tout le monde de tous les côtés ! Il y a une sorte d’osmose entre tous les éléments. Rire, larmes, émotion, angst, action… Romance, bromance, ennemis, famille… Acteur, scénario, réalisation… Bien que le scénario n’ait rien de vraiment nouveau ou original, on sait qu’on regarde quelque chose d’exceptionnel parce que tout fonctionne ensemble.

Je ne me lasserais par exemple jamais de scènes entre Ra On et Lee Yeong. D’habitude, quand les personnages se mettent ensemble, les scénaristes balancent plein de rebondissements pour que l’on n’ait pas le temps de vraiment les voir ensemble, interagir. Dans les séries, j’ai toujours l’impression qu’être en couple est un combat permanent à cause d’événements extérieurs qui manquent souvent de piquant.
Dans Moonlight, les problèmes n’en sont pas face à la force vive qu’est la volonté de Lee Yeong. [SPOIL] Son intelligence est constante tout au long du drama et j’ai adoré sa réaction à la noble idiotie passagère de Ra On. Lorsqu’il lui dit qu’il est prêt à croire tous ses mensonges… ça donne à la scène une ampleur énorme alors que je m’attendais à trépigner de frustration. [/SPOIL] La tension est toute entière contenue dans des problèmes qui en sont vraiment et qui sont amenés de manière à ce que l’on ai de vraies appréhensions pour l’avenir des personnages. C’est tellement rare que’une histoire arrive encore à me surprendre. Du début à la fin je me suis demandée comment tout allait terminer.

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Spoilers ? Meilleur caméo EVER ! (Kim Seulg Gi de Splish Splash Love)

Depuis que je suis en Corée, on me demande beaucoup ce que j’aime dans les dramas. Ce qu’ils ont de différents des séries occidentales. Pourquoi j’arrive à passer outre les imperfections, le pathos et la niaiserie. Je recommande le plus souvent Gaksital, City Hunter et Misaeng parce qu’ils ont quelque chose de vraiment spécial qui les rend difficilement comparables aux autres. Mais je ne sais jamais vraiment quoi conseiller quand on me demande quelque chose de plus traditionnel pour avoir une meilleure idée de ce à quoi ressemble l’ensemble des dramas.

Maintenant, je pourrais ajouter : « Et si tu veux voir un drama qui te permets de comprendre pourquoi je ne regarde pas toujours les meilleures séries et j’apprécie quand même cet univers, lance-toi dans Moonlight.

L’histoire est bien ficelée sans être atypique. Sur le papier, les personnages n’ont rien de fabuleux ou original. La réalisation est jolie mais loin de la perfection et on pourrait clairement faire mieux du côté de la musique.

Pourtant, tu es emporté par la magie d’un truc qui se passe à l’écran. Qui fait remuer ton estomac. Battre ton coeur. Tu vas soupirer contre ton gré. Avoir l’impression de déborder d’émotions – littéralement – sans vraiment arriver à mettre le doigt sur le pourquoi du comment. Parce que c’est ça, Moonlight Drawn by the Clouds. C’est de la joie en bouteille, des palpitations, un sourire de Park Bo Gum.

L’inexplicable magie des dramas. »

Et de ce teaser.

♪ Suis-moi tu vas kiffer, pas moyen que tu dormeees ! ♫
Je ne me lasserais jamais de regarder ce teaser.


En deux lignes

Les + Tout (surtout Park Bo Gum, Kim Yoo Jung et Kwak Dong Yeon)

Les – Quelques événements inutiles et ralentissements qui auraient du me faire mettre 9/10


Votre avis ?

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Journal de visionnage – Septembre 2016 – Moonlight Drawn By Clouds / Fantastic / Moon Lovers – Scarlet Heart : Ryeo / Uncontrollably Fond / W

Publié par Asiandramas

In love with…

Moonlight Drawn By Clouds 구르미 그린 달빛 (8/18)

Sans concurrence possible le coup de coeur du moment : Moonlight Drawn By The Clouds est un régal. Il offre tout ce qu’un drama peut offrir de meilleur : de la légèreté et du fun, le tout dans un contexte d’intrigues historiques et politiques passionnantes. Et surtout une romance irrésistible : le développement de cette romance est une tuerie. Park Bo Geum est juste extraordinaire, mon petit coeur manque de s’arrêter à chacun de ses sourires ^^

Je m’attends à ce que le drama prenne une tournure plus grave dans les épisodes à venir, les intrigues politiques montant doucement sur le devant de la scène. Je croise les doigts pour que le drama sache maintenir son excellent équilibre entre profondeur et légèreté, et si la romance continue à être aussi fabuleuse, je ne sais pas si mon coeur va survivre jusqu’à la fin. La suite, vite !


J’adore…

Fantastic 판타스틱 (6/12)

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Fantastic est un vent de fraîcheur inattendu. J’ai lancé le drama sur une impulsion : parmi les nombreux dramas du moment, rien en particulier ne me dirigeait vers celui-ci -si ce n’est l’envie de revoir Joo Sang Wook  ❤ mais aussitôt démarré, me voilà conquise après les 6 premiers épisodes que j’ai regardé d’une traite.

Avec un synopsis qui respire le mélo -l’héroïne So Hye est atteinte d’un cancer et n’a plus que quelques mois à vivre- Fantastic est tout l’inverse d’un mélo. Bien au contraire, on se rapproche même d’une comédie romantique. Le sujet de la maladie -sans jamais être pris à la légère- est traité avec tout le tact, l’optimisme et la joie de vivre qu’il faut : une impressionnante finesse d’écriture. En cela, le drama est très similaire à Scent Of A Woman, qui avait le même thème, et de la même façon, réussit à être un drama qui ne parle pas de mort et de maladie, mais de tout ce que la vie a à offrir.

Fantastic est une très belle histoire : une histoire de vie à remplir, une histoire d’amour qui se reconstruit, une histoire d’amitié qui se retrouve, une histoire d’épanouissement personnel. Ces aspects sont développés via l’héroïne, mais pas seulement : je suis également conquise par le second lead féminin, Baek Seol (Park Shi Yeon), dont les ailes enchainées n’attendent que de se déployer –Ji Soo, je compte sur toi ^^ La comédie est également de mise -j’ai passé 6 épisodes à mourir de rire face à Joo Sang Wook, particulièrement drôle dans la peau de cet acteur un peu timbré ^^ et j’adore les relations qui se tissent entre tous les personnages, il y a un tel naturel dans toutes les interactions !

A mi-chemin de l’aventure, je suis donc conquise. Un drama qui vaut le détour et que je vous recommande les yeux fermés !


Pas encore convaincue…

Moon Lovers – Scarlet Heart : Ryeo 달의 연인 – 보보경심 (7/20)

En tant que fan inconditionnelle de Bu Bu Jing Xin, la version chinoise, j’attendais le remake coréen avec beaucoup d’impatience et un peu d’appréhension. Bonne nouvelle, je n’ai eu aucun mal à mettre de côté mon envie de comparer et je découvre le drama avec un oeil complètement nouveau (heureusement car, entre nous, s’il faut comparer, Ryeo ne fait jusqu’ici absolument pas le poids ^^).

En mettant donc de côté toute comparaison entre les deux versions, je ne suis toujours pas convaincue. Je trouve que le drama manque de consistance : j’ai l’impression de voir les scènes se suivre sans trouver de réel lien entre elles, si ce n’est une volonté de fan-service ayant pour objectif de faire interagir l’héroïne avec chacun des princes conquis par la belle. J’ai un peu de mal à comprendre où le drama veut en venir -je le sais bien, parce que je connais l’histoire- mais en se limitant à ce que le drama veut bien nous montrer, il est difficile de trouver un fil rouge.

Jusqu’ici, l’ambiance du drama relève plutôt de la légèreté et l’innocence : j’ai du mal à imaginer le scénario prendre une tournure aussi sombre par la suite (la version coréenne sera peut-être plus optimiste que la version chinoise ? J’en doute, mais croisons les doigts).

Le seul personnage qui m’inspire vraiment jusqu’ici est le 4th Prince, So –Lee Jun Ki a beau jouer toujours les mêmes rôles, il le fait quand même mieux que les autres. C’est le seul personnage avec suffisamment de profondeur pour être touchant et chacun de ses regards me brise un peu plus le coeur (la fin de l’épisode 7, wouah). J’attends avec impatience le développement de la romance -jusqu’ici, c’est ce qui me tient scotchée chaque semaine, à défaut d’être passionnée par d’autres aspects du drama.

Je reste donc curieuse de voir ce que la suite a à nous offrir -en espérant que ça ne finisse pas dans un bain de sang ou de larmes.


A terminer…

Uncontrollably Fond 함부로 애틋하게 (17/20)

Parce que bon, à trois épisodes de la fin, ce serait quand même bête de laisser tomber. Autant j’avais adoré les 10 premiers épisodes, mais là ça fait quelques épisodes que j’ai décroché et l’envie de voir la suite manque.

Après un premier épisode assez laborieux -j’ai failli stopper à ce moment-là- j’ai vraiment beaucoup aimé la première moitié. S’il y a une chose qui mérite d’être soulignée dans ce drama, c’est la cohérence des personnages : les mélodrames ont une fâcheuse tendance à faire faire aux personnages un peu n’importe quoi à un moment donné, ôtant toute logique à leurs actions. Mais dans Uncontrollably Fond, j’ai trouvé chaque action, chaque réaction des personnages parfaitement compréhensible au vu de leur histoire. Et pourtant ce n’était pas évident : tellement de liens complexes lient chacun des personnages entre eux, et pourtant, le scénario a le mérite de ne jamais s’empêtrer dans des noeuds trop compliqués à défaire.

A quel moment ai-je commencé à décrocher ? Je ne saurais même pas dire, mon désintérêt est venu progressivement. Je crois que les tours et détours incessants entre les deux protagonistes -et notamment une noble idiotie un peu bizarre qui n’a pas lieu d’être- ont fini par me lasser. Pourtant la dernière partie -la vengeance- est un axe pour lequel j’ai beaucoup d’intérêt mais c’est arrivé trop tard, j’ai déjà décroché.

Je retiens particulièrement les prestations masculines du drama : Kim Woo Bin livre un jeu impressionnant -je ne l’aurais pas cru capable d’être aussi bon dans ce rôle qui lui va à merveille- et Im Joo Hwan est juste… wouah. Dommage que son personnage Choi Ji Tae perde beaucoup d’intérêt -et de temps d’écran- dans la seconde moitié du drama, parce que ce personnage bénéficie d’une écriture génialissime et Im Joo Hwan le porte avec un charisme inégalé. Suzy est une bonne surprise : sans être l’actrice du siècle, elle est étonnamment très convaincante dans ce drama.

Une autre raison pour laquelle j’ai du mal à finir est que j’aime quand même beaucoup le héros, Shin Joon Hyung, alors je crois que j’essaie inconsciemment de repousser le moment où il va devoir mourir ^^ Il faut donc que je termine, lentement mais sûrement, Uncontrollably Fond qui, à défaut de m’avoir tenu investie jusqu’au bout, me laisse quand même un joli souvenir, notamment sur sa première moitié.


W – Two Worlds 더블유 (14/16)

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Un peu comme Uncontrollably Fond, mon intérêt pour W – Two Worlds a pris une pente descendante à partir de la seconde moitié. Et pourtant, la première partie est juste extraordinaire ! Je me suis enfilée les 8-10 premiers épisodes comme une petite folle jusqu’à rattraper la diffusion, et c’est par la suite que le drama a commencé à me perdre -autant dans son scénario que dans mon investissement personnel.

Le scénario est génial. Je ne m’attendais absolument pas à ça, et cette écriture multi-dimensionnelle entre la réalité et le manhwa est une tuerie. Chaque épisode est un mélange réussi d’action, d’humour, de romance, de thriller : les dramas aussi riches sont plutôt rares. La romance est géniale, aussi drôle que jolie et mon coeur a vécu des montagnes russes d’émotion.

Alors d’où vient ma perte d’intérêt ? Difficile à dire si le scénario est trop intelligent pour moi ou si j’ai juste arrêté d’essayer de comprendre. Jusqu’à la première moitié du drama -où la frontière entre les deux mondes était très claire- j’ai suivi l’histoire avec une passion folle mais à partir du moment où les deux mondes ont commencé à interagir ensemble, le scénario m’a perdue. Et il n’a fait que me perdre de plus en plus au fil des épisodes, à un point où je regardais les scènes se passer sans trop comprendre et sans trop m’investir. Il se passe trop de choses -je crois que c’est la première fois que je reproche à un drama d’être trop riche- et chaque axe fait des cercles interminables -la romance, le coupable, les allers-retours entre les deux mondes- à un point où j’ai perdu de vue le scénario mais aussi l’objectif final de l’histoire.

Dans ce contexte, il était donc difficile pour moi de rester aussi investie dans l’histoire et les personnages. Je suis quand même hyper enthousiaste sur les protagonistes : Lee Jong Suk est -encore une fois- absolument génial. C’est dingue comme il arrive à se renouveler de drama en drama -même s’il joue des personnages similaires- et démontrer un panel d’émotions aussi large. Je suis également ravie de retrouver Han Hyo Joo qui, sans faire preuve d’un jeu extraordinaire, est une héroïne ultra attachante. Petite mention à Soo Bong avec qui je compatis parce que de tous les personnages, c’est à lui que je m’identifiais le plus haha ^^

A deux épisodes de la fin, j’ai donc un avis très partagé sur W – Two Worlds. C’est sans conteste un bon drama -parce qu’il bénéficie d’une écriture solide et d’un casting irréprochable, et ce n’est pas donné à tous- mais en fin de compte, je l’aimerai moins que je ne l’aurais voulu.

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Les Rattrapages – Cheese In The Trap / Oh My Venus / Love Me If You Dare / Misaeng

Publié par Asiandramas

Beaucoup l’auront remarqué, j’ai été quasi-inexistante dans la dramasphère ces derniers temps, faute d’un rythme de vie assez soutenu qui me laisse peu de temps pour visionner des dramas, et ne parlons même pas d’écrire des articles ^^

J’ai quand même très envie de vous parler des quelques dramas que j’ai eu l’occasion de voir et qui, pour la plupart, m’ont rappelé pourquoi 10 ans plus tard, ma passion pour les dramas n’a jamais faibli ^^


Cheese in the Trap (2016)

7,5/10

Cheese In The Trap est inégal. A la fois certains épisodes pouvaient me rendre folle de passion et d’addiction tandis que d’autres épisodes me laissaient partagée. Sans parler de cette fin, complètement bâclée, qui vient faire tâche sur un drama pourtant extrêmement intelligent et original et qui aurait pu être un bijou.

Je crois que la principale chose qui m’ait dérangée dans ce drama, c’est la quantité de choses « malsaines » du scénario : à la fois dans les personnages, à la fois dans les intrigues, il y a un bon nombre de choses qui m’ont mise mal à l’aise. A commencer par le héros Yoo Jung : on a quand même, en guise de héros, un parfait psychopathe. C’est aussi ce qui fait que la fin est un fiasco : l’incapacité du scénario à expliquer et à creuser cette partie de sa personnalité, pour permettre aux spectateurs de le pardonner -ou au moins de le comprendre.

Et laissant la partie Yoo Jung de côté, je suis également mal à l’aise sur les intrigues : entre l’autre illuminé Oh Young Gon, l’introvertie tarée Son Min Soo… Le drama donne un ton se rapprochant de la rom-com mais il ne se passe que des choses relativement pesantes. C’est peut-être aussi pour ça que Baek In Ho, le second lead, est devenu pour moi le rayon de soleil du drama au milieu d’un tas de nuages grondants.

J’ai beau pointer les choses négatives, je tiens à insister sur le fait que j’ai trouvé ce drama formidable. Si l’on met de côté les intrigues un peu malsaines, j’ai trouvé les personnages et le scénario d’une intelligence rare, qui fait que les personnages ont toujours des réactions d’un bon sens surprenant : qu’est-ce que ça fait du bien ! La romance m’a également rendue addict ^^ Non seulement Yoo Jung mais aussi le second lead In Ho, difficile de trancher entre les deux tellement ils sont formidables, chacun dans leur genre.

Les épisodes s’enfilent sans voir le temps passer -j’ai enchaîné le drama dans une période particulièrement chargée, ce qui est quand même très parlant ^^- et malgré les parties de scénario qui m’ont moins plu, je n’ai jamais senti de creux et je n’ai jamais été déçue -sauf la fin évidemment.

Bref, Cheese In The Trap est donc une belle découverte. Dommage pour la fin bâclée, dommage pour les choses qui restent en suspend et qui, si elles avaient été traitées de la même façon que le reste, auraient pu faire du drama une réussite complète. Néanmoins, le casting formidable (coup de coeur pour l’actrice principale Kim Go Eun) ainsi que l’intelligence de l’écriture font que le drama n’est peut-être pas un incontournable, mais en tout cas un must-see !


Oh My Venus (2015)

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7/10

Oh My Venus est une comédie romantique très classique. Classique oui, mais qui ne l’empêche pas d’être une bouffée d’air frais, d’humour, de bonne humeur et d’eye-candy qui fait qu’on en ressort, certes pas transcendé parce que c’est loin d’être un drama inoubliable, mais en tout cas satisfait, et c’est tout ce qu’on peut demander d’une bonne comédie romantique.

Premier atout : son casting. Shin Min Ah est, comme d’habitude, belle à ravir et juste adorable ❤ Tandis que So Ji Sub est à s’en décrocher la mâchoire. Un couple principal partageant une alchimie folle sur laquelle le drama ne lésine pas.

Second atout non-négligeable : la simplicité du scénario. Oh My Venus est une rom-com, et dieu merci, son scénario ne va jamais chercher plus loin que le devrait une rom-com. Ce qui permet au drama de rester léger, simple, pas prise de tête et c’est tout ce qu’on lui demande. Conclusion : pas de noble idiotie, pas de malentendus, pas de conflits inutiles ni les complications qui vont avec.

En somme, si Oh My Venus est loin d’être un drama qui sort du lot, il a néanmoins tous les ingrédients essentiels à une comédie romantique pour faire passer un bon moment. Et notamment un casting extrêmement sexy ^^


Love Me, If You Dare (2015)

9/10

Waouh. Un sacré drama que Love Me, If You Dare qui m’a tenue scotchée à mon écran le long de ses 24 épisodes. Je me suis enfilée le drama en 3 jours et autant, ça m’arrive d’être addict à des dramas pas forcément incroyables, mais là c’est du grandiose.

Love Me, If You Dare est un excellent thriller / drama policier, tout en offrant une romance aussi belle qu’elle est subtile, drôle et mature. Et le drama offre surtout des personnages absolument géniaux. Je suis en extase devant Jin Yan, le héros, non seulement parce que Wallace Huo est à s’en décrocher la mâchoire, mais surtout parce qu’il porte son personnage de manière grandiose. J’adore sa froideur, son snobisme complètement assumé qui rendent son personnage à la fois impénétrable pour ses ennemis mais aussi tellement drôle et attachant d’un point de vue relationnel.

J’ai eu également un vrai coup de coeur pour l’héroïne Jian Yao -elle m’a faite réaliser que, même maintenant, les héroïnes aussi intelligentes et débrouillardes restent malheureusement rares à Dramaland. Le couple principal marche à merveille et la romance fait des étincelles.

Côté intrigue, ce drama est passionnant : je me suis complètement prise au jeu à démêler tous les noeuds aux côtés des personnages. Dommage que la fin soit très rapidement expédiée -je ne suis même pas sûre d’avoir réellement compris le pourquoi du comment- mais la scène finale est tellement intrigante qu’elle m’en a fait oublier ma légère déception.

En somme, jetez-vous sur Love Me, If You Dare, qui est sans conteste un petit bijou dans son genre. Une réalisation impeccable (cet séquence d’opening : waouh !), des personnages excellents et une intrigue passionnante -malgré la précipitation de la fin. Un must-see.


Misaeng (2014)

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10/10

Bientôt deux ans que Nikilann me poursuit sans relâche pour que je regarde Misaeng… Et je comprends enfin pourquoi. Tellement splendide, tellement grandiose. Tellement proche de la vie qu’on en oublie que c’est un drama, non c’est même bien plus que ça. Misaeng est un parcours d’apprentissage de la vie, du travail, des valeurs, une aventure tellement ancrée dans la réalité que j’ai presque du mal à appeler Misaeng un « drama » parce que cette appellation lui impose un cadre qu’il dépasse largement.

De la subtilité des personnages à l’intelligence du scénario, tout est mené d’une main de maître. Misaeng, au fil de ses épisodes, arrive de façon toute naturelle à s’ancrer dans la vie des spectateurs, à nous donner l’impression d’avoir vécu avec ces personnages depuis des années. La justesse du scénario est également impressionnante, d’autant plus rare que les dramas qui ont pour thème le monde du travail sont en général bourrés de clichés, autant sur les « profils-types » que sur les rivalités entre collègues. Et Misaeng réussit, avec une simplicité déconcertante, à dépeindre le monde du travail tel qu’il l’est : sans jamais abuser sur les clichés, sans en faire des tonnes pour montrer qu’il y a du blanc et du noir chez toutes les personnes et toutes les situations.

Misaeng est donc une de ces pépites qui ne voient le jour que trop rarement. Je ne développerai pas plus ici, le superbe article de Nikilann le fait suffisamment bien ^^

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Les Rattrapages – Twenty Again et Yong Pal

Publié par Nikilann
relu et corrigé par Maaki
Hello tout le monde !
A nouveau blog… nouveaux rattrapages (et il va y en avoir un tas parce que la liste des dramas en retard est plus longue que mon bras ! C’est le problème quand Cowblog vous lâche et que la vraie vie commence à prendre tout votre temps…)
Mais je n’abandonne pas.
Sur ces mots, voici deux dramas qui m’ont marquée : le premier parce que je n’en attendais rien et qu’il m’a donné beaucoup, le second parce que j’en attendais tout, qu’il m’a tout promis… et qu’il a tout planté.

Twenty Again : 9/10
Yong Pal : 5/10


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 Twenty Again 두번째 스무살

Je crois que je n’ai jamais vu un drama au scénario si épuré. Il ne se passe rien de spécial dans Twenty Again. Il n’y a pas de secret de naissance, de parentés tragiques. Il n’y a pas de parents infernaux, de gamins ingrats. Il n’y rien d’autre que cette femme, Ha No Ra, qui se redécouvre et réapprend à s’aimer. Ce drama, c’est sa vie. Et… c’est tout.

Il ne se passe rien dans Twenty Again, pourtant, ce drama est passionnant. Voire addictif passé l’épisode 8 ! Je ne me suis jamais ennuyée une seconde. L’émotion coule de source. Je voulais juste voir Ha No Ra faire des choix, s’affirmer. Je voulais juste la voir faire face à la société et se battre contre les idées préconçues. Je voulais la voir blâmer les bonnes personnes (dieu sait que ça n’arrive jamais dans les dramas !). Je voulais voir Cha Hyun Seok et ses petites fossettes dès qu’il la regarde. Son attitude de gamin. Mieux, leur attitude de gamins.
Ils sont a-do-ra-bles. Ils sont stupides et pré-pubères lorsqu’ils sont ensemble, c’est dingue. Ils sont trop mignons quand ils se disputent.

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Voir Ha No Ra (jouée par Choi Ji Woo) avancer dans son périple au fur et à mesure des épisodes est profondément gratifiant. Je pense que c’est la force d’identification de ce drama qui le rend si prenant. Il a beau parler d’une femme qui a 38 ans, il s’adresse aux plus jeunes comme aux plus âgés. J’avais envie de ne pas perdre une seconde de ma vie en regardant le drama. J’avais envie de vivre mes rêves. Vivre pour ce qui est important pour moi.

Twenty again parle de se découvrir soi-même, de vivre pour soi-même avec une sensibilité tellement rare que la recette fonctionne. Ha No Ra irradie si fort qu’elle inspire tous ceux qui l’entourent (spectateur compris). [SPOIL] Que ce soit en amour ou en travail : Min Soo qui se libère de l’influence écrasante de son père, Go Soon Nam fonce professionnellement et en amour (héhé, j’étais trop contente. J’espérais que ça arriverait depuis le début. C’était évident qu’ils s’entendaient trop bien tous les deux.) Quand à Cha Hyun Seok, elle ne l’a pas inspiré lorsqu’elle avait 38 ans mais lorsqu’elle en avait 18. Au point que ça vie personnelle reste terne pendant 20 ans avant qu’il la retrouve ^^. Badass. [/SPOIL]

Quant à Cha Hyun Seok… que dire sinon que j’en veux un pour Noël ? ^^ Moi qui ai toujours été très indifférente à Lee Sang Yoon, dans ce drama, clairement, j’ai changé d’avis. [SPOIL] Stalkeeer forever :3 [/SPOIL]

Mais le plus fort dans Twenty Again, c’est d’avoir réussi à rendre sympathiques et drôles le mari, incroyablement interprété par Choi Won Young et sa maîtresse Kim Yi Jin. Non seulement le drama m’a très bien fait comprendre pourquoi le couple  Won Young-No Ra était dysfonctionnel et pourquoi il s’était éloigné d’elle. Mais il m’a aussi fait comprendre Kim Yi Jin avec une facilité déconcertante. J’ai adoré tous les personnages du début à la fin. Jamais les situations ne font forcées ou artificielles. Simplicité est vraiment le mot clé de Twenty Again et c’est ce qui fait sa réussite. [SPOIL] La manière dont la perversion narcissique était exploitée m’a aussi beaucoup plu. Je connais un peu ce cas psychologique, beaucoup plus commun qu’il n’y paraît et le drama l’a parfaitement mis en scène. Kim Woo Cheol aspire la vie et l’énergie de Nora, il aspire la vie de son fils. C’est ce que font les pervers narcissiques sans jamais se remettre en cause et sans jamais accepter qu’ils en sont. La manière dont il fait culpabiliser No Ra sans qu’elle réalise que ce n’est pas elle qui est en tort (lorsqu’il lui reproche d’être ignorante par exemple) est aussi typique. Parce qu’un pervers narcissique devient le monde pour celui qui l’aime et entretient cette dépendance malsaine. Bref, sans en faire trop, le drama a parfaitement utilisé la psychologie pour façonner ses personnages. [/SPOIL]

La seule chose qui m’a un peu crispée, c’est la relation entre le fils de No Ra, Min Soo, et sa copine, Oh Hye Mi. C’était très bizarre. A la fois ils disaient des choses qui me semblaient sensées, à la fois je me disais que vraiment, une fille comme ça, pitié, non. Elle a une manière de faire, pour obtenir ce qu’elle veut, qui est très égoïste. Mais bon, j’ai beaucoup aimé leurs dernières scènes donc même eux sont remontés dans mon estime !

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Twenty Again ne s’est trompé nulle part, sauf pendant l’épisode 15. J’ai eu beau comprendre pourquoi ce qui se passait se passait, ça ne m’a pas empêchée d’être un peu agacée. [SPOIL] Surtout quand Cha Hyun Seok était aussi honnête et simple. Je comprends pourquoi elle le repousse mais franchement Ha No Ra… Le moment où elle lui sort qu’il n’est pas son type et qu’elle n’aime pas les fossettes… hahaha. Elle est tellement cramée. [/SPOIL]

Twenty Again, c’est une dose de bonheur. On rit, on sourit, on exulte. Tout du long. Jusqu’à la fin. Fin qui est parfaite. Simple. Belle. Evidente.


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Yong Pal 용팔이

Déception. Une telle déception.

Je ne sais pas ce qui me déçoit le plus. L’échec d’un drama qui partait pourtant bien ? L’échec d’une histoire qui promettait beaucoup ? L’échec, encore, de Joo Won ? Je suis déçue au point d’en être presque dégoûtée. J’ai la sensation de m’être fait avoir. On m’a tendu cinq bonbons, on m’a promis du rêve, de l’aventure et du badass. Puis on m’a balancé à la figure une intrigue sans saveur, sans logique et des personnages incohérents.

Les quatre premiers épisodes étaient vraiment bien. Le temps passait vite. Visuellement, c’était magnifique. Il n’y avait quasiment que Joo Won à l’écran. Le drama était parfaitement rythmé et l’intrigue avançait à grands pas.
Apparemment, elle avançait à de trop grands pas. [SPOIL] Je crois que le drama a été présomptueux et a perdu de vue son objectif. Yong Pal cesse d’être Yong Pal dès l’épisode 5, parce que sa seule raison d’aller sauver des gangsters est de gagner l’argent pour sauver sa soeur. Une fois l’argent débloqué, il n’a plus aucune raison d’être Yong Pal. Et le drama n’a plus de raison d’être du tout… Il aurait du s’appeler « La Vengeance de Yeo Jin ». Là au moins on serait restés dans le thème. [/SPOIL]

Je suis déçue par Joo Won et ses projets. En dehors de Gaksital et, dans une moindre mesure, Ojakgyo Brothers et King of Baking, Kim Tak Gu, aucun de ses dramas n’a vraiment été bon. Good Doctor était fade, Nae Il’s Cantabile aussi et nous avons tous promis pour notre santé mentale d’oublier 7th Level Civil Servant. Pourtant, son jeu est toujours irréprochable ! Il est extraordinaire dans tous ses rôles. Il est capable d’ancrer de réalisme le personnage le plus absurde et de rendre agréable le pire des connards. C’est un don. Même dans Yong Pal, il livre une prestation absolument géniale.

Le problème n’est pas dans son jeu, il est dans l’écriture du drama. Yong Pal (Kim Tae Hyun de son vrai nom) est charismatique au début du drama. Il a une prestance et un caractère fort. Il a même le cerveau et les pensées qui vont avec. Et puis passé l’épisode 7, il tombe amoureux et il devient débile. (Note : l’inversion est marrante, quand même. D’habitude, c’est plutôt le personnage féminin qui s’efface lorsque la romance prend racine ^^). Enfin, il ne devient pas tant débile que complètement inutile. Il est en arrière-plan en permanence, là juste pour être mignon, gentil et soutenir l’héroïne, même quand celle-ci fait n’importe quoi. Tout son caractère, tous ses buts s’évaporent. Et ne parlons pas de sa double vie ! [SPOIL] Cette fin ! Mais pourquoi ? Pourquoi Yeo Jin l’appelle soudainement Yong Pal alors qu’il n’est plus Yong Pal depuis l’épisode 5 ? On ramène même un autre Yong Pal… ça n’a aucun sens. C’est un artifice pour faire écho au nom et c’est ridicule. [/SPOIL]

Dans Nae Il’s Cantabile, j’avais critiqué le fait que le drama porte le nom de Nae Il mais tourne complètement autour de Joo Won. Dans Yong Pal, c’est complètement l’inverse. Le drama devrait tourner autour de Yong Pal. C’est le cas pendant 4/5 épisodes. Et puis bam : adieu le badass sauveur des gangsters, bonjour l’homme au foyer.

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Je suis déçue. Je savais qu’avoir Kim Tae Hee au casting allait tout faire planter. Bizarrement, ce n’est pas venu directement d’elle : elle a plutôt bien joué dans la seconde partie du drama (en tout cas, bien mieux que ce que j’attendais). Mais c’est bel et bien venu de sa popularité et de son statut de plus belle femme de Corée. Dire que l’extension de deux épisodes a tué le drama serait faux : il était mort bien avant cela. Mais clairement, ça n’a rien arrangé : les deux derniers épisodes sont encore plus vides de sens que les précédents.
De plus, j’ai eu l’impression qu’on avait changé de réalisateur en cours de route. Le drama était tellement travaillé visuellement, vraiment très beau dans les premiers épisodes. Puis… plus rien.

Le personnage de Yeo Jin était vraiment très original. Il était juste mal écrit. Il y avait un gros problème de logique dans les actions et les réactions des personnages. Yong Pal voulait être un drama psychologique, mais la scénariste n’avait pas deux sous de psychologie. Si dans sa vie, les gens agissent comme ils agissent dans ce drama, il y a un sérieux souci. Je n’en revenais pas d’à quel point le meurtre est banalisé. [SPOIL] On atteint un niveau d’absurdité sans égal à ce niveau là ! L’héroïne est une double, triple, quadruple (?) meurtrière et tout le monde est en mode « oh la pauvre, on a essayé de la tuer, c’est normal » ??? WTF ! Les médecins sont des meurtriers, les directeurs sont des meurtriers… tout le monde est un meurtrier. Le pire, quand même, c’est le conseil d’administration à la fin qui passe son temps à rire de la future mort de Yeo Jin. On atteint un niveau de cruauté inimaginable. Aucun humain normalement constitué ne réagirait de cette manière. On ne peut pas se réjouir en riant comme un gamin de la mort lente, douloureuse et programmée d’une personne que l’on connaît, même si elle vous a humilié. Le seul dont j’accepte le rire, c’est l’homme de main : il est de toute façon taré et peut rire comme un maniaque tout en restant crédible. Enfin, la vengeance de Chae Young n’avait aucun sens. « Je te tue parce que tu as tué mon mari que j’ai toujours détesté, que je n’ai jamais aimé, et dont j’ai toujours essayé de contrecarrer les plans ? » Non mais y a un moment, faut arrêter les conneries quoi. D’autant plus qu’elle se fait finalement arrêter, sans un mot, sans une explication avec pour seul adieu, le reflet de sa honte dans le regard de Tae Hyun. Je crois que c’est l’une des pires choses pour moi dans ce drama. Chae Young était un magnifique personnage. Elle était passionnante jusqu’à ce quelle décide de se venger sans raison ou but valable. Qu’une fin pareille lui soit réservée, c’est rageant ! [/SPOIL]

La seule chose que j’ai vraiment appréciée dans Yong Pal, ce sont tous les personnages secondaires adorables qui soutiennent Tae Hyun en étant, gentils, humains et normaux. [SPOIL] Quand les infirmières et son garde du corps se foutent de lui parce qu’il n’a toujours pas sorti la bague, j’ai eu l’impression d’enfin retrouver un univers normal. Avant que le père de Sung Hoon débarque et ne fasse tout foirer, bien sûr. [/SPOIL] Ils étaient la bouffée d’air frais de ce drama.

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L’infirmière super creepy

Les absurdités sont vraiment légions. Yong Pal est un monde où on peut faire tout et n’importe quoi quand on est riche. Où Yeo Jin, quoi qu’elle fasse, finira toujours à moitié morte dans Hanshin Hospital (le seul hôpital pour les gouverner tous). Un monde où les patients de Tae Hyun ne meurent jamais. Où être policier n’a aucun sens [SPOIL] Je ne comprends pas. Je ne comprends juste pas l’intérêt du flic dans Yong Pal. Au début, c’est un obsédé qui veut l’attraper. Il change d’avis subitement après avoir reçu un pot de vin (best pot de vin ever. Contrairement aux policiers, les gangsters ont la classe). Puis il devient le laquais de Tae Hyun et répond au moindre de ses coup de fils, le tout en contournant la loi de manière franchement illégale. Encore une fois… WTF ??? Mais on n’est plus à ça près. [/SPOIL]. Un monde où la médecine ne soigne pas les gens, mais les tue [SPOIL]Franchement, je n’ai jamais vu un drama médical où on compte autant de morts [/SPOIL]. Un monde où Yong Pal n’est plus Yong Pal mais continue d’être appelé Yong Pal.

Conclusion ? Kim Tae Hee n’aurait jamais du se réveiller.


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